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NM1 - Saison 2020-2021

« Ce qui m’a attiré c’est ce club omnisport »

Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet
07/07/2020
Arrivé lors de l’inter-saison au Stade Rochelais, Aymeric Jeanneau, a pris ses fonctions de Général Manager depuis quelques semaines maintenant. Il revient avec nous sur les motivations de sa venue et les ambitions du club pour les saisons à venir.

Comment s’est passée votre arrivée à La Rochelle ? Quel a été le process ?
Je me sentais bien à la SIG Strasbourg, il y avait encore de beaux projets qui se poursuivaient mais j’avais envie d’aller découvrir autre chose, je commençais à m’ouvrir l’esprit, sans faire de recherche particulière mais voilà je voulais voir s’il y avait autre chose qui pouvait se présenter.
Dans cette optique-là, le Stade Rochelais voulait développer la partie basket qu’ils ont depuis 2 ans, et ils cherchaient quelqu’un pour piloter le projet.
Pierre Vénère qui est le DG du rugby est passé par le CDES de Limoges deux promotions avant moi donc on avait eu l’occasion de se connaitre pendant ma formation. On est resté en contact, avec Strasbourg on était venu avec le Directeur Développement visiter les structures de La Rochelle. Et quand ils ont cherché quelqu’un pour développer le basket, Pierre Vénère m’a contacté au moment de Noël dernier, je suis allé rencontrer les dirigeants pour qu’ils me présentent le projet et en sortant de cette discussion j’ai accepté leur proposition.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le projet du Stade Rochelais ?
Ce qui m’a attiré c’est ce club omnisport, la capacité de pouvoir participer à un projet où il y a une grosse structure en place. Pour moi c’est l’occasion de rentrer dans le projet, avec l’ambition de monter et de créer une histoire pour le basket avec le Stade Rochelais. En devenant manager général du club j’ai beaucoup plus de champs d’action que ce que je pouvais avoir à Strasbourg où j’étais essentiellement sur la partie commerciale.

Quel sera votre rôle en tant que Manager Général ?
On peut dire que le GM c’est le directeur général. C’est la partie sportive, c’est la partie développement club, développement de la marque Stade Rochelais à travers le basket. Toutes les fonctions support comme la commercialisation, la billetterie, l’administration, les finances etc, viennent du rugby. Tout est géré par le rugby mais il manquait un point de coordination interne au basket pour faire en sorte que toutes les fonctions puissent s’animer entre elles.

Quels seront les premiers « gros travaux » pour le club ?
La priorité ça a été le projet sportif. On a dû le mettre en place à travers le recrutement d’un nouvel entraineur, le recrutement du staff technique et bien sûr des joueurs. Tout cela s’est fait en collaboration avec le président en place Dominique Salbreux pour le staff et ensuite plus avec l’entraineur sur la partie joueurs.

L’équipe prend forme petit à petit, quels ont été les objectifs pendant la construction de ce groupe ?
Tout d’abord on a dû faire avec le budget dont on dispose, de ce côté-là malgré la situation on a eu une bonne évolution. La création de ce poste de GM a motivé l’ensemble des actionnaires pour s’investir plus dans les partenariats club mais aussi en termes de présence et d’activation de réseau pour continuer de faire évoluer le club. Grâce à cela on a pu construire petit à petit une équipe avec de l’expérience et du caractère. L’évaluation de cette saison 19-20 était que l’équipe manquait de caractère et d’intensité. On a donc décidé de chercher des joueurs d’expérience comme Desmond Quincy Jones, derrière ça a déclenché pas mal d’autre chose pour construire une équipe qui a l’ambition sportive de voir vers le haut et aussi ce caractère et cette intensité qui manquait à l’identité du club.

On parle beaucoup des gros clubs en NM1 comme Tours, Le Havre, Angers, etc… Le club de la Rochelle veut-il s’inviter à la discussion de ces tops écuries dans les années à venir ?
Oui l’objectif est clair : On veut être une équipe qui peut être capable de jouer la montée dans les prochaines saisons avec une équipe compétitive. On sait que chaque année il y a 5 ou 6 clubs qui ambitionnent de monter, donc oui on veut s’inviter dans ce groupe là en étant opportuniste. S’il y a une petite porte qui s’ouvre il va falloir que l’on soit prêt à y aller.
C’est pour cela qu’il nous faut des joueurs de caractère, des joueurs qui savent ce que c’est de jouer une montée. On n’y est pas encore aujourd’hui, il y a encore des différences de budget, donc on ne se bat pas forcément encore avec les mêmes armes. A nous de continuer à développer le club pour le préparer aux divisions supérieures.

Vous êtes issu du monde professionnel avec la SIG Strasbourg, comment percevez-vous la NM1 aujourd’hui ?
Il y a une identité du basket en NM1 que j’ai dû m’approprier, j’ai regardé une quarantaine de matchs de la division. Je devais connaître plus les joueurs, connaitre le style de jeu des entraineurs. C’est une division qui n’est pas évidente à jouer car il y a des joueurs atypiques par rapport à la Jeep Elite, qui ont parfois plus de talent mais moins de qualité athlétique. Il y a différents styles de joueur, certain ont tout juste le niveau de la NM1 mais ont un style de jeu où ils peuvent apporter une mission bien précise, ce qui est moins le cas au haut niveau car il faut être plus polyvalent dans le jeu. Le jeu est un peu plus ouvert aussi.
La différence je dirai est surtout sur le fonctionnement et la structuration des clubs.