C’est au beau milieu du désert Saoudien, sur le site du projet futuriste de The Line à Neom, que Paul Djoko, Sylvain Sautier, Franck Séguéla et Alexandre Aygalenq avaient une première chance de verrouiller leur participation au Masters de Hong Kong (26 et 27 novembre), unique chance pour 3x3 Paris d’atteindre la finale du World Tour à Abu Dhabi (10 et 11 décembre).

L’entrée en matière des français laissait entrevoir de belles choses avec une victoire facile contre les locaux de Dammam (21-12), puis une excellente performance contre Vienna, l’équipe en forme du moment sur le circuit, vainqueur du Masters de Paris, emmenée par leur star Serbe, Stefan « Mr Robot » Stojacic (22-20).

Pour son deuxième jour de compétition, 3x3 Paris était opposé à Warsaw, une équipe polonaise à sa portée, actuellement 18^e au ranking du World Tour. Warsaw prenait les commandes du match dès les premiers instants de la partie et faisait la course en tête, sans jamais réussir à creuser l’écart. 3x3 Paris gardait la tête froide et passait devant sur deux lancers francs transformés d’Aygalenq, 18-17 à 52’’ de la fin. Sautier, sous le cercle, donnait même une balle de match au Français à 36’’ de la fin, 19-18. Mais les Français négociaient mal leur dernière possession et se faisaient crucifier à deux points dans le prolongement de l’action, 19-20 à 4’’ de la fin. Le temps-mort immédiatement pris et la dernière action, n’y changeait rien.

Pas de temps pour les regrets, Karim Souchu et ses hommes sont maintenant concentrés sur le Challenger de Capivari De Baixo, leur ultime chance d’accrocher le Masters de Hong Kong et, en cas de bon résultat, la finale du World Tour.

Comme chaque année les participants du Camp Inter-Zones se sont essayé au 3x3 lors du traditionnel tournoi organisé au Temple-sur-Lot. Ces deux matinées dédiées au 3x3 permettent au staff technique de détecter les futurs potentiels tout en proposant aux jeunes joueurs une expérience dans cette nouvelle discipline olympique.

FEMININES

Demi-finales :

Ouest 1 – Nord 1 : 9-5

Nord-Est 2 – IDF 2 : 8-7

Finale :

Ouest 1 – Nord-Est 2 : 3-5

MASCULINS

Demi-finales :

Est 1 – Est 2 : 6-7

Sud-Ouest 1 – Nord 2 : 9-14

Finale :

Est 2 – Nord 2 : 11-9

Championne du Monde U23, vainqueur de la Nations League, MVP de la Nations League. Comment résumerais-tu ton été en un seul mot ?

Je pense que ça serait : inattendu. Je ne pensais pas que c’était possible de vivre autant d’émotions positives en un été. Chaque compétition était folle. Je ne sais pas si inattendu est le bon mot mais je ne pensais pas que c’était possible de faire un été aussi fou dans tous les sens du terme.

Ton bilan cet été avec les Équipes de France : 41 victoires pour 4 défaites. Comment on vit avec ce statut de favori ?

En réalité on doit vraiment se battre sur certains matchs, il y a aussi beaucoup de matchs pièges. Quand on sait que sur le papier on est l’équipe favorite ça apporte une sorte de pression supplémentaire. Lors des matchs de poules on essaye de se concentrer pour bien faire les choses même si on sait que globalement on devrait passer. Quand on arrive aux quarts de finales, on sait qu’on ne peut pas perdre parce que ce n’est pas notre niveau de perdre à ce stade de la compétition. C’est là où tu as cette pression de te dire que si on perd c’est une contre-performance totale. Sur l’ensemble des compétitions qu’on a pu faire c’est vraiment là où on est le plus stressées. En plus de ça on est vraiment l’équipe à abattre, toutes les équipes veulent gagner contre nous. Je pense notamment aux Pays-Bas, on les a joué tout l’été dont 6 fois en Nations League dans les phases de qualification et on les a de nouveau éliminé en demi-finale de Coupe du Monde U23.

Quelle a été l’équipe la plus difficile à jouer cet été ?

