La réussite d'une compétition internationale passe bien souvent par la capacité d'une équipe à saisir les opportunités qui se présentent à elle. Et malgré leur troisième place de leur poule, les U19 se voyaient offrir un bracket avec la Suisse comme adversaire en huitièmes de finale et potentiellement la Nouvelle-Zélande en quarts. Pas le plus effrayant des chemins vers le dernier carré alors que les deux finalistes du dernier Euro U18, l'Allemagne et la Serbie se retrouvaient face à face dès le début de ces phases finales.
Et les Tricolores ont vite mis la main sur le match à la faveur d'un premier quart-temps parfaitement maîtrisé où leur pression défensive a fait la différence. De quoi compter 14 points d'avance et sembler se diriger vers une soirée tranquille. Mais le début du deuxième quart-temps tenait du cauchemar avec une panne offensive totale (3 points en 6 minutes) qui permettait aux Suisses de recoller. Il faudra une soudaine poussée de fièvre à 6,75 m signée Léon Sifferlin-Timéo Pons pour reprendre ses aises (38-24).
Dans un étonnant mimétisme un nouveau temps faible frappait les Bleuets au retour des vestiaires au point de dilapider la quasi-intégralité de leur avantage (45-43). Des montagnes russes qui seront la marque de fabrique de la soirée puisque les joueurs de Ruddy Nelhomme, en insistant sur leur avantage physique, retrouvaient du mouvement et de l'adresse. Pour se mettre à l'abri à cinq minutes de la fin (66-54) ? Que nenni. Les Français encaissaient un hallucinant 0-12 dans une salle tout à coup incandescente. Prolongation.
L'effondrement était total avec une disette offensive de plus de huit minutes ! La Suisse n'en attendait pas tant et poursuivait sa série sur la période (2-23). Les quelques tirs rentrés dans les derniers instants tenaient de l'anecdote. Après les U17 éliminés dès les huitièmes de finale de leur Coupe du Monde l'an passé, les U19 connaissent le même sort en 2025.