Russie – France : 73-69  (16-22, 21-12, 12-12, 24-23)
Arbitres : MM. Rems, Nuran et Solemezoglu

Dans ce premier quart, les Bleus pratiquent une défense qui colle plus à leur style. En encaissant 16 points en dix minutes, ils sont sur des bases plus « tricolores ». Sous l’impulsion d’un Boris Diaw, transcendé par son opposition avec Andrei Kirilenko, le nouvel ailier des Phoenix Suns signe l’un des plus beaux « dunks » du tournoi, marque 9 points en 10 minutes et réussi à stopper la star russe.
En seconde période, les Français subissent le retour des Russes et encaissent un terrible 12-2, (28-24) en 4 minutes. Jérôme Schmitt subit la puissance des intérieurs et Claude Bergeaud fait tourner son effectif pour effectuer les derniers tests (-7, 33-26, 15ème ). Le retour de Boris Diaw (13 points à la mi-temps) et Tony Parker sonne un premier « come back » (33-32, 18ème ). Jérôme Schmitt s’est mis dans le rythme et marque 4 points importants dans cette période délicate terminée (perdue 21-12) sur le score de 37 à 34.
A la reprise les joueurs de Bergeaud semblent plus concentrés en défense et ne veulent pas laisser le doute sur leurs intentions. Mais les efforts des Bleus sont annihilés par les pertes de balles trop nombreuses (21 au total). Les deux formations se tiennent, mais la Russie garde l’avantage acquis en deuxième période : -3 (49-46). Monya score 10 des 12 points de son équipe et Khryapa sort pour 5 fautes. Boris Diaw pose toujours autant de problème à la défense russe et Florent Pietrus assure à l’intérieur.
Dans le dernier quart Tony Parker (6 points de suite) associé à Antoine Rigaudeau relance la machine Tricolore (51-52). Savrasenko commence à peser de tout son poids dans la raquette des Bleus et Florent Pietrus se démène de bout en bout pour résister et porter haut la défense française. Puis c’est au tour de Holden de faire le show, après être sorti des griffes défensives de Mickaël Pietrus resté sur le banc, en marquant 10 points consécutifs (64-61, 37ème ). Mais Rigaudeau et Gelabale à 6m25 font tenir les Bleus (64-64). Kirilenko à 2 minutes du terme, prend le match pour lui, et marque 7 points de rang (71-66, 39ème). Les Bleus restent derrière et terminent à 4 longueurs sur un dernier panier à trois points de Gelabale : 73-69.

RUSSIE
Anton Ponkrashov 0, J.R. Holden 16, Fedor Likholitov 3, Ivanov Andrey NPJ, Nikita Morgunov 2, Petr Samoylenko 0, Victor Khryapa 13, Zakhar Pashutin 2, Sergey Monya 17, Andrei Kirilenko 13, Vladimir Dyachok 0, Aleksey Savrasenko 7.
Entraîneur : Sergei Babkov

FRANCE
Frédéric Fauthoux NPJ, Mickaël Gelabale 13, Antoine Rigaudeau 3, Mamoutou Diarra NPJ, Mickaël Pietrus 3, Tony Parker 10, Alain Digbeu 0, Florent Pietrus 15, Jérôme Schmitt 4, Boris Diaw 17, Vincent Masingue 4, Sacha Giffa 0.
Entraîneur : Claude Bergeaud

Réactions
Claude Bergeaud
« Notre défense est meilleure ce soir, l’intensité a toujours été bonne depuis le début de la préparation. Mais très sincèrement notre gestion offensive a été très bonne, ce qui a empêché nos adversaires de développer son jeu rapide parce qu’on est en place et on installe un bon équilibre défensif. On est encore au dessus au niveau du rebond (27-37) mais il nous manque des tirs à la fin, notamment à 3 points ou nous pêchons, car ce 3 sur 21 me rappelle celui face à la Lituanie en demi finale à Stockholm en 2003. Il y a du progrès sur les rotations mais le jeu des Russes est moins basé sur les pivots qu’a pu l’être celui des Espagnols ou des Turcs. Je pense que nous sommes en progrès, mais maintenant on ne gagne pas. J’ai envie d’avancer petit à petit, mais le doute n’y est pas. On a connu de tout dans le basket français des préparations idylliques et des ratés ensuite, on découvre ce type de préparation dure, on verra ce que cela peut donner. On perd beaucoup de balles et surtout sur jeu rapide, on a « vendangé » un maximum et il faut travailler et se concentrer pour arriver ensemble à effacer ces petits détails qui nous gâche parfois un peu les matches. Florent a été extraordinaire, il a été un leader défensif, tel Jim Bilba à la grande époque avec un travail de l’ombre extra. Demain on joue une équipe très très difficile on verra, il faut continuer à jouer des matches difficile. »

Florent Pietrus
« On apprend à se connaître et à jouer ensemble. Qu’il n’y ait pas de résultat au début c’est normal ce sont et ça reste des matches de préparation, alors on se prépare. Quand tout le monde est au diapason et que tout le monde va dans le même sens c’est plus facile et si ce soir je suis le leader défensif et bien tant mieux. J’ai pas attendu Kirilenko pour commencer à défendre, il fallait prendre moins de points que lors des derniers matches. Le jour « J » se sera le 6 septembre au début de l’Euro et nous gardons confiance. »

Antoine Rigaudeau
« Prendre moins de points est un bon signe. On prend des paniers sur la fin, sur des situations de jeu difficiles qui font pencher le match pour les Russes. Je crois qu’il y a un mieux dans nos prestations et pour moi c’est la preuve qu’on progresse. On cherche encore des petits réglages qui vont nous permettre de gagner des matches et l’envie qu’on a depuis l’Alpe d’Huez de progresser ensemble est toujours là, c’est quelque chose de très important. »

Tony Parker
« Je pense qu’en équipe nous avons réalisé notre meilleur match collectivement depuis le début de la préparation. Nous avons eu beaucoup de position de shoots ouverts, on a pas mis dedans, on fait 3 sur 21, (à 3 pts) ça arrive ! Mais on a déjà fait beaucoup de progrès, on prend 20 points de moins, par rapport aux trois derniers matches qu’on a fait. »

Serbie-Monténégro – Slovénie : 82-83 (17-13, 19-27, 19-21, 27-22)
Arbitres : Chantal Julien, et MM. Keseratar et Sahin.

C’est une victoire sur le fil qu’a remporté la Slovénie face à la Serbie-Monténégro. Les joueurs d’Ales Pipan ont fait encore étalage de leur régularité et éliminent ainsi des demi-finales du tournoi la Serbie-Monténégro. C’est Erazem Lorbek  (12 points) qui a réussi le coup de maître de marquer le panier de la victoire à 10 secondes de la fin de la partie à trois points et avec la faute afin de prendre un petit point d’avance suffisant pour remporter la partie et du coup éliminer les organisateurs du championnat d’Europe 2005… Pourtant la Slovénie s’était détachée dès le second quart en prenant 4 points d’avance, puis près de 10 dans le milieu du 3ème quart-temps. Mais les coéquipiers de Dejan Bodiroga (18 points, 6 sur 11 à 3 points) se ressaisissent dans les 10 dernières minutes et passent devant à 35 secondes du terme… mais la fin, Lorbek ne la voyait pas ainsi.

