L’Ukraine s’est imposée comme une valeur sûre du 3x3 féminin. Lors de leurs quatre sorties sur le circuit international « Women’s Series » cette saison, les joueuses ukrainiennes ont atteint trois fois le dernier carré (Bucarest, Oulan-Bator, Vienne). Cette constance témoigne d’un collectif bien rodé, capable de poser des problèmes à n’importe quelle équipe. La France conserve toutefois un certain ascendant dans les confrontations directes, avec cinq victoires consécutives face aux Ukrainiennes, dont un succès 17-11 en phase de poule lors de l’édition 2023 de la Coupe d’Europe. Si les Bleues partent favorites, elles devront rester vigilantes face à une nation qui progresse et qui a l’habitude des grands rendez-vous.
L’Azerbaïdjan est l’une des révélations du circuit féminin ces dernières saisons. Engagé dans une stratégie ambitieuse autour du 3x3 pour les Jeux Olympiques de Paris, le pays a rapidement franchi un cap. Avec l’apport de deux joueuses naturalisées de haut niveau, Arica Carter et Brianna Fraser, et un collectif bien structuré, l’équipe a remporté deux des quatre étapes disputées cette saison, en battant au passage certaines des meilleures nations mondiales. Les Bleues peuvent néanmoins s’appuyer sur leurs précédents face aux Azerbaïdjanaises, avec trois victoires en trois matchs, dont un succès important lors des Jeux de Paris (15-10). L’opposition à Copenhague sera l’occasion de confirmer cette supériorité, mais elle s’annonce plus serrée que jamais face à une équipe en pleine confiance.
Depuis plusieurs années, l’Allemagne fait figure d’équipe montante sur la scène internationale masculine. Demi-finalistes de la Coupe du Monde 2024, les joueurs allemands ont échoué de peu lors du match pour la médaille de bronze, mais ils impressionnent par leur intensité physique et leur régularité. Leur noyau dur est composé en grande partie de spécialistes du 3x3, évoluant ensemble sous les couleurs de Telekom Baskets Bonn, qui s’illustrent régulièrement sur le World Tour. Cette saison, ils ont déjà disputé deux finales de Masters, confirmant leur statut de sérieux prétendants à un premier titre majeur. Les Bleus savent à quoi s’attendre : au Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Debrecen, les Allemands avaient bien failli stopper les Français dans leur route vers Paris.
La Hongrie aborde la Coupe d’Europe avec un profil bien différent. Qualifiés de justesse lors du tournoi de qualification de Bucarest (3 victoires, 2 défaites), les Hongrois présentent une équipe assez jeune – 23 ans de moyenne d’âge – et encore peu expérimentée au plus haut niveau. Actuellement 35e au classement mondial, la Hongrie n’a pas encore de références solides sur la scène internationale, mais profitera d’une préparation idéale grâce au Masters de Debrecen (29-30 août). L’historique entre les deux nations incite à la prudence : la dernière confrontation remonte à 2019, lors de la Coupe d’Europe, et s’était soldée par une victoire hongroise (22-15). Si les Bleus partent logiquement favoris, ce jeune collectif pourrait surprendre par son énergie et son enthousiasme.
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