La Boulangère Wonderligue - Finales
Basket Landes - Tarbes 84-51 / Revoir le match
Cette fois c'était bien le dernier. Le 147e et ultime match de l'exercice 2024/2025 allait couronner Basket Landes ou Tarbes, les deux survivants d'une saison éprouvante et pleine de surprises. Et c'est le chaudron landais qui avait le bonheur d'héberger la belle décisive, 48 heures après avoir vu ses protégées égaliser dans la série finale.
On ne change pas une équipe qui gagne. Basket Landes n'avait pas modifié sa stratégie par rapport au match 2 : défendre fort, impacter le TGB et épuiser physiquement un collectif moins fourni. Tarbes encaissait mieux le choc que mercredi car il était prévenu (6-8, 5'). A l'initiative d'un 7-0 landais, Leila Lacan ouvrait une première brèche dans la défense bigourdane que Musa puis Fora comblaient pour ne pas voir s'embraser le volcan Mitterrand (18-14, 10').
Mais le feu couvait attisé par un souffle défensif asphyxiant que Lacan puis Slocum bonifiaient sans se faire prier (27-17, 15'). Basket Landes, bien plus en réussite que lors des deux rencontres précédentes, mettait petit à petit la main sur le match même si plusieurs rebonds offensifs gardaient le TGB dans la partie. Inexorablement, les Landaises s'envolaient au score et regagnaient les vestiaires avec une belle avance malgré la révolte de Musa (39-25, 20').
La pause n'avait pas coupé l'élan local et surtout pas celui de Destiny Slocum qui gambadait dans son jardin au-delà des 6m75 pour mettre son équipe bien au chaud (49-29, 23'). La marée landaise emportait tout sur son passage et Musa, irréprochable dans l'engagement, ne pouvait pas tout écoper seule. Le rêve bigourdan débuté il y a un mois par un exploit face à Bourges prenait petit à petit fin au cours d'un troisième quart-temps que Basket Landes avait largement dominé (61-38, 30').
Les Landaises allaient pouvoir savourer pendant les dix dernières minutes, le suspense s'étant envolé depuis longtemps. Débarrassée de la pression, elles lâchaient les chevaux, partageaient la balle devant une formation tarbaise forcément résignée. La faute notamment à Leila Lacan (21 points), précieuse au match retour et totalement libérée ce soir en première mi-temps. La meneuse tricolore recevait logiquement le titre de MVP des finales juste avant que son équipe ne soulève, pour la deuxième fois de son histoire, le trophée de champion de France.