Preview LF2 - Saison 2025/2026
Comment évaluez-vous votre parcours de la saison passée avec votre équipe ?
Quentin Buffard (entraîneur de Voiron) : Une partie de saison jusqu’en playoffs plutôt aboutie, puisque nous avons terminé deuxièmes. La saison était plutôt cohérente par rapport à ce que nous voulions réaliser, avec une montée en puissance et une belle alchimie qui s’est faite au sein de l’effectif. Et puis après une partie de playoffs un peu plus complexe effectivement.
Quel point positif retenez-vous particulièrement de cette saison ?
La constance. C’est un championnat très homogène où chaque week-end est une remise en question. Avoir su rester réguliers pour décrocher la deuxième place prouve que nous avons trouvé une certaine stabilité dans l’effectif et dans les résultats.
Quels enseignements tirez-vous de cette saison, que ce soit des points forts ou des points à améliorer ?
Plutôt des points à améliorer. Comme je le disais, il faut maintenir la constance, ce qui passe par le travail. Nous avons trouvé une base solide d’entraînement, qui a porté ses fruits, mais il faut aussi gérer la fraîcheur physique et mentale pour tenir jusqu’au bout. Le travail nous a permis de finir à la deuxième place, mais il faut désormais mieux accompagner les joueuses afin qu’elles soient dans les meilleures conditions sur la fin de saison, là où tout se joue.
Concernant l’intersaison, vous avez procédé à un recrutement important. Quels changements avez-vous opérés ?
Nous avions un noyau de joueuses présentes depuis plusieurs années. Nous avons choisi de renouveler l’effectif pour amener une nouvelle dynamique et de la fraîcheur, non pas parce que les anciennes n’étaient pas bonnes, mais parce qu’il était temps d’ouvrir un nouveau cycle. Concrètement, nous n’avons gardé que deux joueuses seulement. Cela nous demandera sûrement plus de temps pour que le collectif soit rodé, alors que l’an dernier nous avions conservé un noyau de six joueuses, ce qui facilite toujours la mise en place.
Aviez-vous des priorités particulières dans votre recrutement ?
Oui, nous voulions des joueuses capables de « casser les codes », notamment dans l’agressivité, car c’est ce qui nous avait parfois manqué pour débloquer des situations lors de moments clés. Nous avons aussi recherché de la mobilité à l’intérieur afin de rester dans la continuité de la philosophie de jeu que nous voulons mettre en place.
Êtes-vous satisfait de votre recrutement ?
Pour l’instant, c’est difficile à dire car je n’ai encore jamais eu l’équipe au complet. Certaines sont parties en équipe nationale 3x3, comme Nabala Fofana, Daniela Dibanzilua, Samantha Peytour, à tour de rôle les joueuses s’en vont et puis on a eu une joueuse camerounaise, Carine Silatsa, qui a participé à la Coupe d’Afrique des Nations cet été avec le Cameroun. Nous avons donc dû aménager des périodes de repos. Mais sur les profils que j’ai déjà pu voir, ça correspond bien à l’identité recherchée et surtout à la qualité que j’attendais.
Pouvez-vous nous présenter votre groupe pour cette saison ?
Quels jeunes profils seront à suivre cette saison ?
Charlie Girod, qui avait déjà commencé à se montrer l’an dernier et qui réalise une préparation intéressante. Daniela Dibanzilua aussi, puisqu’elle n’a jamais joué en Ligue Féminine 2 et qui est passé directement par La Boulangère Wonderligue, ce qui est un vrai test. Enfin, nos deux jeunes U23, Pauline Perret et Clémence Amélaïse, encore impliquées avec notre équipe de Nationale Féminine 2, progressent bien et nous voulons leur donner leur chance avec le groupe professionnel.
Et concernant les cadres, quel rôle attendez-vous d’elles ?
Nous avons rajeuni l’équipe, donc j’attends des cadres qu’elles apportent sérénité et équilibre. Nous avons ciblé des joueuses expérimentées de La Boulangère Wonderligue, capables de gérer la saison et surtout les matchs couperets.
Quelle identité de jeu souhaitez-vous mettre en place ?
On a cette possibilité de choisir nos joueuses, et les profils de joueuses que l’on va chercher. Ma philosophie ne change pas. C’est d’abord beaucoup d’agressivité des deux côtés du terrain, un collectif bien huilé avec une connexion défensive forte, et en attaque un vrai partage du ballon pour exploiter les forces de chacune.
Quelles sont vos premières impressions sur le groupe durant la préparation ?
Très bonnes. C’est un groupe travailleur, qui a envie de bien faire et de progresser ensemble. L’envie de partager est présente, sur le terrain comme en dehors. Dans l’intensité et l’énergie que nous voulons mettre en place, je pense que le groupe correspond aux attentes. Même si ce n’est que le début, après trois semaines de vie commune, les premières impressions sont très positives.
Quels sont vos objectifs pour cette saison ?
Dans ce championnat, toutes les équipes ont l’ambition de gagner et de viser haut. C’est très homogène : une série de victoires peut vous propulser en haut, une série de défaites peut vous faire glisser vite. L’an dernier, tout s’est joué dans un mouchoir de poche. Donc nos objectifs sont d’abord de prendre les matchs les uns après les autres, en restant ambitieux. Nous avons fini deuxièmes la saison passée, nous voulons rester dans le haut du tableau, mais avec humilité et en continuant à travailler.
Pour démarrer sa saison, Voiron se déplacera sur le parquet de Nice le samedi 27 septembre prochain. Pour consulter le calendrier complet de la saison régulière du PVBC, cliquez ici.