Elle n'en est pas à son premier coup d'essai. Après avoir fait une première saison très remarquée à l'ASA Aulnoye la saison passée, Mayo a déjà fait à plusieures reprises des étincelles dans l'Hexagone. 32 d'évaluation contre Monaco, 26 contre Calais, 24 contre Feytiat ... malheureusement pour elles, cette fois-ci, ce sont les joueuses de Cathy Melain qui en font fait les frais : 22 points à 9/15 au tir, 13 rebonds, 2 passes et 4 interceptions pour 31 d'évaluation.

Une belle sortie après une trêve bien méritée pour l'ex-Féline qui permet à Montbrison de remonter au classement (8ème) avec l'espoir de retrouver les mêmes standards qu'en début de saison.

Impressionantes d'octobre à décembre, le club de la banlieue de Limoges avait surpris toute la division en glanant notamment la tête du championnat pendant quelques journées. Depuis début janvier, malheuresement, le retour à la réalité de la division a frappé les feytiacoises. Quatre sorties pour un bilan d'une victoire pour trois défaites. Un constat douloureux par rapport aux choses montrées en 2022. L'heure était donc à la remobilisation ce jeudi à la Salle Roger Couderc.

La rencontre débute difficilement pour Feytiat avec un Pôle France avide de remporter son premier succès de la saison (0V-13D). Le score reste serré tout long du premier quart mais les néo-aquitaines gardent la tête hors de l'eau (21-16,10'). Progressivement, l'écart se creuse. Le tandem Middleton (19 points, 7 rebonds, 6 passes)  - Prugnières (22 points, 3 rebonds, 3 passes) à la manoeuvre, prend alors la tête des opérations pour accélerer la déroute des joueuses de Vincent Bourdeau. Au retour des vestiaires, la douche froide est rapide côté PFBB qui passe à 20 points de retard sur leur adversaire du jour (58-38, 30'). Malgré le coup de collier de Marine Dursus (16 points) et de ses coéquipières à l'orée de la fin du match, rien n'y fera et Feytiat sécurisera une neuvième victoire en Ligue Féminine 2.

Une victoire importante qui permet à l'ex-leader de retrouver la troisième place du championnat, derrière Chartres et Charnay.

L'ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Dans les autres rencontres de la journée, la SIG tentera de se remettre en selle après son premier échec de 2023 face à un Champagne Basket Féminin toujours aussi inconstant. Les deux promus, Monaco et Feytiat joueront leur maintien dans le Top 4. En déplacement à Mondeville, les joueuses de Régis Racine voudront sûrement enchaîné après leur victoire face à Illkirch-Graffenstaden tandis que Feytiat cherchera à se remettre la tête à l'endroit contre le Pôle France BasketBall. À Calypso, le derby Calais-Aulnoye fera vibrer le Nord en espérant un affrontement plus disputé qu'à l'aller. Même schéma en Auvergne-Rhône-Alpes la réception de la Tronche-Meylan par Montbrison.

Le programme de la journée n°14

Samedi 04 février 2023

Calais - Aulnoye (20H00 | Diffusé sur YouTube)
Mondeville - Monaco (20H00 | Diffusé sur YouTube)
Charnay - Chartres (20H00 | Diffusé sur YouTube)
S.I. Graffenstaden - Champagne Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Montbrison - La Tronche Meylan (20H00 | Diffusé sur YouTube)

Jeudi 09 février 2023

Pôle France BasketBall - Feytiat (20H00 | Diffusé sur YouTube) 

Mondeville et Aulnoye à l’arrière du train, Feytiat, Monaco et Montbrison qui brillent en tête … un scénario qu’il aurait été difficile de prédire avant le début de saison, mais qui risque de continuer de surprendre tant la compétition est dense dans l’antichambre de la LFB.

En tête, on retrouve sans surprise l’ancien pensionnaire de l’élite du basket féminin français, Charnay (1^er I 7V-2D), qui ne cache pas ses envies de retourner à l’étage supérieur dès la saison prochaine. En contrôle pour le moment, hormis deux petits faux pas à Chartres et Illkirch-Graffenstaden, le groupe de Stéphane Leite est aligné avec ses objectifs. Dauphin malgré lui avec un bilan similaire, le promu Feytiat (2^ème I 7V-2D), n’en finit plus d’impressionner. Sortant avec brio de chaque situation qu’on pourrait penser compliquée pour une si jeune équipe dans la division, Cyril Sicsic et son groupe ont inversé la hiérarchie en Ligue Féminine 2 en l’espace de deux mois. Une belle première partie de saison qui les dirige doucement vers le maintien et pourquoi pas plus ?

