Les Bleues se qualifient pour les quarts au terme d’une journée marathon

Des conditions loin d’être idéales

Ce vendredi, le ciel danois n’a pas épargné les Bleues. Prévu à 10h30, leur premier match a d’abord été repoussé à midi avant d’être à nouveau décalé à 16h. Résultat : deux rencontres disputées coup sur coup, à 17h15 puis 18h15, dans des conditions d’attente et de préparation loin d’être optimales. Pour un quatuor français inédit, l’entrée en matière avait tout d’un piège.

Une entame douloureuse face à l’Azerbaïdjan

Face à l’Azerbaïdjan, renforcé par ses deux Américaines naturalisées, la France a rapidement subi la loi d’une Brianna Fraser surdimensionnée (11 points). Cueillies à froid (0-4), les Bleues ont bien tenté de réagir sous l’impulsion des cadres Marie Mané et Marie-Ève Paget mais la puissance adverse, combinée à de nombreuses fautes a bridé leur retour. Trop timides dans le jeu, les Tricolores ont finalement dû capituler (16-20) face à une équipe azerbaïdjanaise en pleine confiance en ce moment. 

La réaction salvatrice contre l’Ukraine

Pas le temps de gamberger : une heure plus tard, c’est une Ukraine accrocheuse qui se dressait devant les Françaises. Cette fois, le collectif a trouvé son rythme et Yohanna Ewodo a sorti un match majuscule avec 11 points inscrits. Plus justes dans leurs choix, plus agressives en attaque, les Bleues ont imposé leur loi et signé un succès crucial (20-16) qui a redonné le sourire et replacé l’équipe sur de bons rails.

Une qualification méritée et un gros défi en vue

La défaite ukrainienne en fin de journée a scellé le destin du groupe : la France prend la deuxième place et file en quarts de finale. L’adversaire sera de taille : l’Allemagne, championne olympique en titre, victorieuse de la Pologne (19-12) et du Danemark (14-11). Un choc qui promet d’être intense, et où les Bleues devront afficher le même état d’esprit combatif.