SERBIE-MONTENEGRO
Dejan Bodiroga 18, Aleksandar Pavlovic 4, Vule Avdalovic 5, Vladimir Radmanovic 4, Igor Rakocevic 19, Bojan Popovic NPJ, Marko Jaric 12, Zeljko Rebraca NPJ, Nenad Krstic 12, Dejan Milojevic 7, Darko Milicic 0, Milan Gurovic 1.
Entraîneur : Sasha Obradovic

SLOVENIE
Goran Jurak 8, Jaka Lakovic 7, Aleksandar Capin 3, Sani Becirovic 13, Radoslav Nesterovic 4, Beno Udrih 13, Erazem Lorbek 12, Nebojsa Joksimovic 0, Marko Milic 4, Marko Maravic 8, Uros Slokar 0, Primoz Brezec 11.
Entraîneur : Ales Pipan

Sylvie GRUSZCZYNSKI de passage…
Après avoir rencontré les joueuses de l’Equipe de France féminine à l’aéroport d’Istanbul il y a un peu plus d’une semaine, la jeune meneuse de Valenciennes, championne d’Europe cet été avec l’Equipe de France des vingt et moins, Sylvie Gruszczynski, est venu jeter un petit coup d’œil à l’entraînement des Bleus jeudi matin à Istanbul. La meneuse actuellement en vacances chez une amie turque, rencontrée lors de l’Euro des 20 ans et moins, cet été, et profite de ces derniers jours de répit avant de reprendre l’entraînement avec Valenciennes dès lundi. Il est sûr que la jeune demoiselle va découvrir un certain changement de climat entre les bords du Bosphore et ceux de l’Escaut.

Programme
16h15 : France – Serbie Monténégro
18h30 : Russie – Italie
20h45 : Turquie – Slovénie

Sur place à Istanbul (Turquie), Fabrice Canet (FFBB)

Turquie – France : 93 – 85 (16-18, 26-18, 20-26, 31-23)
Salle : Abdi Ipekçi Arena – 4 500 spectateurs
Arbitres : Chantal Julien (Fr), Kesaratar et Sahin.

En l’absence de Vincent Masingue, touché au mollet gauche et Cyril Julian au mollet droit, c’est Jérôme Schmitt qui pour sa 4ème sélection « France » entre en quialité de pivot dans le cinq de départ. Claude Bergeaud qui a décidé d’entamer la partie avec ses deux meneurs sur le terrain réussi à donner du rythme aux Bleus. Tony Parker adroit à trois points (2 sur 3 en première mi-temps) et Antoine Rigaudeau, bien en jambes, donnent le tempo aux Français contrairement au sentiment perçu en Espagne. Les deux formations se tiennent, dans une salle au trois quart plein, 7-7 (3ème ), 9-9 (5ème ), 11-11 (7ème ), 13-13 (8ème ), puis 16-18 à la fin du premier quart sur un tir primé de T.P..
Dans le second quart, les deux équipes se suivent toujours. A la 13ème minute sur un panier plus faute de Rigaudeau les Tricolores prennent 4 petits points d’avance (29-33). Mais s’est sans compter sur la réaction des turques avec Kutluay et Turkoglu qui reviennent et passent devant à la pause (42-36).
Au retour des vestiaires l’écart se stabilise. Mickaël Pietrus ne semble pas dedans un peu perdu par la défense de zone proposé par les Turcs. L’autre Mickaël (Gelabale) confirme son statut de « bonne surprise » de cette préparation en assurant un tir à trois points important pour ne pas décrocher (50-46, 24ème ). Sous l’impulsion de Tony Parker et Boris Diaw les Bleus reviennent à un point à la fin du 3ème quart : 64-63.
Comme face aux espagnols, les dernières dix minutes ne permettent pas aux Français d’inverser la tendance qui se dessine. Ils vont encaisser trop de points (31 en 10 minutes) sous l’impulsion d’un Turkoglu de feu, innarétable, qui offre 6 longueurs d’avance aux siens à 3 minutes du terme (75-69), un écart que les coéquipiers de Rigaudeau ne parviendront jamais à réduire. Score final : 93 – 85.

TURQUIE
Ermal Kurtoglu 6, Kaya Peker 6, Ender Arslan 2, Cenk Akyol NPJ, Reha Öz NPJ, Baris Ermis NPJ, Kerem Tunceri 12, Kerem Gönlüm 2, Fatih Solak NPJ, Serkan Erdogan 13, Mirsad Turkcan 12, Hidayet Türkoglu 17, Ibrahim Kutluay 11, Mehmet Okur 12, Cem Dinç NPJ, Hüseyin Demiralp NPJ.
Entraîneur : Bogdan Tanjevic

FRANCE
Frédéric Fauthoux NPJ, Mickaël Gelabale 11, Antoine Rigaudeau 7, Mamoutou Diarra NPJ, Mickaël Pietrus 6, Tony Parker 24, Alain Digbeu 0, Florent Pietrus 6, Jérôme Schmitt 6, Boris Diaw 25, Claude Marquis 0, Sacha Giffa NPJ.
Entraîneur : Claude Bergeaud

Réactions :
Claude Bergeaud
« Ce match a été un peu plus tenu que ceux réalisés en Espagne. Tony a été exceptionnel, notamment au niveau du tir à trois points (5 sur 7 à 3 points). On pensait avoir été dominé au rebond, ça n’est pas le cas, mais à un moment donné on prend un peu de tout, aussi bien du panier à trois points que du panier intérieur et cela nous a mis en difficulté. Ça se joue sur de petites choses et il nous manque ces petites choses qui font la différence, comme par exemple quelques rotations avec nos intérieurs suite aux absences de Cyril (Julian) et Vincent (Masingue). Nous avons terminé la rencontre fatigué mentalement et physiquement à mon sens ce qui explique aussi le nombre de points encaissés par manque d’habitude dans nos rotations défensives. Jérôme Schmitt a fait de bonnes choses et sur des petits moments il peut nous apporter une rotation sérieuse. Il faudra aussi dans notre approche des rencontres que nous puissions jouer avec deux arrières, car dans le basket moderne ç a se fait de plus en plus. C’est vrai que nous prenons encore plus de 90 points. Cette fois-ci c’est à l’intérieur alors que face à l’Espagne c’était les paniers à trois points puis les lancers-francs. Il faut continuer à travailler pour acquérir ces automatismes défensifs. »

Tony Parker
« Je suis assez satisfait de ce match, même si je n'aime pas perdre, je déteste ça d'ailleurs, mais nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes un groupe jeune en terme d’expérience et nous devons vraiment jouer ensemble des matches comme celui-là pour progresser. Notre objectif c’est d’être prêt pour le championnat d’Europe. »

Jérôme Schmitt
« J’ai gardé le même état d’esprit aussi bien en match qu’à l’entraînement c’est à dire donner le meilleur de moi même dès que je peux sur le terrain. Quand je rentre je ne fais pas trop de complexe car je ne connais pas trop les joueurs contre qui je joue, je les ai jamais vu, à part à la télé pour certains, donc je ne me pose pas de question et par conséquent mon envie et ma détermination prennent le pas sur la différence de notoriété et/ou de taille. »

Boris Diaw
« Je savais que par l’absence de Cyril (Julian) et Vinent (Masingue) j’allais passer pas mal de temps à l’intérieur ce soir. En face la présence d’Okur et de Turkçan qui aiment s’écarter du panier prédisait de bons « match up » (duels) J’ai essayé de faire de mon mieux. Le plus délicat dans ce type de changement de poste c’est de connaître les systèmes à toutes les positions et aussi de défendre sur différents types de joueurs et donc avoir les bons réflexes. On vient de perdre un peu comme les deux matches face à l’Espagne dans les dernières minutes et c’est rassurant on a pas pris de grosses « tôles » mais c’est défensivement qu’on doit prendre nos marques pour encaisser moins de points car on sait qu’individuellement on sait défendre dur ! »  

Slovénie – Italie : 85 – 68 (19-24, 22-19, 24-14, 20-11)
Arbitres : Sutolovic, Ankarali, Nuran

Les Italiens ont tenu une mi-temps (41-43) face à la rigueur du jeu Slovène. Emmenée par le duo Lakovic-Udrih (34 pts à eux deux) et un Brezec très efficace (16 pts), la sélection Slovène remporte cette première rencontre de l’Efes Pilsen Istanbul World Cup. L’adresse des Slovènes derrière les 6,25 m a été redoutable : 5 sur 9 (56%) grâce à des positions claires amenées par un jeu de passe déjà léché.