Je pense que c’était l’Équipe de France U21 en finale de la Nations League. En finale elles n’étaient plus que trois mais elles faisaient quand même partie des équipes qui pouvait nous battre. Sinon je dirais les Pays-Bas. C’est une équipe qui m’a toujours fait peur parce qu’elles sont très complètes, elles ont des joueuses qui peuvent tout faire sur le terrain. On les a beaucoup battus cette année entre la Nations League et la Coupe du Monde U23 mais j’avais toujours cette appréhension de jouer contre elles.

Quelle joueuse française et internationale t’as le plus impressionné cet été ?

Mariama Daramy. Nos U21 ont été super impressionnantes cet été, elles ont fait des trucs de fou. Mariama sort d’une saison compliquée et le 3x3 ça lui a vraiment fait du bien je pense. Elle m’a impressionné sur toute la Nations League et notamment sur la finale où elle nous vraiment posé problème. En plus elle est récompensée car elle réalise un super début de saison avec son club d’Aulnoye (LF2) sur les matchs amicaux et le premier tour de la Coupe de France.

Au niveau international je dirais Michelle Plouffe sans hésitation. C’est facile de dire cette joueuse car elle a été MVP mais j’ai joué contre elle en finale de l’étape de Women’s Series de Montréal et elle m’a bluffée. Déjà par son caractère car elle est super humble mais aussi sur le terrain, je défendais contre elle et elle était intenable. Elle a trop d’expérience, elle maitrise tous les aspects du jeu, c’était vraiment impressionnant.

Tu es rentré dans le Top 5 des joueuses Françaises grâce à tes bons résultats avec les Équipes de France. Est-ce que tu fais attention à ton classement individuel ?

On reçoit une notification de la FIBA après chaque compétition pour dire que notre profil joueur a été mis à jour. Personnellement je ne regarde pas souvent le Ranking car ça ne reflète pas totalement le niveau de la joueuse. Après c’est toujours plaisant de se dire que je suis numéro un mondiale de la catégorie U23. Enfaite le Ranking est important dans le sens où ça donne de la crédibilité et ça apporte des points à ton pays. C’est bien d’être dans le Top 10 Français pour prétendre des choses avec l’Equipe de France A.

Comment vis-tu ce rôle de capitaine de l’Équipe de France U23 ?

Mon rôle dans l’équipe a totalement évolué. Sur la première compétition qu’on a faite (Ndlr : Jeux Méditerranéens, 26-27 juin) on s’est dit avec Anna Ngo Djock que c’était à nous de reprendre le flambeau et montrer l’exemple car on avait déjà connu ça. L’année dernière on s’est laissé porter par Hortense et Myriam car c’était les grandes et qu’elles portaient le projet. Je pense que le rôle de capitaine me correspondait bien car je suis quelqu’un d’assez positive, j’essaye d’amener de l’énergie et des bonnes ondes sur et en dehors du terrain. Avec le nombre de compétition et les matchs vraiment court il on a besoin de beaucoup de motivation, de s’encourager et d’être toujours prête mentalement.

Quels sont tes objectifs pour les années à venir ?

Grâce à notre victoire en Nations League, nous avons obtenu une place pour une étape de Women’s Series et je pense qu’on peut aller concurrencer les meilleures équipes du monde avec cette équipe, on l’a d’ailleurs montré lors des étapes d’Eaubonne et de Montréal avec des rosters différents. Aujourd’hui on a beaucoup de joueuses qui peuvent jouer et performer sur le circuit international des Women’s Series avec cette équipe. Après à titre individuel j’aimerais être rappelé avec les A et pouvoir me battre des places pour des compétitions internationales avec l’Équipe de France A.

Il est maintenant l’heure de commencer la saison en Ligue Féminine 2 avec ton club de la Tronche Meylan. La transition n’est pas trop brutale ?

C’est dur ! Je suis arrivé mardi à l’entrainement avec le sourire jusqu’aux oreilles à me demande ce qui m’arrive. C’est compliqué car il faut vite redescendre et se dire qu’on a vécu un truc de fou mais se recontenter parce qu’il y a match de championnat ce week-end et des gens comptent sur toi. On ne peut pas faire n’importe quoi parce qu’on est sur un nuage, il faut tout de suite se rencontrer et c’est très dur mentalement. Au final ça revient vite, car tu es guidé par l’esprit de compétition en tant que sportif de haut niveau. Aujourd’hui je suis championne du monde, je le savoure mais je sais que j’ai un autre objectif à aller chercher tout de suite derrière. Je suis très contente d’être revenue à la Tronche Meylan, on aimerait finir dans le Top 5 lors de la saison régulière de Ligue Féminine 2 et ensuite prendre ce qu’il y a prendre en play-offs. 