Juste derrière deux autres transfuges jouent leur meilleure partition pour le moment. Alors Montbrison se qualifiait sur le fil en play-offs la saison passée, comme la précédente, le club de la Loire pointe désormais sur le podium (3^ème I 6V-3D). Une solide performance pour les coéquipières d’Aurélie Favre qui semblent avoir les armes cette saison pour continuer sur cette lancée. Malgré le coup d’arrêt infligé par Charnay lors de la dernière journée, le BCMF tient le bon bout pour asseoir sa place dans le trio de tête. À ses côtés, Monaco joue aussi des coudes pour briller (4^ème I 6V-3D). Vainqueur du Trophée Coupe de France la saison passée, le club de la Principauté, tout comme son homologue Feytiat, prouve que son accession n’est pas liée au hasard. Réalisant tour de force sur tour de force, comme pourrons en témoigner Charnay ou encore les Flammes Carolo (LFB) en Coupe de France, les joueuses de Régis Racine détonnent. Rentreront-elles dans le rang pour la nouvelle année ? Il faudra voir si l’euphorie et la jeunesse du groupe monégasque les porteront toute la saison.

Dans le ventre mou de la division, la Tronche-Meylan (5^ème I 5V-4D) et Chartres (6^ème I 5V-4D) restent dans la course, avec seulement deux victoires de retard sur le duo de tête. Payant chacun des errements en fin de rencontre (3 défaites de moins de 3 points pour le BCTM et 2 de moins de 6 points pour Chartres), le finaliste de la saison passée et le C’Chartres Basket Féminin peuvent encore prétendre à aller encore plus haut. Suivent ensuite un trio dans une position très instable. Illkirch-Graffenstaden (7^ème I 4V-5D), Aulnoye (8^ème I 4V-5D) et Champagne Basket Féminin (9^ème I 4V-5D) flirtent dangereusement avec la zone de relégation, à une seule défaite de la queue du peloton. Manquant de constance pour certains, comme les Félines d’Aulnoye, souffrant de trous d’air pour d’autres comme le groupe d’Aurélie Lopez à Reims, la situation pourrait s’aggraver s’ils continuaient à jouer avec le feu. Pour le moment, seul le malheur de deux figures de la division leur permet de rester en vie.

Avec un COB Calais mal en point qui peine à retrouver la victoire (10^ème I 3V-6D) et un USO Mondeville complétement méconnaissable, qu’on attendait dans les hautes sphères de LF2 (11^ème I 3V-6D), on comprend mieux pourquoi ce début de saison défit les pronostics. Pour fermer la marche, on retrouve le Pôle France (12^ème I 0V-9D), toujours à la recherche de son premier succès.

Reprise de la saison pour la nouvelle année dès ce samedi 07 janvier 2023 sur les parquets de Ligue Féminine 2.

Alors que l'entame de match nous laissait prédire un match accroché sur la longueur (12-11, 10'), avec les belles sorties de Téa Cléante (12 points, 3 passes) et Nell Angloma (11 points, 2 rebonds) côté Pôle France, l'illusion n'aura tenu qu'une mi-temps. Renversées dans le troisième quart par Aurore Pautou (20 points) et ses coéquipières en l'espace de quelques minutes, avec un écart porté jusqu'à 22 unités de différence, le Pôle France BasketBall ne trouvera pas les ressources nécéssaires pour lutter. Malheureusement toujours sans succès, les jeunes pousses de l'INSEP ont tout de même montré de belles choses, un bon signe pour une équipe encore en recherche de sa première victoire. Côté la Tronche-Meylan, une victoire de plus vient s'ajouter au bilan du club isérois lui permettant de remonter temporairement dans la quatuor de tête du championnat. Arriveront-elles à s'y stabiliser et réaliser la même saison qu'en 2021-2022 ? Réponse l'année prochaine.

