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Finales Coupe de France

"On est une équipe de guerriers"

Thomas Puentes - 14/04/2023
Outsider en puissance qui tentera d’aller faire tomber le vainqueur en titre Pays de Fougères, le Beaujolais Basket (NM2) ne cache pas son ambition d’aller au bout à l’image de l’ancien pivot de l’Hermine de Nantes (Pro B) Jérémie Douillet (2,05m, 31 ans).

Après avoir éliminé Metz (103-71) et Avignon-le-Pontet (85-72), vous accédez pour la première fois de l’histoire du club aux Finales de Coupe de France. Quel sentiment éprouvez quand vous regardez dans le rétroviseur ?

J'ai envie de dire, on fait un parcours sans faute puisque c'est sur des manches sèches et on a passé chaque niveau. Avec plus ou moins de difficultés, je pense au match contre la Pontoise où on gagne d'un point, le match d'Avignon qui était assez serré et parfois avec une amplitude plus importante comme contre Metz, où on a déroulé notre basket. On a su prendre chaque étape, chaque match et il nous reste un pour aller chercher cette coupe.

Quand on observe les presse locale, l’émulation autour de cet événement avec les quatre bus réservés pour vous accompagner à Bercy, comment vous percevez tout ça ?

Alors, c'est cinq bus maintenant (rires). C'est hyper positif, cela veut dire qu'il y a des gens qui sont des fers de lance du basket dans le Beaujolais, il y a des gens qui aiment le basket dans le Beaujolais, il y a vraiment une culture qui est là et qui est en attente de pouvoir continuer à se développer. Je pense que cette finale à l'Accor Arena va permettre au Beaujolais de davantage rayonner par son basket un peu plus et de permettre à de jeunes joueurs de pouvoir s'engager et prendre une licence de basket la saison prochaine. Ce serait très positif.

Est-ce que ce trophée est devenu désormais l’objectif n°1 du Beaujolais Basket ?

Aujourd'hui, très clairement. En passant le plateau, cela devient l'objectif à atteindre, c'est de gagner ce prochain match. Maintenant, on est toujours dans la course pour être en playoffs avec nos points gagnés grâce à la Coupe, ça nous permet d'espérer aller peut-être accrocher une place plus haut mais la priorité reste la Coupe de France. Ce sera un bel événement qui permettra de continuer à fédérer le basket dans le Beaujolais.

Si on fait un peu d’histoire, l’Accor Arena, c’est un peu une histoire de famille. Votre père (David Douillet), en octobre 1997 devenait champion du monde de judo dans la catégorie poids lourd dans la même enceinte. Est-ce que le fait de venir dans cette salle et de, on vous le souhaite, gagner aurait une saveur particulière ?

Oui, complétement. Moi j'ai quelques petits souvenirs de venir au Palais Omnisports de Paris-Bercy à l'époque, ça reste un peu flou parce que j'avais 6-7 ans à l'époque et puis c'est pas du tout le même niveau, c'est pas du tout le même type de compétition mais ça reste un match ou un combat qui s'est fait dans une enceinte faite pour le spectacle pour le sport. C'est vrai que ce serait top, un vrai bon moment et je vais tout faire, mes coéquipiers aussi pour gagner ce match.

Vous arrivez dans un rôle d’outsider face au vainqueur en titre ? Qu’est-ce qui fera la différence selon vous ?

C'est sûr qu'ils peuvent avoir un peu plus d'expérience que nous sur cette compétition. Ils ont déjà connu l'Accor Arena, c'est sûr que ça peut jouer. Après, nous, on est une équipe de guerriers quoi, on aime ce côté adrénaline, ce côté match couperet. C'est ce qui nous animé sur chaque tour, c'est le fait de se dire "En un match, tout peut se passer" et que c'est celui qui serait le mieux préparé qui ira au bout. Le mieux préparé dans sa tête, physiquement et qui imposera son basket. Même si on nous met dans cette catégorie d'outsider, on a toutes nos chances. Sur une manche sèche, on a toutes nos chances.