SLOVENIE
Goran Jurak 0, Jaka Lakovic 15, Aleksandar Capin 0, Sani Becirovic 11, Radoslav Nesterovic 2, Beno Udrih 19, Erazem Lorbek 4, Nebojsa Joksimovic 0, Marko Milic 2, Marko Maravic 7, Uros Slokar 9, Primoz Brezec 16
Entraîneur : Ales Pipan

ITALIE
Dante Calabria 5, Gianluca Basile 6, Giacomo Galanda 0, Matteo Soragna 8, Denis Marconato 4, Gianmarco Pozzecco 3, Alex Righetti 5, Angelo Gigli 2, Massimo Bulleri 14, Marco Mordante 2, Roberto Chiacig 14, Stefano Mancinelli 5.
Entraîneur : Carlo Recalcati

Sur place à Istanbul (Turquie), Fabrice Canet (FFBB)

Espagne – France : 94-88  (23-21, 20-25, 23-17, 28-25)
Alicante (Espagne) – Dimanche 28 août 2005 – Centro de Tecnificacion
Arbitres : MM. Perez, Garcia et Zamora.

On peut dire que lors de ce premier quart, les Bleus s’en tirent bien avec 2 petits points de retard (23-21). Les coéquipiers de Tony Parker subissent d’entrée le rythme des Espagnols et encaissent un 12-5 douloureux en quatre minutes. Si les fautes pleuvent, les Français ne perdent pas pied, et c’est Cyril Julian qui tire bien son épingle du jeu en scorant 6 points de suite et permettant aux siens de ne pas couler (15-13, 6ème ). Garbajosa, qui avait été sonné dès le premier rebond revient et marque d’entrée à trois points offrant 7 longueurs d’avance aux siens (23-16). Mais Mickaël Pietrus et Antoine Rigaudeau serrent les dents et font revenir les Bleus par des systèmes appliqués et de l’adresse extérieure.

En seconde période la doublette fait de nouveau parler la poudre avec deux tirs à trois points (26-27). Mais Jorge Garbajosa s’amuse à faire tourner la tête des intérieurs Tricolores qui font faute sur faute sur l’expérimenté intérieur ibère, obligeant Claude Bergeaud à faire tourner son effectif. Les Espagnols et les Français se tiennent et ne lâchent rien (35-35, 17ème ). Comme la veille les Bleus passent devant à la pause (43-46) mais comptent 10 fautes de plus au compteur que leurs homologues espagnols (8 fautes à 18 !)

Au retour des vestiaires, Cabezas, qui entre pour la première fois fait mal. Il donne de bons ballons et score 5 points de suite donnant 6 points d’avance aux siens (53-47). Les Français tiennent avec Rigaudeau, Parker et Gelabale qui sur un dunk ligne de fond permet de revenir à trois longueurs (66-63).

Le dernier quart-temps, toujours aussi âpre, voit l’Espagne se détacher nettement sur un panier de Garbajosa à 6 minutes du terme (78-68) . Mais Gelabale toujours aussi fluide ramène la France à 79-77, puis Parker l'imite, 83-81 quelques instants plus tard. Mais cela ne suffira pas, il reste moins de quatre minutes à jouer et une faute antisportive de Mickaël Pietrus sur Garbajosa suivi d’une faute technique au banc tricolore va définitivement faire basculer la rencontre (89-81). Jusqu’au bout les Bleus se battent et tentent de réciter leurs gammes avec plus ou moins de bonheur. Mickaël Pietrus régale alors l’assistance d’un magnifique alley-oop sur un caviar de T.P. et termine meilleur marqueur de la rencontre (record en sélection) avec 23 points. Mais cette belle prestation ne suffira pas et les Bleus devront encore travailler pour voir leurs efforts se concrétiser en victoires. Score final : 94-88.

A noter la petite blessure de Cyril Julian au mollet droit lors de l’échauffement et qui n’a, par conséquent, joué que 8 minutes.

Les Bleus partiront à 14 joueurs lundi pour Istanbul où ils joueront quatre rencontres dans le cadre du prestigieux tournoi « Efes Pilsen World Cup ».

FRANCE - Entraîneur : Claude Bergeaud
F. Fauthoux 0, M. Gelabale 15, A. Rigaudeau 13, C. Julian 6, M. Pietrus 23 (record en sélection), T. Parker 15, A. Digbeu 2, F. Pietrus 4, J. Schmitt 4, B. Diaw 4, V. Masingue 0, S. Giffa 2.
N’ont pas pris part à la rencontre  : Mamoutou Diarra et Claude Marquis (Décision du coach)

ESPAGNE - Entraîneur : Mario Pesquera
R. Fernandez 8;I. Iturbe 6 ;C. Cabezas 9; JM Calderon 3 ; F. Reyes 16 ; A. Mumbru 3 ; I. De Miguel 15 ; F. Vasquez 4 ; J. Garbajosa 22 ; S. Rodriguez 3 ; S. Vidal 5 ; A. Miralles NPJ
N’ont pas pris part à la rencontre  : Carlos Jimenez, Antonio Bueno et JC Navarro

Les statistiques complètes de la rencontre :
http://www.feb.es/basketv/frontend/html/FEB/binary/selecciones/esp-fraalicante.pdf

REACTIONS
Claude Bergreaud :
« Beaucoup de points encaissés, beaucoup de lancers-francs laissés aux adversaires, puisqu’ils marquent 38 points aux lancers-francs c’est assez exceptionnel pour le souligner. On fait beaucoup de fautes à cause de retard que nous avons dans nos rotations défensives notamment. Par rapport à hier on a été un peu plus agressifs, on aurait aimé passer un peu plus sur la ligne de réparation. On a manqué de cohésion défensive, mais aussi en attaque, nous n’avons pas marqué assez de points collectivement. On a des armes énormes puisqu’on peut marquer de partout mais il faut plus de discipline, mieux contrôler le rythme de la partie. En résumé on manque énormément de pratique collective. Nous avons besoin de matches et ce qui nous attend à Istanbul (4 matches en 5 jours) est porteur d’espoir. »

Alain Digbeu
« Je n’ai pas joué beaucoup ce soir, mais le plus important c’est qu’il faut qu’on apprenne. Ces deux défaites ne sont pas très significatives, elles blessent notre amour propre c’est sûr mais on est dans une phase d’apprentissage avec une échéance qui se rapproche mais je reste confiant avec le groupe qu’on a. On n'a pas montré le vrai visage de la France, en défense notamment, car on encaisse beaucoup de points sur les deux matches (95 et 94). On a eu beaucoup de difficultés sur les « pick and roll », sur les meneurs aussi qui ont provoqué des ajustements dans la défense et des situations de « mismatch » (un grand contre un petit et inversement) tout ça nécessite une analyse et il faut qu’on soit plus rigoureux dans ces domaines. » 