L'ensemble des statistiques de la rencontre sont à retrouver ici.

Pour le moment, Feytiat affiche un bilan de 5 victoires pour 1 défaite. Quel bilan dressez-vous de ce début de saison assez exceptionnel ?

C'est vrai qu'on ne peut dresser qu'un bilan positif compte tenu des résultats. Après, on a encore une très grosse marge de progression, je pense, parce qu'on est très bien sur les tirs à trois points (33,9% derrière l'arc, meilleure statistique de la division), on est bien sur les fautes provoquées (20,8 par match). Après défensivement, on fait parfois un peu trop de largesse donc on va devoir aussi avancer sur ça mais le bilan de ce début de saison est plus que positif.

Est-ce que c'est inattendu pour vous d'arriver pour votre première saison en Ligue Féminine 2 et d'être aussi performant dès les premiers matchs ?

Inattendu oui, car quand on regarde nos matchs amicaux, on pouvait pas s'attendre à être à ce niveau-là dans la compétition, c'est évident. Inattendu parce que nous, on est voué à jouer le maintien par rapport aux grosses cylindrées qu'il peut y avoir dans ce championnat et puis aux équipes qui ont beaucoup plus d'expérience que nous. Forcément, tout cela rend notre championnat un peu inattendu mais pour autant, je pense que c'est mérité par ce que les joueuses font un travail remarquable, elles ont une capacité de travail incroyable et puis elles se récompensent le samedi soir.

A l'intersaison, votre effectif a profondément changé, scénario souvent classique lors des accessions à la division. Seules quatre joueuses de l'aventure NF1 étaient encore présentes (Zinaï, Rahmanovic, Prugnières, Premillieux). Quand on regarde votre recrutement, Feytiat semble avoir fait le choix de la jeunesse. Comment cela s'organise dans un effectif où l'on retrouve d'une part des joueuses d'expérience, cadres de la division et des jeunes de l'autre qui goûtent pour la première fois aux joutes de la LF2 ?

La première chose, c'est que ce n'est pas forcément un pari sur la jeunesse que l'on a pris. Nous avons misé d'abord sur des joueuses qui nous paraissaient complémentaires et puis après, j'ai recruté les joueuses que je pouvais signer aussi. C'est une évidence car nous sommes arrivés très tard sur le marché donc on s'est plié à sa loi. Après par rapport, à l'alchimie qu'on essaye de créer entre les joueuses, je pense que la première chose, c'est que la hiérarchie est installée et que chaque joueuse a un rôle bien spécifique. Tout le monde sait ce que chacune est capable de faire ou de ne pas faire, et surtout tout le monde doit l'accepter. Il est évident que quand tu as Alexa Middleton ou Irma Rahmanovic, et bien les jeunes comme Eva Faillot ou Océane Robin ou encore Justine Soulard, qui n'a jamais connu ce niveau-là, elles savent ce qu'elles doivent faire et à qui donner la balle. Maintenant, c'est à ces joueuses-là de rendre les autres meilleures aussi.

Vous reprenez samedi le chemin des parquets après une période de trêve internationale. Pouvant être un magnifique moyen de souffler mais aussi pouvant casser des dynamiques, comment vous sentez cette reprise ? 

Moi je ne peux rien dire sur ce calendrier. On râle quand on joue trop, on râle quand on ne joue pas assez, on est jamais content. La seule chose qui nous rend heureux, c'est la victoire. Je vais pas dire si elle a été bénéfique ou pas, mais je sais comment on l'a géré. On a donné du repos aux joueuses parce qu'elles avaient bien travaillé et longtemps sans beaucoup de repos. On a coupé un jour et puis on a repris les entraînements normaux, en étant plus spécifique samedi pour garder le rythme des matchs.

Dans la plupart des championnats, on a souvent un tête de championnat, un ventre mou et des équipes en difficulté à l'arrière. En Ligue Féminine 2, on se rend compte que le championnat est ultra-homogène, tous les matchs peuvent être couperets. Comment gère cela ?

