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Match des Champions - LNB

Le Paris-Levallois domine Nanterre

26/09/2013
Le Paris-Levallois s'est adjugé le premier trophée de la saison, en remportant le Match des champions non sans s'être fait un peu peur (81-72) face à une équipe de Nanterre, engagée en Euroleague loin d'être prête et même inquiétante par instants, mercredi à Mouilleron-le-Captif

La soirée avait été parfaitement lancée par un match de gala avec Tony Parker, le meneur de l'équipe de France devenue championne d'Europe dimanche, que la Ligue nationale (LNB) avait eu l'heureuse idée d'associer à cet événement.

Après ce rendez-vous festif, qui a encore permis au meneur tricolore de mesurer sa popularité, on est passé aux choses sérieuses avec le match opposant Nanterre, le champion de France 2013, au Paris-Levallois, le vainqueur de la dernière Coupe de France.

Très vite, il est apparu que les deux équipes n'évoluaient pas pour l'instant sur la même planète. Nanterre, qui avait écrit une superbe histoire la saison passée, en étant remportant son premier titre nationale malgré des moyens très réduits, a fait peur à voir pendant vingt minutes.

La JSFN a renouvelé une grande partie de son équipe, ne conservant que six des champions de France. Et il est très clair que les nouveaux, à commencer par Mouhammadou Jaiteh, 18 ans, le meilleur joueur (MVP) de ProB l'an passé, ne sont pas pour l'heure au niveau.

Les Nanterriens ont d'abord été complètement dépassés dans l'intensité physique. Ils ont tout de même réussi à limiter la casse, en retrouvant un peu de combativité en seconde période, quand Paris a semblé moins concentré et concerné.

Mais ce qu'ont montré les Nanterriens pendant la première période n'a rien de rassurant. Ils ont sombré défensivement, avec un secteur intérieur en grosse difficulté face à Sean May (18 points, 8 rebonds), malgré les efforts de Johan Passave-Ducteil.

En attaque, le manque de cohésion et de maîtrise tactique des banlieusards, qui n'ont pas retrouvé l'adresse folle qui les avait caractérisés tout au long des play-offs en juin, a aussi été évident.

La jeunesse et le manque de maturité de l'effectif nanterrien, qui bénéficiera cependant bientôt du renfort de l'intérieur international Ali Traoré, a de quoi inquiéter. D'autant que la JSFN représentera la France en Euroligue, où elle croisera des équipes bien supérieures à Paris.

Paris, qui décroche son premier Trophée des champions et succède à Limoges au palmarès, a pour sa part montré deux visages : l'un solide et conquérant pendant les vingt premières minutes, l'autre manquant de sérénité par la suite.

Après avoir mené de 20 points (52-32, 21e), Paris n'aurait jamais dû laisser revenir dans la partie des Nanterriens alors en plein désarroi. Mais les Parisiens ont connu un gros passage à vide dans le troisième quart-temps.

Il avait fallu quelques minutes à peine pour prendre la mesure des difficultés de Nanterre, balayé dans l'impact physique. Après le premier quart-temps (26-17), Paris s'était déjà envolé, plusieurs paniers faciles lui permettant de faire grimper son pourcentage d'adresse (62%).

Les Nanterriens ont heureusement pu compter sur un Will Daniels en verve (17 pts, 5 rds) pour éviter de toucher le fond. A la pause (50-32), le public vendéen avait peu de raisons de s'enthousiasmer.

Plus cohérent en défense et avec une adresse extérieure retrouvée, Nanterre lui en a donné un peu plus au retour sur le parquet. La JSF est revenu à -6 (67-73, 36e) pour entretenir un semblant de suspense. Mais Paris a finalement réussi à confirmer sa nette supériorité.

Source : AFP - Cyril Belaud sur place à Mouilleron-le-Captif

 

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