Equipe de France féminine
Après s’être quittées au pied du podium européen à Athènes (Grèce) en juin dernier, c’est en Espagne que les Bleues se retrouvent cette semaine. Le cœur lourd, toujours, de n’avoir pas réussi à ramener une nouvelle médaille continentale ; mais avec l’envie et la détermination de rebondir et repartir de l’avant. « Le résultat a été brutal cet été, un an après l’été idyllique de 2024 » confie Romane Bernies, désormais installée comme une cadre des Tricolores. « Parfois, il faut prendre des claques pour se relever et se remettre en question. Ça ne fait jamais du bien, mais il faut le prendre positivement pour essayer d’avancer et que ça ne se reproduise plus. On verra sur les prochaines échéances notre force de réaction ».
C’est dans l’optique de réagir, tout en analysant les points qui ont fait défaut, que Jean-Aimé Toupane et son staff ont constitué un groupe de 14 joueuses pour ce stage espagnol à la Linea (après le forfait de Carla Leite pour raisons médicales), toujours emmené par Valériane Ayayi en bonne capitaine, récente lauréate du Trophée Alain Gilles (meilleur basketteur français de l’année). Un groupe stable et dans la continuité du dernier Euro, puisque huit joueuses présentes en Grèce le sont également en Espagne. « C’est aussi l’occasion de travailler sur plusieurs aspects : le développement individuel, la préparation physique, et reparler de notre projet collectif. Cette base va nous permettre de travailler pour le futur, tout en revenant sur la dernière campagne pour améliorer plusieurs aspects techniques, tactiques ou collectifs » explique le technicien tricolore.
Si le rassemblement de novembre servira de séance de travail en vue du Tournoi de Qualification à la Coupe du Monde (11 au 17 mars 2026 à Lyon-Villeurbanne), les Bleues devront faire sans plusieurs joueuses majeures. « On a construit cette équipe en tenant compte de très nombreux paramètres : pas de match de qualification, la fatigue et l’état physique des joueuses ; l’enchaînement pour certaines entre les saisons en club, en WNBA et en Équipe de France… » détaille Jean-Aimé Toupane. Le coach tricolore a donc échangé avec les nombreuses joueuses internationales concernées par cette cadence infernale des calendriers pour leur permettre de souffler. Et la liste est longue, qu’elles soient blessées, de retour de blessure ou ménagées après leur été WNBA : Gabby Williams, Marine Johannès, Marine Fauthoux, Leïla Lacan, Janelle Salaün, Iliana Rupert, Dominique Malonga, Alexia Chery… Huit médaillées olympiques à Paris 2024 qui seront donc absentes en novembre, mais qui n’empêche pas le roster français d’avoir fière allure.
« Ce sera l’occasion de voir ou revoir certaines très jeunes joueuses dans un contexte international, qui évoluent dans La Boulangère Wonderligue et qui se sont distinguées dans les Équipes de France jeunes cet été. Avec le contexte dans lequel nous sommes et des calendriers chargés tout au long de la saison, nous devons continuer à élargir notre réservoir de joueuses internationales » ajoute Toupane. Une belle occasion de voir évoluer en bleu des jeunes joueuses talentueuses âgées de moins de 20 ans : Nell Angloma (19 ans, BLMA), Sarah Cissé (18 ans, BLMA), Alicia Tournebize (18 ans, Bourges Basket) ou encore Aïnhoa Risacher (18 ans, LDLC ASVEL Féminin).
Programme des matches - La Línea de la Concepción (Province de Cadix)
Samedi 15 novembre à 19h30 : France-Italie
Dimanche 16 novembre à 17h00 : Espagne-France