On ne s'occupe que de nous. Si on commence à s'occuper des autres, on risque d'avoir de très grosses mésaventures. Quand on voit Reims par exemple, qui va gagner d'un quinzaine de points à Mondeville et qui reçoit Calais chez eux en perdant de vingt, alors que le COB n'était pas au mieux. Je pense que le seul moyen de bien s'asseoir dans un championnat, c'est d'abord de penser à soi et de penser à son jeu avant de penser aux autres. Il y a trop de facteurs à prendre en compte en LF2, il y a trop d'équipes qui ont un fort potentiel et qui ne l'ont pas encore exploités, pour se dire "Ce match-là, on peut le laisser passer". Cette année, ce n'est pas possible.

Depuis Amélie Voynet (Illkirch-Graffenstaden) en 2019 face au Pôle France BasketBall, personne n’avait dépassée ou même atteint la barre des 34 points. Même qui aurait parié sur Clérine Choron pour exploser de la manière. En quatre saisons avec le club isérois dans la division, la joueuse n’avait qu’une fois le seuil des 16 points marqués en carrière. Mais il semblerait que Clérine Choron avait caché son jeu, au point d’exploser au meilleur moment pour la Tronche-Meylan. Peinant à retrouver le chemin de la victoire en ce début de saison, le finaliste de la saison 2021-2022 a pu compter sur une performance stratosphérique de sa meneuse : 39 points à 13/16 au tir dont 6 tirs primés, 2 rebonds, 3 passes et 3 interceptions pour 43 d’évaluation.

Un total complétement surréaliste qui a réveillé les troupes de Mickaël Cortet les permettant de s’envoler vers une victoire large (92-72). Il y a des soirs où tout nous réussi sur le parquet et ce 12 novembre 2022 restera à jamais celui de Clérine Cheron.

Invincible Feytiat n’est plus. Alors que personne ne trouvait la solution pour stopper la dynamique du jeune promu en LF2, Monaco réalise un très beau coup à domicile en stoppant net les joueuses de Cyril Sicic (72-68). Mais l’affaire ne fut pas de tout de repos dans la Principauté. Malgré un trou complet dans le 2^ème quart-temps (4 points inscrits), le MBA n’a pas lâché lui permettant de revenir à hauteur à l’issue du retour du vestiaire. Se rendant coup pour coup jusqu’à la dernière seconde, c’est bien le club du Rocher qui s’en sort de quelques unités après une prolongation accrochée. Portés par le quatuor Durant (11 points, 11 rebonds) – Chandler (12 points, 14 rebonds) – Majekodunmi (18 points, 6 passes) – Toure (15 points, 5 rebonds), Régis Racine et son groupe ont rebattu les cartes pour toute la Ligue Féminine 2.

Grâce à cette défaite, Charnay a enfin retrouvé la banquette que le club avait occupé pendant 2 journées. En contrôle contre le Pôle France BasketBall (56-64), malgré une belle réaction des coéquipières de Marine Dursus (14 points, 6 rebonds) dans le dernier acte, le CBBS a assuré. Son secteur intérieur en confiance à l’image de Maëva Djaldi-Tabdi (16 points, 9 rebonds, 21 d’évaluation), associé à un collectif en place (21 passes décisives), Charnay continue son bout de chemin dans l’antichambre de la LFB, dans l’espoir de retrouver rapidement la première division. Même score mais scénario légèrement différent dans le choc pour la troisième marche du podium. Montbrison, en laissant échapper quelques points notamment dans le 3^ème quart (-8), laisse filer le match au profit des Félines d’Aulnoye, stoppant ainsi sa série de 3 victoires consécutives (64-56). Mickaël Petitpa et son groupe réalisent donc une belle opération comptable en sécurisant leur spot dans le trio de tête de la division.

Côté Mondeville et Reims, la pente descendante continue. Incapables de retrouver la victoire, les joueuses de l’USOM passent totalement à côté de leur rencontre à l’extérieur. Malgré les belles statistiques affichées par Nahan Niare pour son retour à la Halle Jean Cochet (18 points, 7 rebonds), l’adresse n’est pas au rendez-vous ainsi que la concentration (27 balles perdues). Côté Chartres, la bonne forme du CCBF ne s’arrête pas avec un 3^ème succès de suite (75-55). À Reims, rien ne va plus. Alors que la victoire de la dernière journée laissait entendre un sursaut d’orgueil des Pétillantes, le Champagne Basket Féminin replonge dans ses travers (47-71) permettant ainsi à Calais de se sortir d’une série de 2 défaites.

