Equipe de France féminine

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Migna Touré : "L’état d’esprit de l’Equipe de France : intensité et agressivité"

Par Kévin Bosi|Aujourd'hui
250525 Migna Touré
© Crédit : Bastien Hardy/FFBB
Après le training camp et plusieurs semaines passées en WNBA avec les Golden State Valkyries, Migna Touré est de retour en bleu cet été, avec l'envie et la détermination d'aider l'Equipe de France à aller le plus haut possible à l'Euro 2025.

Après une semaine de stage à Reims, comment abordez-vous ce premier match de préparation ?

C’est une semaine intense, et ce depuis le premier jour du stage lundi dernier. C’est dans cet esprit qu’on va aborder cette première rencontre, et tout le reste qui va suivre. C’est l’état d’esprit de l’Equipe de France, l’intensité et l’agressivité.

Votre planning personnel était très intense aussi, puisque vous avez participé juste avant le rassemblement, au début de la saison avec les Golden State Valkyries en WNBA…

L’enchainement n’a pas été facile. Le jetlag par exemple, ce n’est pas évident. Après ce sont des expériences de riches que j’ai pu avoir, je suis chanceuse et j’en suis très reconnaissante. J’ai tout de suite pu basculer avec les Bleues, en étant très bien accueillie comme à chaque fois, et en étant focus sur notre été. J’avais ce devoir aussi d’être concentrée pour me réapproprier le projet, revenir et être prête. Ça a été une bascule dont la transition a été très brève. Physiquement je suis en pleine forme. Mentalement, je suis un peu fatiguée, il y a encore un peu de jetlag avec 9 heures décalage horaire à récupérer. J’ai vécu une expérience de fou, donc je surfe encore sur cette dynamique. Je suis très vigilante sur la récupération, l’hydratation, les soins, de façon à être à 100% très prochainement.

Avec plusieurs joueuses absentes, les rôles dans cette Equipe de France vont être redéfinis. Avec quelle approche abordez-vous cette préparation d’un point de vue personnel ?

J’aborde les choses avec un peu de distance, je ne me prends pas la tête. Il y a plein de choses que je ne contrôle pas. Tout ce qui m’importe c’est d’être moi-même, et en étant moi-même, je vais pouvoir pleinement contribuer à ce projet. Ensuite, le sélectionneur fera ses choix, et à nous d’écrire l’histoire. Il n’y a pas de pression, de volonté de vouloir plus que ce qu’on va me donner. Je m’occupe d’être moi-même, et c’est le mieux que je puisse faire pour l’Equipe de France. Dans la mesure où le groupe est vice-champion olympique, on sait que ça va être difficile et que rien ne va être donné.