Mickaël Pietrus   
« Les sensations ne sont pas encore là, mais le tournoi d’Istanbul, le tournoi de Limoges vont nous mettre en confiance avant d’aller en Serbie pour le Championnat d’Europe. On peut retirer du positif de ce match. On sent que l’Equipe de France a envie on fait des efforts mais on doit se construire ensemble. Cette deuxième défaite nous fait aller en Turquie avec une grosse détermination et montrer le nouveau visage de l’Equipe de France. Nous devons travailler pour ça. »

Jérôme Schmitt
« C’était très dur pour moi mais c’est comme ça qu’on apprend. J’essaie de tout donner lorsque je suis sur le terrain et la sélection n’est pas encore faite donc j’essaie de gagner ma place. On verra la suite ! »

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB)

Levallois pour la reprise
Les joueurs de l’Equipe de France se sont retrouvés jeudi pour le déjeuner à Levallois dans le magnifique hôtel « Evergreen ». Après trois jours de repos mérités à la suite du stage à l’Alpe d’Huez, personne ne manquait à l’appel. Les 14 joueurs restants dans la sélection ont pris part de 16h30 à 18h45 au Palais des Sports Marcel Cerdan à un entraînement intense et physique afin de se remettre dans le bain très vite. Les coéquipiers d’Antoine Rigaudeau se sont ensuite livrés aux journalistes lors d’un point presse de 30 minutes au bord du terrain.

Soirée chez Nike…
Dans le cadre intimiste de sa maison « people », située dans le 11ème arrondissement de Paris, l’équipementier de la FFBB et de l’Equipe de France, Nike, avait invité, de manière intimiste, jeudi soir, les joueurs de l’Equipe de France pour une séance de photo collective. Ces photos serviront à préparer les éléments de communication de la marque à la virgule sur les joueurs et l’esprit de groupe des Bleus pendant la campagne du Championnat d’Europe. A noter le superbe bus « customiser » du sponsor aux couleurs du basket et de l’équipe Nationale.

L’Espagne pour deux gros tests
La France va se tester et bien se tester ! Samedi à 18h puis dimanche à 19h, coup sur coup l’équipe Tricolores va affronter la sélection espagnole. Privé de Pau Gasol, la sélection ibérique offre un visage encore plus homogène et peut être encore plus redoutable que celle qui était alignée lors des J.O. d’Athènes ou du Championnat d’Europe de 2003. La réponse dimanche après les des confrontations. Le bilan des français face à l’Espagne est négatif, puisque la France compte 22 victoires pour 35 défaites en 57 confrontations.

Un voyage galère
Les Bleus savaient que pour arriver à Alicante il fallait transférer par Barcelone. La faute à une position indécise de la Fédération Espagnole qui a, à plusieurs reprises, changé le lieu de ces rencontres ibériques, empêchant la FFBB de prendre des billets « direct » pour Alicante, à quelques jours du départ, pour une délégation de 25 personnes. Outre l’escale de deux heures à Barcelone, l’avarie technique de l’avion qui devait permettre aux Bleus de relier Alicante a obligé les Français à patienter deux heures supplémentaires. L’arrivée prévue à 17h30 fut ainsi décalé à 19h30. Mais c’était sans compter sur le mauvais sort, puisqu’à cette heure tardive, la station balnéaire voit arriver sur ses routes les fameux « retours de plages » et il aura fallu une heure au bus (trop petit) des Français pour atteindre l’Hôtel. L’entraînement prévu à 20h fut donc décalé et malgré les 12 heures de déplacement dans la journée Claude Bergeaud a dirigé une séance de deux heures intense de 22h à minuit ! Le repas étant prévu à 0h30… adaptation à l’heure espagnole sûrement !

Alain comme à la maison
L’ailier des Bleus, Alain Digbeu, est arrivé à Alicante avec discrétion mais en terrain conquis. On a bien senti que le « gentlemen des parquets » était à la maison dans cette ville de bord de mer. Après avoir signé dans le club espagnole en fin de saison, Alain Digbeu qui a scoré 10 points de moyenne par match, revient mais vêtu d’une autre tunique, celle des Bleus… Une chose est sûr, c’est qu’il ne s’est jamais entraîné de 22h à minuit !!!

Le programme :

Samedi 27 août 2005 : 18h00 : Espagne - France à Calpe (Esp)

Dimanche 28 août 2005 : 19h00 : Espagne - France à Alicante (Esp)

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice CANET (FFBB)

Ils sont 18 et bientôt moins...
Claude Bergeaud annoncera samedi 20 août vers 18h00 la sélection qui rejoindra l’Espagne puis la Turquie à partir du 26 août. Un certain nombre de joueurs vont donc quitter le groupe de 18 qui a participé à l’ensemble du stage alpestre. Il commentera auprès des Médias vers 18h30 par conférence téléphonique ses choix. Les Bleus sont convoqués à Levallois le jeudi 25 août , où ils réaliseront une séance d’entraînement avant de rejoindre Alicante (Espagne).

Julian, Masingue et Giffa ménagés
Les trois « intérieurs » français ont été ménagés samedi matin lors de l’unique séance de la journée qui aura duré plus de trois heures. Sacha Giffa et Cyril Julian, qui souffraient d’une très légère entorse devaient répondre présent samedi matin pour la dernière session d’entraînement. De son côté Vincent Masingue qui lui souffrait d’une petite infection au pied devrait lui aussi être sur le plancher samedi au Palais des Sports de l’Alpe d’Huez.

Photos à la crèche
Vendredi matin quatre joueurs avaient été désignés pour réaliser une photo avec la crèche du Palais des Sports de l’Alpe. A 10h30, avant l’entraînement du matin, Boris Diaw, Cyril Julian, Mickaël Gelabale et Sacha Giffa ont donc pris la pause quelques instants auprès des bambins pour immortaliser un moment « très poupon » avec les petits de la crèche. Les deux papas de la mini-sélection Sacha Giffa et Cyril Julian semblaient à l’aise dans cette situation et de son côté Boris Diaw apparaissait comme de coutume « facile » parfait dans le rôle du grand frère ou de l’oncle.

Dernière séance matinale
Samedi matin, les joueurs de Claude Bergeaud effectueront leur dernier entraînement à l’Alpe d’Huez. Une séance de 9h45 à 12h30, moitié basket, moitié extérieur si le temps le permet. Les Bleus iront ensuite déjeuner puis assisteront à une intervention de Yann Barbitch joueur pro et représentant du Syndicat des joueurs. Dimanche matin les joueurs quitteront l’Alpe vers 9h pour rejoindre leur foyer.

