Nations League : Les Bleues dans le rythme, les garçons en quête de déclic

U23F : Un goût d’inachevé

La sélection féminine U23 composée de Vaciana Gomis, Binta Drame, Louise Bussière, Louise Preneau, Lucile Jerome et Samantha Peytour et menée par Charlène Collette, a frappé fort dès le premier stop avec deux larges victoires en phase de poule, conclues par une finale maîtrisée face à l’Italie (16-12). « Nous avons disputé les trois finales des trois stops, et même si nous n’en avons remporté qu’une seule, ce parcours témoigne de la qualité du travail mené », résume la coach. Les deux stops suivants ont été marqués par une constante : des victoires nettes face à des adversaires un cran en dessous (Portugal, Grande-Bretagne, Roumanie, Hongrie), mais aussi deux défaites frustrantes face à l’Italie, sur le fil (16-18, 19-20).

À mi-chemin, la France occupe la 2e place de sa conférence, juste derrière l’Italie. Rien n’est perdu, mais le dernier stop en Hongrie s’annonce décisif. Charlène Collette l’affirme : « Il nous a manqué de la lucidité sur les fins de matchs. L’intensité du 3x3 nous amène à devoir être pertinentes sur la qualité d’exécution dans les derniers instants. » La coach reste confiante : « Cette expérience nous renforce et nous donne toutes les clés pour aller plus loin et pour transformer. Nous devons continuer à travailler tout en renforçant le positif. Les objectifs sont clairs, il faut finir le plus haut possible. » Avec un dernier rendez-vous prévu fin juillet en Hongrie, les Bleuettes doivent impérativement inverser la tendance pour mettre l’Italie derrière elles afin terminer en tête de sa conférence, condition unique pour décrocher un billet pour la Coupe du Monde U23.

U23M : Trois défaites qui coûtent cher

Côté masculin, l’histoire est plus contrastée. Si le potentiel est là, la régularité et la finition ont manqué. En trois stops, les Bleuets ont manqué trois finales pour une poignée de possessions. La défaite inaugurale face à la Grande-Bretagne (15-13), puis les revers contre le Portugal (14-20) et l’Italie (21-20) ont un goût amer. « Il nous a sans doute manqué un peu de justesse dans les moments décisifs. À ce niveau, une ou deux possessions mal gérées peuvent faire basculer un match », regrette le coach Anthony Christophe.

Actuellement troisièmes de leur conférence, les Bleus doivent réaliser un sans-faute lors de la dernière étape en Hongrie s’ils veulent coiffer leurs rivaux au poteau. « Le bilan est contrasté sur le plan comptable mais il reste globalement positif. L’équipe était en construction, avec des joueurs découvrant le haut niveau en 3x3 », insiste le coach. Parmi les joueurs alignés, Lucas Malary, Guillaume Eyango, Lucas Ugolin, Siméon Kalemba, Hervé Jean-Pierre et Hugo Cucherat ont montré qu’ils avaient les armes pour rivaliser avec n’importe quel adversaire. Mais dans une conférence dense et ultra compétitive, cela ne suffit pas. « Chaque match se joue sur des détails tant le niveau est resserré entre les équipes. Le 3x3 continue de progresser partout dans le monde », analyse Christophe. « On va aborder la deuxième fenêtre avec ambition mais aussi lucidité. L’idée est de monter en puissance, d’avoir plus de constance dans nos temps forts, et d’être plus tueurs dans les moments clés », conclut-il. Il faudra se montrer intraitables pour décrocher la première place de la conférence – seule qualificative pour la Coupe du Monde U23.

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