"Ce n’était pas du tout attendu par le club" | FFBB

Vous êtes ici

Trophée Coupe de France masculin

"Ce n’était pas du tout attendu par le club"

Gustave Pitet - 19/04/2024
Issu de la même poule de Nationale 2 que son adversaire en finale, Pays de Fougères, Gravenchon et Mathéo Cauwet savourent un voyage à l’Accor Arena que les Normands n’avaient pas prévu.

Avec votre licence AST, vous pouvez jouer pour Rouen (Pro B) et Gravenchon (NM2) : est-ce qu’atteindre la finale du Trophée masculin se ressent aussi intensément quand on est partagé entre deux équipes ?

Oui parce que je suis attaché au coach, c’est lui qui m’a entraîné lorsque j’étais au Pôle espoirs. Le projet était surtout de me donner de la confiance et de me développer puis les résultats qu’on a atteint cette année c’est du bonus, ce n’était pas du tout attendu par le club. C’est également la dernière année de mon coach après 25 ans dans le même club donc je suis content pour moi, content pour le coach et puis pour le club.

Vous avez déjà pu jouer des finales de grandes compétitions en 3x3, est-ce une expérience qui servira pour une finale de 5x5 à Bercy ?

Oui je pense que cette expérience va me servir, sur la gestion du stress, des émotions, de la foule… Ma finale de NM1 l’année dernière m’aidera aussi à visualiser comment ce genre de finale se passe. Je pense que c’est du plus même si je sais que Fougères est une équipe d’habitués de cette finale du Trophée masculin.

Comment le vestiaire se prépare à affronter une équipe habituée à cette finale, en quête du premier triplé du Trophée ?

Nous jouons sans pression depuis le début de l’année. Notre jeu est basé sur peu de systèmes, de l’adresse, donc ça ne change rien pour nous et les entrainements restent les mêmes. J’espère que les gars de l’équipe ne vont pas stresser lors du match même si c’est évident que c’est un événement qui sort de l’habituel.

Gravenchon, Rouen, le 3x3, votre forte activité sur les réseaux sociaux, quand est-ce que vous prenez le temps de souffler ?

(il rigole) Je pense que je suis jeune et que c’est le moment de travailler. Je suis assez hyperactif et j’espère assez travailler pour que je puisse souffler dans quelques années.

Vous êtes supposé jouer le lendemain de la finale, à Antibes avec Rouen, vous accorderez-vous un peu de repos ?

Non je vais faire ce match ! En revanche, nous devons affronter Orléans avec Rouen deux jours avant la finale mais le coach m’a demandé d’être au repos pour éviter que je me blesse.

Vous avez déjà affronté Fougères en championnat avec une victoire partout à domicile, jouer en terrain neutre mais à Bercy changera la donne ?

Oui je pense que ça changera la donne puisqu’à la maison nous avions beaucoup de supporters, chez eux la ferveur est également très forte. Il y aura de la ferveur des deux côtés mais dans une si grande salle, je pense qu’il y aura moins d’impact du public et ce sera vraiment le jeu et voir quelle équipe gère mieux son stress…

Mentalement on arrive à passer de leader offensif à joueur de rôle entre Gravenchon et Rouen ?

Ça va, c’est justement le but de ma licence AST, pour que je puisse tenter des choses que je ne tente pas forcément à Rouen, et qu’au fur et à mesure du temps je puisse tenter de plus en plus de choses à Rouen puisque je les maîtrise à Gravenchon.