Le match à suivre : BC La Tronche-Meylan - S. Illkirch-Graffenstaden (92-72),

Il semblerait que la Tronche-Meylan se soit fâché en cette 5^ème journée. Après une entrée frustrante dans cet exercice 2022-2023, la formation iséroise a stoppé sa série de déboires avec la manière, les propulsant directement à la 7^ème place du classement. Malheureusement pour elles, ce sont les joueuses de la S. Illkirch-Graffenstaden qui en ont fait les frais, soumises à la loi de Clérine Chéron (39 points, 43 d’évaluation) au scoring. Trop dominantes au rebond (24-39) et beaucoup plus adroites, la SIG n’a rien pu faire pour stopper l’hémorragie progressive qui causera leur perte. Binta Drame, Louise Dambach et Victoria Harris auront tenté de sauver les meubles mains en vain.

-44 face à Charnay à l’extérieur puis -19 à domicile contre Strasbourg … Pour un début de saison, l’addition commençait à être salée pour le Champagne Basket Féminin. L’objectif du club, qui vise clairement l’étage supérieur en créant un véritable collectif dans lequel le groupe prime sur les individualités, semblait un peu élevé par rapport aux prestations affichées sur le terrain. Touché dans son orgueil, le groupe d’Aurélie Lopez a inversé la vapeur. Plus en jambes que lors de leurs dernières sorties, les champenoises imposent leur rythme d’entrée (27-12 dans le premier quart). Portées un jeu collectif plus huilé, par leur adresse et leur impact au rebond, les co-équipières d’Evita Herminjard (10 points, 13 rebonds, 20 d’évaluation) surnagent, permettant à l’ensemble de l’effectif de marquer. Hormis Vaciana Gomis, qui montre un beau visage (21 points, 4 rebonds), la réalité est dure pour Mondeville qui concède sa deuxième défaite de rang (57-71).

Hormis sa défaite contre les Pétillants, Montbrison de son côté, réalise un départ canon en empochant samedi son troisième succès consécutif (54-51). Le Pôle France, encore trop juste, n’arrivera pas à contrer la pression de Clarisse Legrand (6 interceptions) et le récital de l’ancienne Féline d’Aulnoye, Nukiya Mayo (18 points, 7 rebonds, 4 passes).

Chartres voulait enchaîner après avoir défait Charnay à la maison, chose faite à Illkirch-Graffenstaden. Mais tout cela ne s’est pas fait dans la sérénité. Alors que les deux formations courent après le score côte à côte jusqu’à la fin du temps réglementaire, c’est une Elise Marie de gala (26 points, 9 rebonds, 5 passes) qui permet au CCBM de reprendre la tête à 16 secondes du buzzer final. Une seule unité sépare alors la SIG et Chartres, c’est le moment que choisit Manuella Hatchi pour tenter un dernier floater pour repasser devant. Dans le stress, il passe complétement à côté. Illkirch-Graffenstaden fait faute dans la foulée pour encore espérer profiter des deux secondes restantes. Mais malgré les tirs ratés d’Enabosi sur la ligne des lancer-francs, la SIG s’incline (69-70). Monaco aussi poursuit sur sa bonne lancée en écartant le COB Calais (64-73). Une deuxième victoire, après son premier succès historique la semaine passée, dans un match où les joueuses de Régis Racine auront pointé en tête toute la rencontre. Malgré une sélection de tir et une adresse encore très perfectible, le groupe mené par la valeur sûre Ashunae Durant (21 points, 12 rebonds) effectue le travail. De bonne augure pour la suite de la compétition.

Pour finir, Charnay assure à la maison contre la Tronche-Meylan, beaucoup plus en difficulté que la saison passée (68-54). Les deux formations font armes égales pendant 10 minutes mais l’écart se creusera progressivement sous l’impulsion des Pinkies dont Amber Melgoza (21 points). Le BCTM semble ne pas trouver de solution pour corriger le tir de son côté. Camille Droguet et Aurore Poutou auront tenté de sauver les meubles, bien aidés par Prescilla Colombo et Tillisse Boisseron au rebond, mais cela n’aura pas suffi, les bloquant ainsi à 10^ème place du classement.

