"J'espère monter en puissance"

Je pense qu'on s'en rapproche. Je trouve que nos deux matchs contre Lyon étaient très bons aussi même si le score final ne reflète pas la qualité de jeu que l'on a pu fournir. On éclate un peu dans les dernières minutes. C'est sûr que contre Basket Landes on peut vraiment le référencer en match top niveau cette saison parce que ça a vraiment été bien dans tous les aspects du jeu, surtout en première mi-temps. Il ne faut pas oublier qu'on est à +26 à la pause et que Basket Landes a fait une très grosse deuxième mi-temps (80-77 au final). C'est de bon augure, très positif, il faut vraiment travailler autour de ce match-là.

 

Oui je pense. Comme tout le monde a pu le voir, on a eu une première partie de saison mouvementée avec des blessures dont la mienne, celle de Coline Franchelin qui nous fait beaucoup de mal. Avec Amel Bouderra, elles avaient trouvé un bel équilibre à la mène, elles étaient très complémentaires. On sent que la blessure de Coline a impacté le groupe. Les saisons se répètent un peu malheureusement. On a dû intégrer des joueuses en cours de saison comme après la trêve de décembre avec Ornella Bankolé, Agnes Studer et Ziomara Morrison. C'est dur de bâtir un collectif et un jeu stables dans ces conditions mais là on sent qu'on commence à construire quelque chose de solide. Il faut continuer à travailler dans cette direction.

 

Vers le haut ! Franchement tout le monde va dans cette direction. C'est un championnat qui est très relevé et peux basculer dans le vert comme dans le rouge très rapidement. Tous les matchs sont importants sachant que chaque week-end il y a des surprises, le classement et les favoris ne sont pas toujours respectés. On regarde vers le haut, objectif playoffs.

 

On a fait le choix de faire ma rééducation à Lyon dans des structures que je ne pouvais pas avoir à Charleville-Mézières. J'ai mon conjoint et ma belle-famille sur Lyon donc quand on a une longue période d'arrêt, c'est important de pouvoir souffler mentalement, de prendre un peu de recul et de sortir du quotidien de basketteuse professionnelle. Je suis retournée à Charleville quelque fois mais c'est difficile car les filles s'entraînent, voyagent, sont concentrées dans leur saison alors que tu es sur le côté. Ce n'est pas évident de le vivre en interne et c'est pour ça qu'on a choisi avec le staff que j'intègre cette structure à Lyon. 

 

Il s'est fait de manière très fluide parce que tout le travail fait en amont, rééducation, réathlétisation, fait que je me sentais très bien sur le terrain. J'ai senti qu'il fallait quelques matchs d'adaptation pour retrouver du rythme et des automatismes. Je suis contente car, d'une part, physiquement je me sens mieux et c'était l'objectif et, d'autre part, je peux déjà impacter le jeu pour apporter à Charleville ce qui important pour moi. Je suis très satisafaite et j'espère monter en puissance jusqu'à la fin de saison.