"S’autoriser à rêver plus grand"

 

Ce bilan, c’était un objectif. Dès la reprise, on voulait remporter au moins trois matches avant la fenêtre internationale de novembre. Et c’est ce qu’on a fait. Le coach était plutôt satisfait de nos performances. Ça reste donc très positif.

 

 

Notre attaque est un véritable point fort. On marque beaucoup de points et l’adresse est très bonne jusque-là (43.4 % aux tirs, 50.4 % à deux points). Mais ce n’est pas la seule explication de notre bon début de saison. On est une équipe de battantes. Parfois, on commence mal nos matches, mais on a le mérite de ne jamais abandonner et de trouver des ressources pour inverser la tendance. On a aussi créé beaucoup d’automatismes entre nous. C’est un tout.

 

 

C’est clair que c’est quelque chose d’important. Par rapport à d’autres équipes, on était surement en avance, en arrivant prêtes dès le départ. Beaucoup de joueuses se connaissaient déjà. Au niveau du staff, c’est la même chose. On a cru au projet qu’il a mis en place et ça nous a réussi avec notre titre de LF2. Il y a une vraie relation de confiance qui s’est installée par rapport à l’an dernier.  

 

 

Le plus important, c’est de progresser défensivement. On marque beaucoup, mais on encaisse aussi énormément. Surtout que l’an dernier, on était la meilleure défense de LF2. Dans des matches où l'adresse nous manquera, limiter les attaques adverses sera primordial pour potentiellement gagner ces rencontres-là. On a encore beaucoup de boulot, avec une équipe assez jeune. Mais on se donne les moyens de performer. Si on arrive à resserrer cette défense, ça peut être très encourageant pour la suite du championnat.

 

 

Il reste l'objectif principal, mais on veut s’autoriser à rêver plus grand. On ne veut pas rester l’équipe promue qui ne joue que pour le maintien dans l’esprit des gens. Si les choses se passent bien, on peut sans doute jouer les playoffs. En plus, ça rajoute une motivation supplémentaire. Donc pourquoi pas.

 

 

Mon rôle a clairement évolué, il est beaucoup plus important. Je suis une ancienne joueuse de Charnay malgré mon jeune âge de 23 ans (rires). Avec les années, j’ai pu créer une relation de confiance avec le coach et je suis désormais capitaine. Je suis « le relais » entre le coach et le terrain. Je sais qu’il faut que j’organise l’équipe et que je mette les filles dans les meilleures conditions possibles. J’ai beaucoup de temps de jeu sur le poste 1, j’apprends encore énormément.

 

 

Après trois semaines sans matches, on se remet dans le bain tout de suite. On sait que ce sera un match très compliqué. Il va nous permettre d’évoluer, de mettre en place de nouvelles choses et de progresser individuellement. Mais en tout cas, chaque match est prenable et on va évidemment le jouer à fond. Même chose en Coupe de France contre Bourges début décembre. On joue devant notre public, les gens aiment voir des équipes du haut de tableau. Ce sera deux belles oppositions. De toute façon, quand on fait ce métier, on veut gagner tous les matches. On va les aborder très sérieusement et on verra bien ce qu’il se passera.