Championne de France et vainqueur de l’EuroCup avec Bourges Basket, vainqueur de l’Open de France 3x3, championne d’Europe et du Monde avec l’Equipe de France 3x3, Laëtitia Guapo a tout raflé collectivement en 2021-22. Elle a ajouté une ligne de plus à son incroyable palmarès en étant élue joueur français de l’année par le panel de 20 votants réuni début octobre.

Chaque membre du jury était invité à présenter son tiercé de tête afin de distribuer les 10 points (1^re place), 7 points (2^e place) et 5 points (3^e place). Les performances des joueurs et des joueuses lors de la saison de club 2021/22 et lors des compétitions internationales 2022 ont été prises en compte pour déterminer l’identité du lauréat.

Solide joueuse de la rotation du Bourges Basket, notamment au cours d’un exercice d’Eurocup abouti (10,6 pts, 4,6 rbds), Guapo a confirmé, au 3x3, qu’elle faisait bien partie des meilleures joueuses de la planète en guidant l’Equipe de France à un sacre mondial et en étant élue MVP de la compétition à Anvers.

Elle devance dans le classement le vainqueur du trophée en 2019, Rudy Gobert, et sa coéquipière à Bourges, Iliana Rupert.

Les cinq premiers du vote :
Joueur                            Points       Première place
Laëtitia Guapo                135           8
Rudy Gobert                   95             5
Iliana Rupert                   81             5
Gabby Williams               56             1
Guerschon Yabusele       46             1

Le jury 2022
Jean-Pierre Hunckler (Vice-Président FFBB), Jacques Commères (DTN), Alain Béral (Président LNB), Yannick Souvré (Président LFB), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux), Yann Ohnona (L’Equipe), Clément Varanges (AFP), Théo Quintard (Ouest France), Yann Casseville (Basket Le Mag), Rémi Reverchon (BeIN Sports), Pascal Legendre (www.basketeurope.com), Gabriel Pantel Jouve (www.bebasket.com), Erwan Abautret (First Team), George Eddy (Canal +), Julien Guérineau (Basketball Magazine), David Malarme (France TV), Julien Lesage (Le Parisien), Philippe Baudet (Berry Républicain), Arnaud Valadon (RMC), le public.

Le Palmarès
2015     Nando De Colo             CSKA Moscou
2016     Nando De Colo             CSKA Moscou
2017     Céline Dumerc              Basket Landes
2018     Fabien Causeur            Real Madrid
2019     Rudy Gobert                 Utah Jazz
2020     non attribué
2021     Nicolas Batum              L.A. Clippers
2022     Laëtitia Guapo              Bourges Basket

 

Un premier Masters à Paris

Après ce premier Masters parisien, je suis un peu frustré sur le déroulé de notre tournoi. On a un premier match compliqué contre Vienne, qui au final gagne le Masters. On a une belle réaction sur le deuxième match pour se qualifier pour les quarts de finale contre l’équipe Serbe de Čačak. Et ensuite il y a le quart de finale contre Utrecht, qui pour moi était abordable, parce que c’est une équipe qu’on avait jouée plusieurs fois la semaine précédente. On les connaissait très bien, parce qu’on s’était entrainé à Amsterdam toute la semaine avec eux pour préparer le Masters. On a bien commencé le match et ensuite on est sorti du plan de jeu. On a complétement déjoué et on perd. C’est une déception parce que j’aurais voulu aller plus loin.

Le statut de l’équipe a changé

Le fait d’avoir performé à Utrecht a changé notre statut auprès des autres équipes qui ne nous voit plus de la même façon. Avant, tout le monde nous voyait plus comme des outsiders et après Utrecht, ils nous voient comme une équipe qui peut aller en finale et peut-être gagner un Masters. Je pense que ce facteur a joué, même si le fait de jouer à la maison a pu indirectement mettre une petite pression sur les joueurs.