Le match à suivre : Feytiat Basket 87 – ASA Aulnoye (78-61)

L’illusion n’aura tenu qu’un quart-temps. Devant lors du premier acte, les Félines d’Aulnoye n’auront pas tenu face aux petites nouvelles de Ligue Féminine 2, qui pour le moment, impose leur loi à la division. Le duo Middleton/Rahmanovic tient toujours la baraque, la jeune Eva Falliot réalise sa meilleure sortie en LF2 (11 points) et Emily Prugnières réalise un chantier énorme au rebond (18 prises) pour assurer la quatrième victoire de suite du club de la banlieue de Limoges. Les cadres d’Aulnoye peinent à trouver la mire et du rythme, dépassées par la fougue et la constance de Feytiat sur 40 minutes.

Peu importe la manière ou les difficultés, Alexa Middleton tire son épingle du jeu. Très en difficulté dans le périmètre (1/13 à 2 points), on pourrait penser que la soirée de l’ancienne Pétillante du Champagne Basket Féminin était un cauchemar. Mais si on regarde un peu plus loin dans la feuille de statistiques, on se rend bien compte que Middleton est imperturbable et trouvera toujours un moyen de se sublimer : 29 points à 7/11 derrière l’arc, 8 rebonds, 8 passes, 6 passes pour 32 d’évaluation. Présente dans tous les secteurs de jeu du promu, Alexa Middleton montre encore qu’elle fait partie du haut du panier de la division et cela se traduit directement sur les résultats de son équipe (3V-0D).

Une rencontre pas anodine pour l'ancienne joueuse du Champagne Basket Féminin. Après avoir passé trois saisons à Reims, Diana Balayera a pris son envol cet été direction de Charnay cette été. Terres de ses vraies débuts professionnels, Diana Balayera a dû coché la case de cette rencontre dans son calendrier car il semble qu'elle n'ait pas raté le moins du monde son premier affrontement face aux Pétillantes. Solide, efficace, adroite ... L'ancienne pensionnaire du Pôle Espoirs d'Île-de-France a été précieuse dans la victoire aux Pinkies dans cette démonstration de force du CBBS : 18 points à 63,6%, 8 rebonds, 3 contres pour 26 d'évaluation. Une prestation solide dans la lignée de la montée en puissance de Diana Balayera depuis ses débuts dans le division en 2019-2020. Avec Kankou Coulibaly, elles feront partie pour sûr des secteurs intérieurs les plus sérieux du championnat.

Le programme de la journée n°2

Vendredi 21 octobre

COB Calais - Pôle France BasketBall (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Samedi 22 octobre

BC Montbrison Féminin - C'Chartres Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)
S.Illkirch-Graffenstaden - Monaco BA (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Charnay BBS - Champagne Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)
USO Mondeville - Aulnoye SA (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Feytiat Basket 87 - BC La Tronche-Meylan (20H00 I Diffusé sur Facebook)

L’ensemble du calendrier de la saison de Ligue Féminine 2 est à retrouver ici.

Le match à suivre : Feytiat Basket 87 - BC La Tronche-Meylan

Un promu très en forme face à une équipe qui joue le haut de tableau, c’est la promesse de la rencontre qui se tiendra ce samedi dans la banlieue de Limoges. Après avoir surpris tout le monde à Chartres, Feytiat aura à cœur de confirmer face à Aurore Poutou et ses coéquipières. Les joueuses de la Haute-Vienne devront trouver des solutions pour prouver qu’elles ne sont pas uniquement dépendantes de l’apport au scoring d’Alexa Middleton et qu’elles ont bien leur place à cet étage. De son côté, le BCTMF sera sûrement motiver à l'idée de reprendre de l’assurance après le match âpre face à Calais la journée précédente.

Une entrée en Ligue Féminine 2 avec la manière, c’est ce qu’à réalisé Feytiat pour sa première. En déplacement à la Halle Jean Cochet, dans l’antre du C’Chartres Basket Féminin, David s’est offert Goliath (63-82). Dominantes tout au long de la rencontre, portées sûrement par l’euphorie de la grande première, les joueuses de Cyril Sicsic sortent la tête haute, portées par une Alexa Middleton de gala (35 points à 12/21 au tir). Attendu en leader dans la Haute-Vienne, l’ancienne joueuse du Champagne Basket Féminin n’a pas déçu.