Sur place à l’Alpe d’Huez – Fabrice Canet (FFBB)

France – Belgique : 74 - 56 (18-14, 23-14, 19-10, 14-18)
Palais des Sports de l’Alpe d’Huez -  650 spectateurs
Arbitres : Chantal JULLIEN et Régis BARDERA

Pour ce premier match officiel de l’Equipe de France, le début de partie est plutôt poussif. Le jeu placé concocté par Claude Bergeaud, n’est pas encore bien rodé et ça se sent. Les transmissions de balle sont difficiles et l’opposition de l’équipe belge est valeureuse. Les Bleus se mettent en évidence par des passages explosifs et Mickaël Pietrus illumine la salle par des actions « flashy ». Le joueur estampillé NBA score 11 points à la mi-temps tandis que Vincent Masingue avec 6 points et 5 rebonds tient la raquette. En face Guy Muya (Liège) et Didier Mbenga (Dallas Maverick’s) supportent la maison Belgique en scorant chacun 7 points. A la fin du premier quart les Bleus comptent 4 petits points d’avance (18-14).
Dès l’entame de la seconde période les Belges reviennent à égalité : 18-18 sur un tir de l’Hoest. Mais sous l’impulsion d’Antoine Rigaudeau, qui fait son retour en sélection, les français recreusent un petit écart : 32-24, 17ème, puis 39-26 19ème suite à une faute technique du banc belge. Le score à la mi-temps est de 41 à 28.
Au retour des vestiaires, les Français montent encore d’un cran la défense, marque de fabrique « France ». Les adversaires du soir ne marquent que 10 points en dix minutes. L’adresse des coéquipiers Joseph Gomis est revenue. Rigaudeau, Pietrus (Mike), puis en fin du quart Digbeu et Fauthoux font trembler les filets en lançant quelques « bombinettes » derrière la ligne des 6,25 m. Les Français comptent alors 22 points d’avance à dix minutes du terme (60-38).
Dans le dernier quart, le technicien français fait toujours tourner son effectif. Les Belges ne baissent pas les bras et grignotent l’écart, grâce notamment à Mbenga (62-48). Mickaël Gelabale impeccable depuis le début de rencontre abat un « boulot monstrueux » dans cette dernière période au scoring, en défense, au contre et au rebond…Les Français peuvent dérouler et perdent le dernier quart-temps (14-18). Ils finissent avec un matelas confortable de +18 pts : 74-56.

Nom Prénom Pts
BOKOLO Yannick NPJ
DIARRA Mamoutou NPJ
DUBIEZ Thomas NPJ
GIFFA Sacha NPJ
JULIAN Cyril NPJ
PARKER Tony NPJ
FAUTHOUX Frédéric 5
GOMIS Joseph 3
RIGAUDEAU Antoine 6
MARQUIS Claude 2
PIETRUS Mickaël 14
GELABALE Mickaël 10
DIGBEU Alain 7
PIETRUS Florent 8
AKPOMEDAH Cyril 3
DIAW Boris 5
MASINGUE Vincent 6
SCHMITT Jérôme 5

Entraîneur : Claude BERGEAUD
Assistants : Jean-Aimé TOUPANE,
Jacques COMMERES

COMPOSITION DE L’ÉQUIPE DE BELGIQUE

N° Nom Prénom Taille
COLLETTE Xavier  NPJ
HERVELLE Axel NPJ
MAJOR Gerrit 10
MUYA  Guy 14
BEGHIN Christophe 0
VUCKELEN Wim 4
L’HOEST François 2
VANDERJONCKHEYD Jef 0
VAN DORP Gerben 0
BELLIN Sébastien  0
PIRLOT Julien 1
13 TSHOMBA Duke 8
14 MBENGA Didier 17
15 JORSSEN Dimitri  -

Entraîneur : Eddy CASTEELS
Assistants : Jacques STAS,

PF : Power Forward / C : Center / SF : Small Forward / G : Guard / SG : Shooting Guard

Sur place à l’Alpe d’Huez – Fabrice Canet (FFBB)

Antoine Rigaudeau capitaine des Bleus
Le staff de l’Equipe de France masculine de basket a désigné Antoine Rigaudeau comme Capitaine de la sélection Tricolores.
C’est sur des critères de légitimité, par la carrière en équipe nationale, par la carrière en club, par la rigueur dans le travail, par le palmarès qui confère une expérience, par l’intérêt porté au jeu et enfin par le respect qu’il suscite sur et en dehors du terrain, que le capitaine a été choisi.

Déclarations Antoine Rigaudeau – 14 août 2005
« C'est avec plaisir que je vais exercer mon rôle de capitaine avec l'Equipe de France, qui va disputer le Championnat d’Europe 2005 à Belgrade en septembre prochain. Je veux apporter mon expérience, ma sérénité à ce groupe plein d'enthousiasme. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir sur et en dehors du terrain pour le bien du groupe et pour notre objectif commun. Contrairement à ce qui a pu être écrit, je n'ai jamais été contre la responsabilité du capitanat. Cette désignation me semble suivre une certaine logique et renforce mon idée de me mettre à la disposition de ce groupe sans arrière pensée. »

Le CV d’Antoine Rigaudeau
Taille : 1,98 m
Poste : Arrière / Meneur de jeu
Date et lieu de naissance : 17 décembre 1971 à Cholet (49)
Club 2004-2005 : Pamesa Valence (Espagne)
Sélections : 110
Points : 1363
Record : 30
Première Sélection : le 21 novembre 1990 à Braine contre la Belgique
Titres : Champion de France 1996, Champion d’Europe 1998, 2001, Champion d’Italie 1998, 2001, Coupe d’Italie 1999, 2000. MVP français 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, Vice Champion Olympique 2000.
Clubs successifs : Cholet (1978-95), Pau-Orthez (1995-97), Virtus Bologne (1997-2003, Italie), Dallas Mavericks (2002-03, NBA), Pamesa Valence (2003-…)

COMPOSITION DE L’ÉQUIPE DE BELGIQUE

Entraîneur : Eddy CASTEELS
Assistants : Jacques STS,

N° Nom   Prénom Taille Age Poste Club 2004-2005
1 COLLETTE  Xavier  1.84 24 G Ninane
4 MAJOR   Gerrit 1.86 25 G Mons
5 MUYA    Guy 1.95 22 G Liège
6 BEGHIN   Christophe 2.06 25 PF 
7 HERVELLE  Axel 2.06 22 PF Real Madrid
8 VUCKELEN  Wim 1.94 24 SG Louvain
9 L’HOEST   François 1.96 19 SF Ninane
10 VANDERJONCKHEYD Jef 2.04 22 SG Ostende
11 VAN DORPE  Gerben 2.10 30 PF Pepinster
12 BELLIN   Sébastien  2.06 27 C Anvers
13 TSHOMBA  Duke 1.95 27 SG Bruxelles
14 MBENGA   Didier 2.13 24 C Dallas Maverick’s
15 JORSSEN   Dimitri  2.11 26 C 
16 PIRLOT   Julien 1.98 23 SF Bruxelles

PF : Power Forward
C : Center
SF : Small Forward
G : Guard
SG : Shooting Guard

Sur place à l’Alpe d’Huez – Fabrice Canet (FFBB)

Mercredi après-midi, les joueurs de Claude Bergeaud ont repris la route de la salle après un peu moins de 24 heures de repos. Le staff technique ont fait entamer au groupe France la phase de jeu avec opposition, dans des approches de 5 contre 5, sur demi et tout terrain.

Dans la soirée les coéquipiers d’Antoine Rigaudeau ont assisté à un match de gala de hockey sur glace sur la patinoire extérieure de l’Alpe. Mais le temps n’étant pas de la partie, les joueurs n’ont pu assister qu’au premier tiers-temps, la pluie se mêlant des débats virils qui parsemaient l'aire de jeu glacé. Malgré ce court moment passé en extérieur, Cyril Julian, (qui foulait pour la première fois un parterre de glace), Antoine Rigaudeau et Tony Parker ont donné le coup d’envoi de ce match opposant des joueurs Européens à une sélection Nord Américaine d’anciennes gloires de la discipline.