Une bonne performance malgré tout

En réalité ce quart de finale est bonne performance, mais on a tendance à vouloir tout, tout de suite. Il ne faut pas oublier que l’équipe n’a que quatre mois d’existence. En deux Masters, on fait une finale et un quart, je pense qu’il y a pas mal d’équipes sur le circuit qui aimeraient être à notre place. On est dans ce qu’on veut faire, maintenant il faut qu’on gagne en régularité et qu’on essaie surtout d’attraper un autre Masters, parce que notre objectif c’est de se qualifier pour la finale mondiale à Abu Dhabi.

Quand on prend un peu de recul, on se rend compte que nos défaites arrivent contre les deux finalistes du Masters. Il faut noter que le niveau de ce premier Masters à Paris était très relevé. On a vu Ub et Liman, les deux meilleures équipes au monde actuellement, qui n’accèdent pas à la finale. Ils perdent en quart de finale et en demie contre Vienne. Ça place le niveau du tournoi et le niveau des finalistes.

Encore la finale mondiale dans le viseur

La saison n’est pas terminée pour 3x3 Paris, il y a encore un Super Quest à aller chercher. On va partir en Arabie Saoudite début novembre pour essayer de se qualifier pour le Masters d’Hong Kong. Après ça j’espère avoir une allocation pour un challenger au Brésil, qui sera une chance supplémentaire pour se qualifier pour Hong Kong. Ensuite on verra, il faudra performer pour décrocher une qualification pour Abu Dhabi.

On peut toujours envisager cette finale mondiale. On est 14^e actuellement au ranking du World Tour, il faut être dans les 12. Il faut savoir que ce ranking ne prend en compte que les équipes qui ont participé à des Masters cette saison. On paie là un peu notre jeunesse sur le circuit et le fait d’avoir participé tard à notre premier Masters. Mais c’est de bon augure pour la saison prochaine.

Un premier bilan encourageant

Cette première saison sur le World Tour est difficile, mais on progresse. Je pensais que ça mettrait un plus de temps à se mettre en route et c’est vrai que la finale à Utrecht a tout de suite mis la lumière sur l’équipe. On sait maintenant ce qu’on doit faire et ne pas faire pour performer. On est dans notre plan, on emmagasine de l’expérience et on progresse. On a gagné un Super Quest, on a fait une finale de Masters, on progresse, c’est très encourageant.

Il faut garder en tête que tout ce qu’on a fait pendant cette première saison va nous aider pour la saison prochaine. En plus les organisateurs vont nous connaitre, et comme le circuit marche aussi beaucoup avec le bouche-à-oreille avec des connexions et du réseau, le fait que 3x3 Paris existe et qu’elle ait performé va nous aider pour postuler à des tournois du World Tour.

Prochaines échéances :

• 4 et 5 novembre : Super Quest de Neom (Arabie Saoudite)
• 12 et 13 novembre : Challenger de Capivari De Baixo (Brésil)
• 26 et 27 novembre : FIBA 3x3 Masters de Hong Kong (Chine) - si qualification
• 10 et 11 décembre : Finale mondiale à Abu Dhabi (Emirats Arables Unis) - si qualification

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Toutes les informations et les résultats du World Tour sur FIBA3X3.com

Moins d’un mois après leur sacre à la Nations League 3x3, l’Équipe de France féminine s’offre un nouveau titre majeur pour conclure un été mémorable pour le 3x3 Français. Dans les pas de leurs ainées, sacrées championnes du Monde en juin dernier, les Bleues ont fait preuve de beaucoup de caractère sur l’ensemble de la compétition. Après avoir survolé la phase de poule, les coéquipières de Coline Franchelin ont facilement disposé du Japon (21-13) avant de dominer les Pays-Bas en demi-finale (20-16) pour s’offrir un choc tant attendu face aux États-Unis. Dans un Cirque d’Hiver de Bucarest plein à craquer, les Bleuettes ont fait plier les États-Unis dans une finale à couper le souffle. Anna Ngo Ndjock remporte logiquement le titre de MVP après une performance de très haut niveau lors de la finale.

