3 questions à … | FFBB

Vous êtes ici

Amicale des Internationaux

3 questions à …

Anne Seigner - 05/05/2011
Régulièrement l'Amicale des Internationaux proposera sur son site internet de petites interviews d'anciens joueurs ou joueuses, entraineurs ou même dirigeants, l'occasion de revivre quelques anecdotes et grands moments qui ont marqué notre sport. Aujourd’hui, on a rendez-vous avec le Président de l’UCPB, Jean-Pierre Goisbault.

JEAN-PIERRE GOISBAULT
Né le 22 janvier 1943
1.88 m - Ailier
38 sélections – 94 points
Ancien Président du Mans Sarthe Basket de 2003-2008
Président de l’UCPB (Union Nationale des Clubs Professionnels de Basket)

Ton meilleur souvenir international ?
Ma première sélection, en 1961. Comme dans la chanson de Dalida, je venais d’avoir 18 ans… C’était le championnat d’Europe à Belgrade… et la guerre d’Algérie. Quatre gars de l’Equipe de France étaient là-bas sous les drapeaux, et pas question que l’armée les lâche pour une compétition sportive.
Le sélectionneur a donc pris 4 petits jeunes, dont moi, qui se sont retrouvés du jour au lendemain aux côtés de leurs idoles, Henri Grange, Maximre Dorigo, Jean-Paul Beugnot. J’étais là, et les circonstances m’importaient peu !

Le pire souvenir ?
Ne pas avoir été sélectionné pour le Championnat du Monde 1963 au Brésil, non pas sur ma valeur mais pour des raisons extra sportives. Cela a motivé une protestation officielle des « cadres » de l’équipe auprès de Robert Busnel, mais je suis resté quand même en rade ! Je n’ai jamais eu le plaisir de jouer au petit Maracana, et la France a terminé 5e, ce qui attise encore plus mes regrets…

Le plus insolite, ou le plus drôle ?
A Abidjan, en 1961, lors des Jeux de l’Amitié. En récompense de ses exploits passés (en clair, la 4e place au Championnat d’Europe) c’est la « grande » équipe de France qui y a participé. L’écart avec les autres sélections était énorme : pour les gens, nous étions la dream team avant la dream team !
Ce furent 10 jours de fête qui se terminèrent, le 31 décembre au soir, par une nuit hallucinante dans une boîte de nuit tenue par le lieutenant d’un gangster très célèbre à l’époque, au milieu de clients et de «clientes » qui n’avaient que des rapports assez lointains avec le sport !

Tags: