Equipe de France féminine
À 23 ans, vous débutez votre première expérience à l’étranger à Prague. Vous êtes arrivée dans le club au début du mois. Comment s’est passé votre intégration et ces premières semaines ?
Au début, j’appréhendais un peu. Ça faisait tout de même huit ans que j’étais au même endroit à Bourges, dans ma zone de confort. Mais cela s’est très bien passé quand je suis arrivée à Prague il y a quelques semaines, tout le monde m’a très bien accueilli, ainsi que mes parents qui sont venus avec moi les premiers jours. L’intégration a été facile, je suis très heureuse d’être arrivée et de débuter ce nouveau projet.
Comment vous a-t-on présenté le projet de Prague ? Comment abordez-vous le fait d’être une joueuse étrangère dans un club européen ?
C’est un club, par mon style de jeu, qui me correspondait assez bien. Mon rôle sera différent de celui de Bourges, mais même au sein de ce groupe à Prague, ça va évoluer. C’est une nouvelle équipe avec des nouvelles joueuses. Je sais que j’aurais des responsabilités, c’est quelque chose que j’avais depuis quelques années à Bourges et qui me plaisait. Le fait d’être une étrangère dans un club c’est nouveau pour moi, il y a encore plus d’attente. Mais je ne me mets pas forcément de pression par rapport à cela, j’essaie de faire ce que j’aime faire : jouer au basket, faire jouer mon équipe, être agressive et créer pour les autres. Je suis concentrée sur ce que le coach demande, ce que l’équipe attend de moi et donner mon maximum.
Vous disputez la Supercoupe d'Europe dans quelques jours à Villeneuve d’Ascq ? Comment abordez-vous ce premier match important ?
C’est vraiment très bien d’avoir un premier match comme ça avec un peu d’enjeu. C’est toujours un titre à aller chercher, et ça peut nous amener de la confiance dès le début de la saison. J’ai vraiment hâte d’y être, et aussi de pouvoir revenir devant le public français, c’est toujours sympa. J’ai hâte de voir ce qu’on va donner sur le terrain, pour aller chercher ce premier titre sous mes nouvelles couleurs.
Le championnat tchèque est différent de La Boulangère Wonderligue. Avez-vous pu en parler avec vos coéquipières, quelles sont vos attentes ?
Je n’en ai pas encore parlé avec mes coéquipières, j’attends de m’en faire mon propre avis. C’est un championnat différent c’est certain, ça fait partie aussi de cette nouvelle expérience que je suis venue chercher. J’ai juste hâte de démarrer également cette compétition. Je n’essaie pas de faire de comparaison, et on verra quand je serai sur le terrain.
Vous serez trois françaises à Prague avec Valériane Ayayi et Janelle Salaün. Cela a-t-il compté dans votre choix ?
Oui ça a joué. Même si tout n’était pas encore certain quand j’ai signé mon contrat, savoir qu’il y a des françaises dans l’équipe c’est forcément rassurant. Dans tous les cas, on aura quelqu’un qu’on connait, et à qui on peut parler en français, ça facilite les choses. Ça a pesé dans la balance, et je m’en suis encore plus rendue compte quand je suis arrivée à Prague au début du mois. Avoir Valériane (Ayayi) dans l’équipe, qui est là depuis des années, qui connaît tous les petits secrets du club et de la ville, c’est beaucoup plus facile.
Avez-vous évoqué l’Equipe de France ? La campagne passée à l’Euro ?
On n’en a pas trop parlé, on a toutes digéré à nos façons l’Euro 2025 (ndlr, 4ème place). On est aussi sur un nouveau départ, l’été a permis de repenser à ce qu’on a vécu et d’évacuer aussi la déception. Maintenant, on est concentré sur la saison qui nous attend avec nos clubs respectifs et les prochaines semaines. Un objectif après l’autre, même si on sait que des échéances importantes en bleu vont prochainement arriver.