De leur côté, les garçons repartent de Bucarest avec la médaille de bronze au terme d’une compétition admirable. Malgré une défaite inaugurale face à la Pologne (16-19), les Bleuets ont ensuite fait preuve d’une grande maitrise pour se hisser jusque dans le dernier carré. Au terme d’une demi-finale frustrante où les Français auront fait plus que rivaliser face à l’ogre Serbe, l’Équipe de France masculine U23 dit adieu à ses rêves de titre mondial (15-17). Malgré la frustration, Arthur Bruyas, Lorenzo Thirouard-Samson, Maxime Semelet et Thomas Pottier s’adjuge la médaille de bronze après un véritable combat physique face à la Lituanie (21-17). Meilleur marqueur de la formation française, Lorenzo Thirouard-Samson a été élu dans l’équipe type de la compétition.

Ces deux nouvelles médailles portent le total de l’été à 13 pour l’ensemble de nos Équipes de France 3x3.

Qualifiée dans la douleur vendredi, 3x3 Paris ouvrait les phases finales du FIBA 3X3 Masters contre Utrecht (Pays-Bas), sorti invaincu du groupe A devant la meilleure équipe du monde Ub (Serbie). Les hommes de Karim Souchu étaient prévenus : la tâche serait difficile.  

Karim Souchu et son staff avait programmé la préparation de ce Masters avec plusieurs confrontations face à la team Utrecht à Amsterdam. Les deux équipes se connaissaient donc très bien. Dans les premières minutes, porté par une adresse insolente, Paris faisait la course en tête mais ne parvenait toutefois pas à faire le trou. Il fallait attendre deux nouveaux tirs primés de Séguéla et Vialaret pour mettre un premier écart, 9-12 après 4 minutes de jeu. Mais Worthy De Jong, malgré un traitement spécial en défense, faisait parler sa classe en allant chercher le panier avec la faute qui permettait aux Néerlandais de revenir au score, 12-12 après 5 minutes. Le match basculait et l’axe De Jong-Van Der List devenait incontrôlable pour les coéquipiers d’Alex Vialaret. En perte d’adresse totale à longue distance, Paris insistait pourtant derrière l’arc et perdait le fil de la rencontre en encaissant un 8-0 en 3 minutes. 19-13 et 1 minute à jouer. Malgré un ultime sursaut d’orgueil de Paul Djoko, le match était plié. 3x3 Paris était éliminé en quart de finale par Utrecht, 19-15.

Franck Séguéla : « On a du potentiel, on est tous des compétiteurs. Quand on voit cette organisation à Paris, on voulait montrer un autre visage. Perdre c’est une chose, mais pas comme hier et aujourd’hui. Perdre en quart de finale, ça n’est pas ce qu’on souhaitait. On est tous des gros compétiteurs, on a la gagne en nous. On va se remettre en question, rester humble, continuer à travailler dur pour améliorer notre ranking et aller chercher des victoires. Dans un événement comme celui-là, il faut rester dans notre bulle et ne pas perdre le fil de notre match. C’est du 3x3, en 10 minutes le match peut tourner très vite et il faut garder les ressources mentales, garder la tête froide. Ça passe par des expériences comme celle-ci. On va sortir grandi de ce Masters et on espère revenir ici l’année prochaine et montrer un autre visage. »

Toutes les informations et les résultats du FIBA 3X3 Masters de Paris sur FIBA3x3.com

La première équipe professionnelle française de 3x3 compte bien capitaliser sur sa deuxième place acquise lors du Master d’Utrecht. Pour leur deuxième apparition sur un Master du World Tour, les Français devront engranger un maximum de points et pourquoi pas devenir la première équipe française à remporter une étape du World Tour. Actuellement 16^ème meilleure équipe du World Tour, le collectif français se doit d’atteindre le Top 12 afin de participer au prestigieux Master Final d’Abu Dhabi.

L’étape Parisienne marquera la troisième fois que 3x3 Paris jouera sur le sol français après les Challengers de Bordeaux et Eaubonne. L’occasion d’aller à la rencontre de leur public et de joueur au sein d’un cadre exceptionnel : Le Carreau du Temple.

