Marie-Ève Paget : « Porter le maillot bleu, c’est toujours un honneur »

Contente de revenir en équipe de France ?

Oui, super contente. Ça m’avait manqué. C’est toujours un honneur de porter le maillot bleu, donc très heureuse d’avoir été appelée et de participer à cette compétition.

Comment s’est passé ton été ?

J’ai eu le temps pour moi, mais comme ceux qui me connaissent s’en doutent, je l’ai bien rempli. J’ai participé au circuit national "Superleague 3x3 FFBB" avec l'équipe de Lille'Loko, histoire de préparer cette compétition aussi. Franchement, c’était super, j’ai passé un bel été.

Vous partez avec un quatuor inédit. Comment tu abordes ça ?

Je ne suis pas du tout inquiète parce que, même si c’est une première compétition officielle pour certaines, ce sont des filles qui ont de l’expérience. Elles ont déjà enchaîné les Women’s Series et les stages. Évidemment, c’est un challenge car on a eu peu de temps pour travailler ensemble, mais l’important sera de bien communiquer pour compenser ce manque.

Comment tu te sens physiquement après la reprise avec ton club et ton été bien chargé ?

Plutôt bien ! J’ai bien travaillé cet été, donc je me sens prête. Le 3x3 demande toujours un petit temps d’adaptation, mais je suis en forme et motivée pour donner le meilleur.

Quels objectifs vous fixez-vous pour cette Coupe d’Europe ?

On n’en a pas encore parlé en détail, mais on reste l’Équipe de France, donc une équipe ambitieuse. L’objectif, c’est d’aller le plus loin possible. On va avancer étape par étape, en commençant par l’Azerbaïdjan vendredi.

Quelles peuvent être vos forces dans cette configuration ?

On peut être dangereuses dans beaucoup de secteurs : le post-up, le drive, le tir à deux points. Défensivement aussi, on peut être agressives, et ça fait partie de l’identité de l’équipe de France. Je pense que notre vraie force, c’est cette polyvalence.

Le niveau international du 3x3 féminin s’élève d’année en année. Tu le constates aussi ?

Oui, clairement. Les joueuses accumulent de l’expérience, ce qui tire le niveau vers le haut. De plus en plus d’équipes privées se lancent sur le circuit, avec de nouvelles joueuses de très bon niveau. On voit que certaines nations ont fait un bond en avant en peu de temps. C’est de plus en plus concurrentiel et c’est ce qui rend la discipline passionnante.

Le collectif rentre doucement dans un nouveau cycle olympique, avec un nouveau sélectionneur… comment tu vis cette transition ?

De manière naturelle. Dans notre carrière, on est en constante adaptation : nouveaux clubs, nouvelles coéquipières, nouveaux coachs… Là c’est pareil. Cet été, il y avait la volonté de donner du temps de jeu et de l’expérience à plusieurs joueuses, j'étais donc un peu en retrait. C'est plutôt cool de revenir sur une grande compétition international, maintenant j’attends de voir la suite avec impatience et de voir jusqu’où on peut aller.

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