Jeudi, le rythme de la journée a été soutenu, puisque les basketteurs se sont entraînés à deux reprises, de 10h à 12h, puis de 17h à 18h30. L’entraînement de l’après-midi était exceptionnellement ouvert au public et c’est par un temps;maussade et pluvieux, que près de 500 personnes sont venues remplir à ras bord, le Palais des Sports de l’Alpe d’Huez. Après avoir passé en revue les différents systèmes offensifs sans opposition, les Tricolores ont attaqué les phases de jeu en 5 contre 5 pour le plus grand plaisir des spectateurs, à qui l’ont avait demandé le plus grand calme pour le bon déroulement de la séance.

Les joueurs se sont ensuite prêtés avec beaucoup de gentillesse à une séance de dédicaces qui a duré 1h ( !) afin de ne frustrer aucune des 500 personnes qui avaient attendu jusqu’alors pour récolter les précieux autographes.

Vendredi, les joueurs de l’Equipe de France reprendront à deux reprises le chemin de la salle pour améliorer leurs automatismes offensifs et travailler, comme la veille, par groupe alternant le travail spécifique par poste et la musculation.

Sur place à l’Alpe d’Huez – Fabrice Canet (FFBB)

Claude Bergeaud l’avait annoncé « à préparation courte, travail intense ». Et bien le coach de l’Equipe de France n’a pas perdu de temps pour appliquer ce dicton et mettre en ordre de marche la sélection française. Dès 10h dimanche matin les 17 joueurs présents dans la station alpine (Florent Pietrus, retenu par son club de Malaga, est attendu mercredi dans la station alpine) ont entamé concrètement la préparation à l’Eurobasket 2005. Du travail collectif offensif sans opposition en 5x5 était au programme des deux séances de la journée.

Si tous les joueurs ont entamé dans l’intensité ces séances de travail, de son côté Tony Parker était ménagé (voir communiqué plus bas). Les basketteurs tricolores ont donc tenter d’assimiler au mieux les schémas tactiques offensifs en « passing » et en « percussion » proposés par le staff technique.

Dans la soirée de dimanche, les coéquipiers d’Antoine Rigaudeau ont suivi la deuxième réunion de début de stage. Au cours de celle-ci, Claude Bergeaud a tenu à féliciter les Cadets vice champion d’Europe.

Lundi les Bleus suivront deux autres séances de travail collectif. Une partie de l’équipe répondra à un point Presse à 12h30, tandis qu’une autre se feront prendre les mesures par le nouveau partenaire de la FFBB, la société DE FURSAC, qui habillera l’Equipe de France lors de l’Eurobasket 2005.

Communiqué officiel FFBB

Tony Parker ménagé

En stage avec l’Equipe de France masculine à l’Alpe d’Huez depuis dimanche, Tony Parker, qui souffre depuis la fin des play-offs NBA, d’une tendinite du tendon rotulien droit, n’a pas pu participer aux entraînements collectifs. Le meneur de jeu suit des soins appropriés et sera ménagé pendant quelques jours. Sa participation à la suite de la préparation à l’Eurobasket 2005 n’est nullement remise en cause.

Sur place à l’Alpe d’Huez – Fabrice Canet (FFBB)

Alors qu’il avait été appelé par Claude Bergeaud à rejoindre le stage de l’Alpe d’Huez qui débute samedi 6 août, le jeune intérieur de Seattle (NBA), Johan Petro, a annoncé à l’entraîneur de l’Equipe de France qu’il ne pourrait être présent avec les Bleus.

En effet la NBA oblige les joueurs « Rookies » à participer fin septembre au « Rookie Camp » qui se déroule pendant le Championnat d’Europe. Si le joueur ne se présente pas, une forte amende sera infligée aux Sonics. La franchise de Seattle a donc fortement insisté pour que Johan Petro ne fasse pas la campagne avec l’Équipe de France.

Le sélectionneur national a donc décidé d’appeler Jérôme Schmitt (Bourg en Bresse) pour pallier au forfait de Johan Petro. Le jeune intérieur bressan (2m05) avait participé en juillet dernier à la tournée aux Etats-Unis de l’Equipe de France A’.

Claude Bergeaud : « Je suis tout simplement écœuré par cette situation pour nous mais aussi pour l’ensemble du basket français. Tout ça pour ça ! En ne venant pas en Équipe de France et en ne répondant pas aux sollicitations, les joueurs font beaucoup de mal, non seulement aux Équipes de France mais aussi et surtout au basketball. Nous allons remplacer Johan Petro par Jérôme Schmitt qui nous a fait une très forte impression sur la fin de saison et notamment en playoffs avec son club. Il a confirmé ses qualités de guerrier en A’ contre les Américains au mois de juillet. Sa motivation de tous les instants nous assure d’un remplacement digne. »

Dimanche 10 juillet 2005 – 16h45 (22h45 en France)
All Stars Michigan – France : 104 – 100 (22-33, 20-21, 23-17, 39-29)
200 spectateurs.
A l’instar des deux autres rencontres de vendredi et samedi, les Bleus’ entrent parfaitement dans la partie et accrochent tout de suite l’équipe de All Star USA. Stephen Brun brille en inscrivant 11 points dans le premier quart-temps (20 au total) alternant les positions intérieurs et les tirs extérieurs. Les américains semblent quelque peu engoncés dans leur tenue du dimanche et prennent 11 points de retard à la fin du premier quart : 22-33.
A l’entame du second quart, Mamoutou Diarra donne le ton d’une formation Tricolores qui se met au diapason. En face Antonio Smith fait le métier à l’intérieur alors que les deux équipes font jeu égal durant ces dix minutes. (42-54, 20ème )
Le fabuleux shooteur de Leche Rio (ACB), Charlie Bell, (3ème meilleur marqueur de l’ACB avec 22,8 pts cette saison) fait alors parler la poudre et réveille le sens patriotique de la salle. En scorant un 9-0 à lui seul, l’ailier du club espagnol ramène les siens à cinq longueurs en quatre minutes (51-56, 23ème ). Les américains, bien aidés par le trio arbitral, très local, passe devant à la 26ème (60-58 grâce à Leon Derricks). Mais un coup de rein orchestré par Steeve Essart, qui met sur orbite Jérôme Schmitt, et Mamoutou Diarra permet aux joueurs de Bergeaud de reprendre un léger avantage à l’entame de la dernière période : 65 – 71.
Diarra et Darrigand pousse le vice de reléguer les hôtes à –12 à 9 minutes de la fin de la rencontre. Diarra, impeccable d’adresse et d’investissement défensif plante à trois points imité dans la foulée par Gauthier Darrigand (65-77). Il ne fallait pas plus longtemps pour faire surgir une réaction des « 8 » acteurs américains. Napolean Patteway, joueur de CBA issue de Flint, soutenu par son public, score huit points de suite (dont 2 paniers à 3 pts) et ramène les siens à trois longueurs (76-79, 34ème ). Les shooteurs français ne peuvent plus prendre de positions corrects de tir et Thomas Dubiez écope d’une faute technique après avoir été balancé sur la touche. Les deux formations se tiennent mais Bell, puis Patteway à trois points font craquer les Bleus’ à 1’40’’ du terme (93-87). Les dernières flèches à longue distance de Stephen Brun et Thomas Dubiez, n’y peuvent plus rien, les joueurs « All Star » tiennent là leur unique victoire en trois jours, ceci malgré les 26 points de Mamoutou Diarra et la belle leçon de combativité des Français. Score finale : 104 – 100.

