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Amicale des Internationaux

3 questions à Jacques Cachemire

16/11/2011
Régulièrement l'Amicale des Internationaux propose sur son site internet de petites interviews d'anciens joueurs ou joueuses, entraineurs ou même dirigeants, l'occasion de revivre quelques anecdotes et grands moments qui ont marqué notre sport. Aujourd'hui, c'est Jacques Cachemire qui répond aux questions à Jean-Marie Jouaret.

Jacques Cachemire
1m97 - Intérieur

250 sélections - 2837 points - Record 34 points
1ère sélection : Le 19 septembre 1969 à Madrid contre l'Espagne
Dernière sélection : Le 4 juin 1983 à Nantes contre Israël
 
Quel est ton meilleur souvenir international ?
Désolé, mais aucun en particulier. J'ai un tempérament qui fait que j'ai apprécié et continue à apprécier tous les bons moments de la vie et de la carrière, mais en même temps je les trouve assez... "normaux". Donc j'ai aimé beaucoup de moments, mais, avec le recul, aucun qui ressort vraiment.
 
Le pire ?
Là, il y en aura deux :
Premier, le jour où j'ai dû arrêter ma carrière nationale et internationale, en 1985, après le Championnat d'Europe à Nantes, à 36 ans seulement. Ça fait jeune, pour prendre sa retraite !
Deuxième, en 1976, en tournée en Amérique du Sud avec l'Equipe de France avec Pierre Dao, je ne me souviens plus où exactement, un match contre l'équipe olympique Américaine, la dream team de l'époque. Nous avons remonté 15 points à la fin, et perdu de 2 seulement. Le responsable de l'équipe avait oublié les maillots dans sa chambre d'hôtel, très loin de la salle, et nous avons joué avec ceux du club local. Les gosses, qui rêvaient de voir leur équipe, leur maillot, battre les Yankees, étaient largement aussi déçus que nous. Certains même en pleuraient, et ce chagrin m'a vraiment remué.
 
Le plus drôle ?
En 1975, en stage avec l'équipe de France dans la vieille salle pourrie au fond de l'INS (aujourd'hui INSEP) qui rappellera de bons souvenirs à beaucoup... Pendant un match d'entraînement, je prends appel pour dunker (à l'époque on disait smasher) et le plancher s'est effondré ! Ma jambe est passé au travers, j'avais trois belles échardes plantées dedans, mais sans gravité quand même.
L'histoire n'est pas finie : l'INS a alors liquidé son budget travaux de l'année et refait entièrement le plancher... que l'équipe de France a inauguré quelques mois plus tard pour un autre stage. Je smashe... Aucun problème à l'appel, mais cette fois-ci j'ai explosé le cercle et le plexiglass (tout était rigide à l'époque, pas question de s'y suspendre comme aujourd'hui). Il y avait du verre dans toute la salle ! L'INS et moi, c'est un peu je t'aime, moi non plus...

Jean-Marie Jouaret

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