Les Bleues veulent reprendre le fil d’un palmarès prestigieux
Depuis 2017, l’Équipe de France féminine n’avait jamais connu un été sans médaille dans les grandes compétitions. Vice-championnes d’Europe en titre et 5ᵉ nation mondiale au classement FIBA, les Bleues arrivent à Copenhague en tant que têtes de série numéro 3, derrière les Pays-Bas et l’Espagne. En phase de poule, elles affronteront l’Ukraine (14ᵉ mondiale) et l’Azerbaïdjan, une nation en pleine progression qui avait décroché une qualification historique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 et déjà vainqueur de deux étapes sur le circuit international féminin cette saison. François Brisson, entraîneur de l’équipe, reste confiant : « L’ambition de l’équipe de France féminine 3x3 sur cette Coupe d’Europe est d’aller le plus loin possible. Nous avons les moyens de nous qualifier pour les phases finales et tout reste ouvert sur certains matchs ». L’entraîneur insiste aussi sur le contexte particulier de cette rentrée « la Coupe d’Europe arrive à un moment particulier, car les joueuses reprennent avec leurs clubs 5x5 ». Les Bleues restent donc ambitieuses, malgré une Coupe du Monde frustrante en juin. Brisson croit au potentiel de son groupe : « Nous aurons une équipe compétitive et la préparation sur place nous permettra d’affiner certains points que nous voulons mettre en avant sur le terrain. »
Les Bleus arrivent le couteau entre les dents
Chez les hommes, l’ambition est tout aussi élevée. Les vice-champions olympiques savent qu’ils n’ont plus décroché de médaille européenne depuis 2019. Têtes de série numéro 2, les joueurs de Karim Souchu affronteront la Hongrie, sortie du tournoi qualificatif de Bucarest dans la douleur, et une équipe allemande déjà classée 6ᵉ mondiale. Après une élimination prématurée en phase de poule lors de la Coupe du Monde en Mongolie, la pression est bien présente, mais assumée : « L’objectif est clair : faire une médaille. Nous avons un statut à tenir, mais ce sera difficile. Il n’y a pas de petit match et nos deux rencontres de poule seront déjà de gros tests ». Le sélectionneur tricolore mise sur un groupe solide et expérimenté : « L’équipe sera composée de spécialistes 3x3. Un stage à Bordeaux après le Challenger servira à évaluer la forme de chacun et à finaliser la sélection. »
Une compétition ouverte et imprévisible
Jamais la scène européenne n’a semblé aussi ouverte. Chez les hommes, huit des dix meilleures nations mondiales seront présentes. Côté féminin, l’Espagne et la Suisse ont montré lors de la dernière Coupe du Monde que la hiérarchie pouvait rapidement basculer. Pour François Brisson, cette incertitude peut être un atout : « On estime avoir de réelles chances de faire quelque chose. » Quant à Karim Souchu, il rappelle que « tenir son rang est de plus en plus compliqué » mais que l’équipe « viendra avec l’envie de se battre pour une médaille. Nous devrons arriver avec le couteau entre les dents ». Avec deux groupes relevés et des ambitions fortes, les Bleus et les Bleues savent que rien ne sera facile à Copenhague. Mais ils abordent cette Coupe d’Europe avec détermination, prêts à démontrer une fois de plus que la France reste l’une des grandes nations du 3x3 mondial.
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