7 octobre – 18h15 : Vienne – Paris 

7 octobre – 20h05 : Paris – Q Draw 1

Entrée gratuite. Toutes les rencontres seront à suivre sur Sport en France et sur la plateforme France.TV 

Un évènement unique en France

Pour la première fois depuis la création du World Tour en 2012, la France accueillera une des étapes du circuit professionnel mondial. Si il existe déjà plusieurs étapes mineures telles que les Challengers de Bordeaux, Eaubonne et Poitiers, le Masters de Paris sera la premier événement majeur du World Tour se déroulant sur le sol Français.

Le @FIBA3x3 World Tour fait escale à Paris

7 et 8 octobre 2022
+ d'infos : https://t.co/GbJP8POSVz pic.twitter.com/YeCHM5z0Xa

— 3x3 FFBB (@3x3ffbb) September 21, 2022

Les meilleurs joueurs du monde au rendez-vous

Une chose est certaine, les plus grands joueurs de la planète se sont donnés rendez-vous à Paris les 7 et 8 octobre. Le spectacle est garanti avec la présence des deux meilleures équipes du monde (Ub et Liman), qui règnent sans partage le World Tour depuis le début de la saison. Les deux armadas Serbes se sont adjugé six des sept étapes du circuit mondial auxquels ils ont participé en 2022 et comptent dans leurs rangs plus de la moitié des joueurs du Top 10 mondial.

Les meilleurs joueurs américains seront également de la partie puisque les collectifs de Princeton et NY Harlem figurent parmi les équipes en lice à Paris. Parmi les nombreuses star présentes, il faudra particulièrement surveiller le Néerlandais Worthy de Jong qui vient de rejoindre le circuit international 3x3 avec Utrecht après un excellent EuroBasket avec sa sélection nationale 5x5 (16.4 points par match).

Découvrir la première équipe professionnelle 3x3 Française

Si vous n’avez pas encore entendu parler de 3x3 Paris alors c’est le moment de regarder une étape du World Tour. Après avoir créé l’exploit lors du Masters d’Utrecht (2^ème), la première équipe 3x3 professionnelle Française compte bien enchainer à domicile. Paul Djoko, Alex Vialaret, Franck Seguela et Sylvain Sautier tenteront d’écrire l’histoire en devenant la première équipe Française à remporter un Masters du World Tour. Si la tâche ne sera pas aisée, les Français pourront compter sur le soutient de leur public pour leur deuxième participation à un Masters du World Tour.

 

 

 

 

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Un cadre exceptionnel

Au cœur du 3^ème arrondissement de Paris, le Masters de Paris se déroulera au sein du Carreau du Temple. Cet ancien marché couvert du XIXe siècle, lieu emblématique du Haut-Marais vibrera pendant deux jours au rythme du basket.

Un lien étroit entre World Tour et Jeux Olympiques

Les points acquis lors des compétitions du World Tour et toute compétition internationale permettent aux nations de se qualifier pour les compétitions majeures telles que les Jeux Olympiques ou la prochaine Coupe du Monde 3x3. La somme des points obtenus par les 25 meilleurs joueurs nationaux définit ainsi le classement d’une nation au Ranking FIBA. Une victoire lors d’un Master du World Tour rapporte plus de 110,000 points par joueur contre 60,000 pour un Challenger et environ 40,000 pour une médaille d’or à la Coupe du Monde. 

Toutes les rencontres seront à suivre sur Sport en France et sur la plateforme France.TV

Il n’y a que 12 Masters cette saison et c’est le plus haut-niveau du circuit mondial. On y retrouve les meilleurs joueurs du monde, car la moitié des places de chaque Masters sont attribuées aux équipes les mieux « rankées » au classement mondial. Donc sur les 12 équipes, il y en a déjà 6 qui sont professionnelles et qui ont l’habitude d’évoluer sur le circuit mondial. Pour le reste des équipes il faut passer par des tournois de qualification et les gagner pour accéder au Masters.

Pour se donner une idée, moi personnellement je n’ai remporté qu’un seul Masters jusqu’à maintenant, et il y a beaucoup de joueurs qui sont sur le circuit depuis des années et qui n’en n’ont jamais gagné un. C’est extrêmement difficile de gagner, c’est le graal ultime et c’est pour ça qu’il y a des récompenses qui sont à la hauteur de la difficulté. Gagner un Masters, c’est compliqué, surtout pour les équipes qui émergent et qui se construisent ou se reconstruisent chaque année. Clairement il faut s’inscrire dans la durée pour performer régulièrement et espérer gagner un Masters.