Claude Bergeaud « Sur cette rencontre on a bien débuté à l’inverse des autre matches où nous avions eu du mal a rentrer dans la partie et c’est pourquoi nous sommes devant à la mi-temps. En seconde période nous avons eu du mal à contenir leur agressivité défensive mais surtout nous avons eu du mal à contenir depuis trois jours des coups de sifflet qui ont aidé l’équipe américaine. Ce soir nos adversaires tirent pas loin de 50 lancer-francs, on ne pouvait plus bouger. Alors que de notre côté nous avons eu toutes les peines du monde à en tirer 25 alors que nous avions donné priorité au jeu à l’intérieur avec la volonté de passer sur la ligne (ndlr : de réparation). C’est comme ça, de toute façon il fallait qu’ils en gagnent un, ils l’ont gagné, mais chez nous les « garçons » se sont battus avec fierté jusqu’à la fin. Ce soir nous sommes encore à 14 sur 29 à trois points et pendant trois jours nous avons réussi à résister à leur agressivité, à tirer dans des conditions difficiles et ça c’est très bien.
Globalement cette tournée est très positive. Nous avons rencontré un autre basket, un basket d’intention, de jouer de manière très agressive avec des « pick and roll » ou des situations de 1 contre 1, très facile à défendre collectivement mais avec une prise de conscience de la responsabilité individuelle permanente de chacun. Tout ce que nous avons vécu ici aux USA est très enrichissant. Nous avons trouvé de fortes oppositions que nous avons réussi par moment a parfaitement contrer. Nous avons également montré de nouveau que nous avions de très bons shooteurs qui n’hésitent à prendre leurs responsabilités sur les tirs ouverts. (près de 45% dans les tirs à trois points). C’est pourquoi j’insiste sur le fait que nous ayons des points forts, il faut les revendiquer et les mettre au service de l’équipe. »

La composition du « All Star Michigan »
Leon Derricks, Nick Stapleton, Matt Jakeway, Antonio Smith (Italie), Charlie Bell (Espagne – top scoreur ACB, 27 pts/match), Kelvin Torbert, Morris Peterson (Toronto - NBA), Demetrius Kilgore (CBA), Reggie Towsend, Napolean Petteway (CBA), Cory Hightower (CBA), Luke Loyd.

Les marqueurs français
DIARRA  26 pts (7 rebs, 5 sur 7 à 3pts, 4 sur 5 à 2 pts)
DARRIGAND 8 pts (7 pd)
BRUN   20 pts
SCHMITT   8 pts (7 rebs)
BARDET   5 pts
DUBIEZ   12 pts)
KOFFI   8 pts
SOLIMAN  4 pts
ZIANVENI  NPJ
SANGARE  0 pt
D’ALMEIDA  0 pt
ESSART   9 pts

Total : 100 points – 19 sur 39 à 2 pts – 14 sur 29 à 3 pts – 20 sur 25 aux lancers-francs
Le match s’est joué en 4x10 minutes, avec 24’ d’attaque. 6 temps-morts au total - A la 7ème faute d’équipe par quart-temps les équipes tiraient le fameux 1+1 aux lancers-francs.

Lundi 11 juillet
- Départ pour Paris dans la matinée (via Detroit et Philadelphie)

Sur place à Flint (Michigan), Fabrice Canet (FFBB)

Vendredi 9 juillet 2005 – 20h00 (06h00 en France)
All Stars Michigan – France : 108 - 114 (32-26, 29-28, 15-35, 32-26)
Les joueurs de l’Equipe de France A’ n’entament pas la partie sur le même rythme que face aux joueurs de Dallas quelques jours auparavant. Charlie Bell avec 14 points marque les esprits et le tableau de marque, le tout avec une adresse infernale à 3 pts (ligne distance NCAA). Mais Thomas Dubiez avec 15 points, lors de cette première mi-temps, n’est pas en reste. L’ailier Gravelinois transforme presque tous ses tirs. Mais les Bleus’ ne semblent pas très présents en défense sans jamais lâcher et arrivent à la mi-temps avec 7 points de retard (61-54). En remontant d’un cran leur défense, les français prennent à la gorge leurs adversaires, qui ne trouvent plus la cible aussi facilement. Koffi réalise un bon passage en scorant 13 points dans le 3ème quart, dans lequel les Tricolores passent 20 points aux joueurs « All Star » : 76 – 89 . Les basketteurs originaires du Michigan et de Flint, ne l’entendent pas de cette oreille et devant près de 200 spectateurs essaient d’inverser la tendance. Mais Stephen Brun, Gauthier Darrigand et Olivier Bardet pour les extérieurs et Jérôme Schmitt à l’intérieur tiennent la maison France et l’empêche de céder. A noter la très belle performance tout au long de la partie de Maxime Zianveni qui avec 18 points et 10 rebonds a montré un très beau volume de jeu.

Claude Bergeaud « Nous avons joué deux matches dans cette partie. Une première mi-temps avec une équipe qui nous est opposée avec une adresse hallucinante (12 paniers oà trois pionts), avec une grande vitesse de percussion. Nous avons vu de très grand joueurs européens et NBA et nous avons été spectateurs de cette équipe. Et puis en deuxième mi-temps, un autre visage où les Français ont été à leur avantage, parce que défensivement ils ont durcit le match ne laissant plus de tirs extérieurs obligeant nos adversaires à percuter à l’intérieur. Les joueurs ont fait preuve d’intelligence offensive avec de la patience. On a tenu le match. »

La composition du « All Star Michigan »
Leon Derricks, Nick Stapleton, Matt Jakeway, Mateen Cleaves, Antonio Smith, Charlie Bell, Kelvin Tolbert, Morris Peterson, Demetrius Kilgore, Myrone Brown, Napolean Petteway, Cory Hightower, Luke Loyd.

Les marqueurs français
DIARRA  6 pts
DARRIGAND 12 (5 pd)
BRUN   9 pts
SCHMITT   12 pts
BARDET   11 (7 rebs)
DUBIEZ   15 pts
KOFFI   11 pts
SOLIMAN  14 pts
ZIANVENI  18 pts (10 rebs)
SANGARE  0 pts
D’ALMEIDA  2 pts
ESSART   2 pts

30 sur 45 à 2 points et 13 sur 29 à 3 pts pour un total de 43 sur 74 aux tirs.
Le match s’est joué en 4x10 minutes, avec 24’ d’attaque. A la 7ème faute d’équipe par mi-temps les équipes tiraient le fameux 1+1 aux lancers-francs.

Maillots Blanc ou Bleus ?
Alors que les organisateurs avaient annoncé aux Français le matin du match, qu’ils joueraient en blanc, à 30 minutes du coup d’envoi les joueurs américains sont arrivés eux aussi en maillots blanc sur le terrain. C’est ainsi que l’intendant de l’Equipe de France A’, Sylvain, a du retourner à l’hôtel (30 min de voiture) pour ramener les maillots bleus. C’est dans une voiture de Police de la ville que le voyage c’est effectué afin de faire l’aller-retour dans les délais les plus courts et ainsi faire démarrer la partie à l’heure.