Entre Mondeville et le Pôle France, le coude à coude aura été rugueux. Manque de rythme d’un côté, concentration de l’autre, Marine Dursus (18 points) et ses coéquipières ont montré qu’il allait falloir compter sur les jeunes pousses de l’INSEP cette saison. Poussées dans leurs retranchements, les Normandes auront tenu tant bien que mal pour s’imposer, profitant du manque de lucidité du PFBB en fin de rencontre pour conserver une unité d’avance (54-55). A domicile, Aulnoye gagne face à Illkirch-Graffenstaden, profitant d’une panne d’adresse des alsaciennes dans le dernier quart pour créer l’écart (72-63). Touty Gandéga (16 points) accompagnée du quatuor Tirera – Jakovljevic – Gaye – Daramy, a guidé l’attaque de l’ASA dans cette lutte musclée entre les deux demi-finalistes des play-offs de la saison passée. Champagne Basket, aussi, sécurise une première victoire à la maison contre Montbrison (74-67). Stepha Mbaye a fait le job (18 points et 4 rebonds) pour sa première à René Tys. Pour finir, la Tronche-Meylan se fait peur face à Calais (76-70). Menés à 5 minutes avant la fin du chronomètre par un COB revanchard d’avoir passé plus de la moitié de la rencontre à courir après le score, le BCTMF a pu compter sur l’impact de son secteur intérieur. Décisif dans les dernières minutes, le duo Aurore Poutou (18 points et 10 rebonds) – Morgan Baitey (9 points, 3 rebonds) permet au club isérois de sortir la tête de l’eau.

Le match à suivre : Monaco Basket Association - Charnay Basket Bourgogne Sud (56-67)

« Remettre les choses dans l’ordre » était sûrement le leitmotiv de Stéphane Leite et du CBBS avant le match, après la défaite en Coupe de France, contre les monégasques la semaine dernière. De retour sur le Rocher pour prendre sa revanche, Charnay a bien appris de ses erreurs. Malgré un début canon de Monaco, la vapeur s’est vite inversée au profit des Pinkies dès le deuxième quart (32-36 à la mi-temps). L’adresse n’était pas au rendez-vous des deux côtés comme en témoigne le vrai trou d’air du dernier quart (5-10 pour le CBBS). Mais finalement, Charnay, porté par l’impact d’Amber Melgoza (15 points, 11 rebonds) repart avec ce qu’il était venu chercher : la victoire. Du côté de Monaco, pas d’inquiétude mais de la frustration, notamment après la victoire la semaine dernière. C’est sur des détails que le MBA a failli, au rebond par exemple (36 prises contre 45 pour le CCBS), mais Régis Racine et ses joueuses sont conscients que cela fait aussi partie de l’apprentissage pour une première en LF2.

À l’aube de la saison 2022-2023, le C’Chartres Basket Féminin fait peau neuve. Camille Hillotte quitte le club après trois ans passés dans le Centre-Val-de-Loire. Dans la raquette, Nahan Niaré prend la direction de Mondeville tandis que Rayte’a Long quitte le club un an après l’avoir rejoint et sans avoir eu le rendement escompté. Ginette Mfutila, meilleure marqueuse et meilleure rebondeuse de la formation chartraine la saison passée, découvrira une autre division puisqu’elle rejoindra Sceaux en NF1.

Afin de remplacer son arme offensive numéro un, Benoît Marty a réalisé un gros coup en enrôlant Nicole Enabosi (25 ans, 1,83m). L’américano-nigériane, championne d’Afrique et MVP du championnat slovaque en 2021, pourrait être la bonne pioche de cette inter-saison. Unique étrangère de l’effectif, elle sera accompagnée dans la raquette par la jeune Oumou Diarisso (19 ans, 1,89m) qui arrive en provenance de Tarbes. Passée par le centre fédéral, celle qui s’est fait remarquer par ses nombreux dunks sur les réseaux sociaux tentera de gagner des minutes et s’imposer dans l’antichambre de la LFB. Toujours au rayon des arrivées, le club accueillera la prometteuse Emma Peytour. À 22 ans, la native de Strasbourg quitte son club formateur où elle émargeait à 10,1 points de moyenne pour se lancer un nouveau défi après un été remarqué avec les Équipes de France 3x3.

