Au Havre, une montée comme objectif assumé

"On veut la montée et on l'assume", lance la coach du STB Le Havre, Lauriane Dolt. L'an dernier, l'accession en Élite 2 ne s'était jouée à rien. Rattrapés sur le fil lors de l'ultime journée par Quimper après leur défaite contre Challans, les Normands ont raté une première balle de match, avant d'en perdre une deuxième en quarts de finale des playoffs, toujours contre Challans. "On avait toutes les cartes en main et on a totalement déjoué, surtout lors des dernières semaines de la saison où on a fait bien trop d'erreurs", rembobine amèrement la meilleure technicienne de la saison 2024/2025.

"On va essayer de s'en servir et avec le budget et l'organisation que nous avons, on doit se projeter sur cette montée. Mais on ne sera pas seuls. Certains l'assument, certains se cachent derrière d'autres formations mais tout reste ouvert." Dans cette optique, le Havre a construit un effectif capable de relever le défi pour que cet échec ne soit plus qu'un lointain souvenir au coup de sifflet final de l'exercice 2025-2026.

"Un titre ne s'obtient pas sans défense"

Afin de "gagner un peu de temps", Lauriane Dolt a conservé Steven Cayol, Thibault Desseignet, Earvine Bassoumba et Momar Ndoye. Au niveau des arrivées, la technicienne de 42 ans, qui voulait absolument rajouter de la menace extérieure, a misé sur les arrières Jordan Robertson (29 ans, ex-Loon Plage) et Theo Rey (25 ans, ex-Avignon le Pontet NM1) mais aussi sur le poste 4 Marc Gosselin (29 ans, ex-Champagne Basket, Elite 2). Sur le poste 1, Nadyr Labouize (27 ans, ex-Quimper, NM1) apportera quant à lui son "sens du collectif et sa vista". Mais comme elle aime le rappeler, "un titre ou une montée ne s'obtient pas sans défense". Les intérieurs Cédric Bah (31 ans, ex-Vichy, Elite 2) et Kevin Bercy (30 ans, Ovideo, D2 espagnole) apporteront de l'impact physique et de la verticalité. "L'an dernier, on a manqué de régularité et on a été pénalisé par les blessures. J'ai densifié mon effectif avec 10 joueurs vraiment interchangeables. L'idée, c'est que l'intensité reste la même, qu'on soit systématiquement à 100 % sur l'entièreté du match, des deux côtés du terrain. J’aime un basket qui est enthousiasmant avec le partage de la balle, que le danger ne vienne pas d’une personne mais de plusieurs. Le collectif doit être plus fort que les individus."

Pour démarrer sa saison, Le Havre recevra Besançon le vendredi 19 septembre prochain. Pour consulter le calendrier complet de la première phase, cliquez ici.