Samedi 9 juillet
- Match 20h00 (Mott College University – 02h00 en France)
Dimanche 10 juilllet
- Match 16h00 (Flint Center Campus – 22h00 en France)
Lundi 11 juillet
- Départ pour Paris dans la matinée (via Detroit et Philadelphie)

Sur place à Flint (Michigan), Fabrice Canet (FFBB)

Mardi 5 juillet 2005 – 17h30 (00h30 en France)
« Summer Player » Dallas Mavericks – France : 78 – 86 (18-31, 14-20, 23-21, 23-14)
La France entame parfaitement la rencontre. Très appliquée dans les consignes défensives (beaucoup de pression sur le porteur et des rotations à trois excellentes) et offensives (avec un jeu de passe très efficace donnant des tirs ouverts), la sélection Nationale prend vite 8 points d’avance après 6 minutes de jeu (5-13). Thomas Dubiez (7 pts en 6 min) fait parler la poudre et les intérieurs relaient bien l’ailier nordiste. Jérôme Schmitt est omniprésent au rebond et sur la fixation en attaque (15 pts au total).
En alternant bien le jeu dans la raquette et à l’extérieur, les Français comptent 13 points d’avance à la fin du premier quart-temps (18-31), Oliver Bardet et Stephen Brun marquant à 3 points (distance NBA).
Dès l’entame du second quart, les « Bleus’ » montrent leur niveau de concentration en ne baissant pas la garde. Alain Koffi (encore un peu faible à cause de sa récente gastro-entérite) réalise un très bon passage en défense et en attaque (7 pts et 2 contres en 6 minutes). Maxime Zianveni (meilleur marqueur avec 17 points) très concentré exprime toute sa force en claquant un « dunk » en contre attaque avant la pause. (32-51, +19)
A la reprise, les Mav’s de Dallas rehausse le ton de leur défense, mais les joueurs de Claude Bergeaud font jeu égale. Sur deux lancers-francs de Schmitt, la France compte 21 points d’avance à la 26ème minute (34-55) son plus large avantage. Les fautes acquises un peu tôt dans le quart-temps donne des lancers-francs aux adversaires des Bleus, qui reviennent un peu à l’issue de la 3ème période (55-72). Mais les américains se devaient de réagir. Avec beaucoup de hargne les joueurs des « Mav’s » grignotent leur retard et reviennent dans la partie. Ils passent un 11-1 (68-80, 40ème puis 77-81, 46ème ) aux Tricolores qui ont perdu leur jeu de passe de la première mi-temps. Le jeu se durcit mais les Bleus ne tombent pas dans le piège. Ils convertissent leurs lancer-francs sur la fin de la rencontre pour l’emporter 78 – 86.

Les marqueurs français
DIARRA  5
DARRIGAND 2
BRUN   14
SCHMITT   15
BARDET   7
DUBIEZ   10
KOFFI   7
SOLIMAN  7
ZIANVENI  17
SANGARE  0
D’ALMEIDA  2
ESSART   0

Total : 86 points .

Alors que le premier match s’était joué en 4x10 minutes, celui-ci fut joué en 4x12. Les joueurs rencontrés participeront à la Summer League de « Long Beach » (près de Los Angeles). La première équipe rencontrée par les « A’ » ont eux déjà rejoint San Antonio. Dallas ayant deux équipes de « Summer League » en même temps sur le territoire.

Lors de cette rencontre, les règles NBA ont été appliquées, il n’y a pas eu de statistiques, pas de feuille de marque, les adversaires des Français n’avaient pas de numéro sur leur maillot et les fautes personnel n’étaient pas comptabilisées.

Le bilan à Dallas de Claude Bergeaud
« Dallas est dans la continuité de ce que nous avons produit au préalable, à savoir vouloir développer une identité de jeu à la française. Elle se caractérise par d’énormes qualités athlétiques pour se mettre au niveau physique de nos adversaires et elle se concrétise par notre défense où nous mettons une intensité de tous les instants avec une forte pression sur la balle. Nous nous regroupons ensuite derrière pour avoir du rebond et développer un jeu rapide au travers des passes. Notre attaque doit, elle, déstabiliser les américains par un jeu de passes permanents et offrir des situations de shoot ouvertes, expliquant notre réussite dans ce domaine. Cette forme de jeu dérange nos adversaires plus habitués à défendre sur du un contre un que sur du jeu placé demi-terrain. Nous nous étions dit qu’il ne fallait pas se satisfaire de notre prestation lors du premier match (défaite 72-63) car elle avait été très honnête. Aujourd’hui nous devions franchir la barre de l’honnêteté en terme d’opposition mais avec le centimètre en plus, qui était la victoire. C’est chose faite. Maintenant d’autres défis nous attendent avec d’autres oppositions à Flint.  »

La boutique des « Dallas Stars » et « Dallas Maverick’s »
Lors de la matinée de mardi, les joueurs de l’Equipe de France (excepté Bardet fiévreux) ont passé une heure dans la boutique officielle des « Dallas Maverick’s » et des « Dallas Stars », la franchise de Hockey sur glace de la ville. Stephen Brun a pu s’offrir la réplique officielle du maillot de Dirk Nowitzki et les joueurs sont pratiquement tous revenus avec des cadeaux pour les amis ou la famille.

Programme
Mercredi 6 juillet 2005
- 06h42 - annonce de la ville organisatrice des J.O. de 2012
- 09h00 - départ de l’hôtel
- 12h30 - Transfert pour Flint (Michigan) via Detroit.

Sur place à Dallas (Texas), Fabrice Canet (FFBB)

Dimanche matin deux joueurs de l’Equipe de France A’ masculine, actuellement en tournée aux Etats-Unis, sous la direction du sélectionneur national, Claude Bergeaud, ont annoncé, via leur agent, qu’ils quittaient le stage et la tournée, pour participer à des « Summer League » (ligue d’été) dans des clubs NBA.

Ayant fait déjà preuve de souplesse dans l’aménagement de certains déplacements de ces joueurs, la FFBB précise que si elle avait été prévenue en amont elle aurait tout à fait pu sélectionner, pour cette tournée, d’autres joueurs, qui avaient montré leur volonté de suivre le groupe A’ aux Etats-Unis et de tenter d’obtenir une place dans le groupe de France A*.

La Fédération Française de BasketBall ouvrira par conséquent une procédure disciplinaire envers les deux joueurs concernés.

Claude Bergeaud : « Cette situation me laisse un goût amer. On peut tout à fait comprendre que des « intermédiaires » souhaitent envoyer leurs joueurs vers les « Summer League » (Ligue d’été) mais alors dans une planification anticipée et non pas être mis devant le fait accompli, laissant la sélection dans une position délicate. Ils nous restent cinq matches à jouer en sept jours, avec seulement 12 joueurs dont deux blessés. Je pense aux joueurs qui sont restés en France et qui aujourd’hui doivent être très déçus d’apprendre qu’ils auraient pu être là. Yakhouba Diawara, repositionné au poste « 3 » pour la première fois de sa jeune carrière avait proposé un volume de jeu fort intéressant et son évaluation le dirigeait vers une sélection en « A » à condition de continuer le travail journalier à ce poste. Pour Guillaume Yango, dont une blessure l’a empêché de participer aux deux dernières rencontres, le staff médical, qui a protégé la santé du joueur, reste très interrogatif sur sa capacité a être testé dans ces conditions. » 

*L’Equipe de France A’ masculine, véritable réservoir de jeunes talents français, verra trois joueurs de son groupe rejoindre le stage de l’Equipe de France A masculine qui se déroulera à l’Alpe d’Huez début août dans le cadre de la préparation à l’Eurobasket 2005 (Serbie-Monténégro).

Communiqué officiel FFBB - Service de Presse FFBB