Un premier Masters en France

Je suis ravi qu’il y ait enfin un Masters en France. Ça fait longtemps qu’on attend ça et que les joueurs français attendent d’accéder à ce niveau de tournoi. Et puis surtout le public va pouvoir voir le plus haut niveau mondial. Il y aura aussi l’équipe 3x3 Paris, qui a accédé récemment à son premier Masters à Utrecht, avec une très belle performance (ndlr : finaliste). On a clairement le niveau en France pour performer. Après il y a performer une fois et s’inscrire dans la durée. Je pense vraiment qu’il y a de la place pour des équipes françaises au plus haut-niveau mondial. Cette équipe 3x3 Paris est chouette car elle montre la voie, elle va exciter un peu les gens et créer de l’engouement. J’espère que demain ce sera possible pour d’autres équipes de jouer sur le World Tour et de montrer tout le potentiel qu’on a en France.

Je pense que 3x3 Paris a pu toucher ce qu’ils étaient capables de faire. Maintenant cette finale à Utrecht doit leur permettre de monter leurs standards et de viser un peu plus haut. Je ne suis pas dans l’équipe, mais moi je dirais « on a atteint la finale d’un Masters les gars, à partir de maintenant on se donne l’objectif de toujours atteindre les phases finales ». Avec ça, ils devraient déjà gagner assez de points pour aller au tournoi final.

Un tournoi relevé

Le Masters de Paris va être un tournoi relevé, parce qu’il y a des équipes qui sont très fortes : avec Ub et Liman, on a déjà les 2 premières équipes au ranking du World Tour cette année. On verra certainement une des deux en finale à Paris. On ne sait jamais ce que peuvent faire les équipes américaines, mais Harlem et Princeton peuvent être très embêtantes. Il y a les Néerlandais de la team Utrecht qui ont été aussi très impressionnants et qui auraient pu être finalistes chez eux à la place de Paris. Vienne est une équipe sur le circuit depuis longtemps et un peu comme pour 3x3 Paris, la fédération a investi récemment et les résultats ont été très rapides. Ça va être un tournoi très relevé, mais c’est difficile de faire des prédictions parce que chaque tournoi, et même chaque match, a sa propre histoire. On peut être finaliste sur un Masters et ne pas sortir des poules la semaine suivante. Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en jeu. Avec la team Jeddah par exemple, on sera les seules à venir des Philippines. On est en road trip depuis plusieurs semaines, la récupération sera importante pour nous. Toutes les équipes n’arriveront pas avec le même niveau de fraîcheur.

Une exposition pour le 3x3

L’enjeu de ce premier Masters à Paris, est de faire connaitre la discipline et la faire entrer dans le paysage sportif français. La visibilité en France d’un tel tournoi est très importante avec des diffuseurs en clair. Et derrière des équipes comme 3x3 Paris, qui rendra l’événement encore plus attractif, on espère qu’il y en aura rapidement d’autres à l’avenir. Encore une fois je le redis, en France on a un vivier de joueurs avec du talent qui est largement supérieur à ce que j’ai pu voir partout ailleurs. Il y a un vrai potentiel pour que le 3x3 explose.

Les Équipes de France U23 tenteront de conclure un été exceptionnel pour le basket 3x3 à l’occasion de la Coupe du Monde U23. Après leur victoire en Nations League quelques semaines plus tôt, les Bleuettes pourraient réaliser un doublé cet été et confirmer leur suprématie sur le basket 3x3 mondial. Les ambitions sont aussi très élevées chez les garçons après de très bons résultats lors de la Nations League. Les deux MVP des finales de la Nations League seront une nouvelle fois de la partie pour tenter de mener leur équipe au sommet : Camille Droguet et Lorenzo Thirouard Samson.

Composition du groupe féminin U23 :

Entraineur : Gwenaël Pestel

Assistante : Charlène Collette

Composition du groupe masculin U23 :

Entraineur : Sylvain Maurice

Assistant : Eric Mallard

5 octobre - 15h35 (F) : Chili – France

5 octobre - 16h35 (M) : France - Pologne

5 octobre - 17h35 (F) : Egypte – France

5 octobre - 19h35 (M) : France - Ukraine

7 octobre - 15h15 (F) : France – Roumanie

7 octobre - 16h15 (M) : Pays-Bas - France

7 octobre - 17h15 (F) : France – Ukraine

7 octobre - 17h50 (M) : Brésil - France

Toutes les rencontres seront diffusées sur YouTube.com/FIBA3x3.