Les incontournables Margot Bienvenu et Elise Marie prolongent une nouvelle fois l’aventure tout comme Eve Mahoutou, India Farcy et Marine Debaut qui entameront leur deuxième saison sur les bords de l’Eure. Avec un effectif renouvelé à 40% Chartres entend bien jouer les troubles fêtes cette année. « Notre groupe sera plus complet. Nous avons renforcé les lignes arrière, trouvé des joueuses athlétiques et surtout une joueuse à gros potentiel dans la raquette. » indique Benoît Marty, reconduit pour deux années supplémentaires.

Du côté de la Marne, la trêve n’a pas été de tout repos. Eliminé dès le premier tour des play-offs la saison passée, le Champagne Basket Féminin, qui a en ligne de mire la montée en LFB, a lancé l’opération reconstruction. L’entraineur Julien Pincemin remercié, c’est Aurélie Lopez, coach bien connue de la maison Champagne Basket jusqu’en 2017 qui reprend les rênes et pose de nouveau ses valises dans la cité des sacres.

Pour sa 13^e rentrée de suite en LF2, le Champagne Basket Féminin a refondu son effectif, avec comme ligne directrice : créer un véritable collectif dans lequel le groupe prime sur les individualités. C’est donc autour de Mathilde Domenger, Jessica Mavambou, Mila Marquet et Maaja Bratka, pétillantes la saison passée, que le staff champenois a ainsi souhaité concevoir son recrutement. Le club marnais a injecté un souffle de jeunesse à son effectif avec les arrivées d’Emilie Raynaud (20 ans, 1m83) à la mène, d’Evita Herminjard (24ans, 1m75), Camille Hilotte (20 ans, 1m84) au poste 2 ainsi que de Rosanne Le Seyec, récente médaillée de bronze au championnat d’Europe U18. Afin de venir épauler cette jeunesse, le club comptera sur l’expérience de Stepha M’BAYE (27 ans, 1m80) en provenance d’Aulnoye et de l’estonienne Mailis Pokk (30 ans, 1m86).

Après un été de grands travaux du côté de la Champagne, l’objectif est très clair pour le président rémois Philippe Sauret « Aujourd’hui, nous sommes en capacité de monter ».

Toujours viser les sommets, la même rengaine pour le club alsacien que la saison passée. Défaite par le trouble-fête La Tronche-Meylan aux portes des finales de la division en 2021-2022, la S.I.Graffenstaden devra se remobiliser pour toucher du doigt son objectif : la LFB. Comme Chartres, 4 départs sont à noter : Clara Djoko (USA), Séréna Manala (La Roche Vendée Basket, LFB), Stephany Skrba, Emma Peytour (CCBM, LF2).  

S’appuyant sur un socle de 6 joueuses déjà au fait du système mis en place par Fabien Kaerle, la SIG mise sur la jeunesse cette saison pour pallier les 4 postes vacants de son effectif. Victoria Harris pose ainsi ses valises dans l’Est de la France. Après avoir évolué en Allemagne puis en 1^ère division grecque, la joueuse américaine viendra apporter toute sa dimension physique sous les paniers. Le premier aperçu de son impact en donne l’eau à la bouche (21 points, 16 rebonds, 5 passes pour 34 d’évaluation) pour peut en témoigner le COB Calais qui en a fait les frais au 1^er tour de Coupe de France. A ses côtés, trois jeunes pousses à fort potentiels. Prêtées respectivement par Basket Landes et Villeneuve d’Ascq, Célia Cardenal et Binta Drame rejoignent Illkirch-Graffenstaden afin de trouver des responsabilités dans l’antichambre de LFB. Aussi en provenance du Nord de la France, Linda Amaning, ancienne pensionnaire du Pôle France BasketBall, rejoint l’aventure. Un groupe mêlant expérience et potentiel en devenir qu’il sera intéressant à suivre cette saison.