Lancée il y a quelques mois seulement, la première équipe professionnelle Française de 3x3 a brillé lors du Masters d’Utrecht. Pour sa toute première participation à un Masters du World Tour, les Français ont réalisé une performance majuscule en se hissant en finale de l’étape néerlandaise. Les coéquipiers d’Alex Vialaret sont tout d’abord parvenus à sortir d’une Poule relevée malgré une courte défaite face aux numéro deux mondiaux (21-18) avant de réaliser deux exploits lors des matchs couperets. Au terme d’une rencontre âprement disputée, Franck Seguela a éteint Amsterdam (n°5 mondiaux) d’un tir au buzzer en prolongation lors des quarts de finale. Face aux locaux de Utrecht et leur star Worthy De Jong, tout juste revenu de l’EuroBasket où il tournait à 16.4 points par match, les Français ont été héroïques pour s’offrir une première finale. Le sang froid de Paul Djoko et Franck Seguela sur la ligne dans les derniers instant a permis à 3x3 Paris de décrocher un précieux succès (20-19). La dernière marche était malheureusement trop haute pour 3x3 Paris qui échoue face aux numéro deux mondiaux (15-21) mais le collectif Français a marqué les esprits pour sa première apparition à un Master.

#3x3Paris a fièrement représenté la France pour leur premier Master sur le @FIBA3x3 World Tour (2ème)

Rendez-vous au Master de Paris les 7 et 8 octobre. pic.twitter.com/j8dUuBt7Sh

— 3x3 FFBB (@3x3ffbb) September 25, 2022

Franck Seguela, Alex Vialaret, Paul Djoko et Sylvain Sautier remporte la somme de 30 000$ et prennent rendez-vous avec leur public pour le Masters de Paris les 7 et 8 octobre.

Ils l’attendaient avec impatience, c’est désormais chose faite. L’équipe de 3x3 Paris est parvenue à se qualifier pour son tout premier Master du World Tour grâce à sa victoire à Hilversum (Pays-Bas) dimanche. Une qualification qui récompense les dernières sorties de l’équipe française, demi-finaliste des Challenger de Penang (Malaisie), Edmonton (Canada) et Bordeaux (France).

Créée il y a trois mois, l’équipe de 3x3 Paris qui se compose de Franck Seguela, Alex Vialaret, Paul Djoko, Sylvain Sautier, Vincent Fauché et Alexandre Aygalenq se rassure après un début de saison en demi-teinte. Elle devient par la même occasion la première équipe française à se qualifier pour les phases de poule d’un Master du Word Tour depuis les collectifs de Lyon et Nantes en 2019.

Déjà qualifiés pour la Master de Paris (7-8 octobre) grâce à une wildcard, les Français tenteront de marquer un maximum de points dans la course au World Tour Final qui oppose les 12 meilleures équipes du monde. Les performances des Français sur le World Tour permettent également à la France de maintenir sa place dans le Top 10 mondial au Ranking FIBA.

Composition du groupe :

24 septembre – 16h45 : Paris – Lublin

24 septembre – 20h35 : Liman – Paris

Toutes les rencontres seront diffusées en direct sur YouTube.com/FIBA3x3

L’Equipe de France ne parviendra sans doute pas à décrocher la première place de sa poule à moins d’une grande surprise lors du Canada-Lituanie qui reste à jouer dans le groupe A.

Les championnes du Monde et d’Europe affronteront la faible Roumanie en début d’après-midi pour se préparer aux quarts de finale. Samedi, les Bleues ont largement dominé la Lituanie après un début de rencontre en boulet de canon dans le sillage de Laëtitia Guapo. Mais une heure plus tard, la puissance des Canadiennes leur a été fatale.

Le programme :
Samedi 17 septembre :
France-Lituanie : 20-12
Canada-France : 21-12

Dimanche 18 septembre :
16:05 : France-Roumanie
16:55 : début des quarts de finale
17:55 : début des demi-finales
19:15 : Finale