Sollicité pour fournir des arbitres de qualité, le HNO (Haut-Niveau Officiel) a répondu présent malgré les défis logistiques posés par la tenue simultanée de plusieurs championnats, notamment la NM1, la PRO B et la BetclicElite.

Rassembler des arbitres de haut niveau pour cet événement n'a pas été une tâche aisée, compte tenu des engagements déjà pris par ces derniers dans d'autres compétitions.
Cependant, grâce à la collaboration du Pôle Formation, des arbitres du Championnat de France ont pu être mobilisés pour renforcer l'équipe officielle.
Cette coopération entre les différents niveaux de l'arbitrage français a permis de garantir le bon déroulement du tournoi.

Un moment marquant de cette édition a été la présence de Costas RIGAS, ancien directeur technique des arbitres de l'Euroligue.
Sa participation a offert une opportunité précieuse aux arbitres présents de bénéficier de son expérience et de ses conseils éclairés, en compagnie d'Eddie VIATOR, le Directeur technique des arbitres Haut-Niveau.

Au cours des trois jours de compétition, où l'équipe de Next Generation Paris s'est finalement imposée face au Pôle France INSEP (78-86) et a décroché un billet pour le Final Four à Berlin en mai (24, 25 et 26) prochain, seize matchs ont été disputés.

Cette intensité sportive a été soutenue par l'implication remarquable de 22 arbitres, jonglant habilement entre leurs engagements dans les championnats nationaux et leur participation au tournoi ANGT.
Parmi ces arbitres, citons Aline Athenoux, Sarah Blondeau, Mathieu Cognard, Amel Dahra, Lucas Diquelou, Jérémy Dubois, Charley Frossard, Yoann Jasmin, Hugo Journoud, Adem Khelifi, Robin Lavecot, Christopher Lemaire, Samy Messad, Valentin Oliot, François-Damien Phalip, Frédérick Pierre, Guillaume Poulaillon, Valentin Ruquier, Odraf Scanff, Isiah Schmidt, Brahima Sissoko et Raphaël Venance.
Leur engagement et leur professionnalisme ont grandement contribué au succès de l'événement.

Le tournoi ANGT à Paris a été bien plus qu'une simple compétition sportive.
Il a été le théâtre de rencontres et d'échanges entre les futures stars du basketball et les acteurs clés de l'arbitrage français et européen.
Ce rendez-vous promet de continuer à enrichir le paysage du basketball français et de contribuer à l'émergence de nouveaux talents sur la scène internationale.

Félicitations pour votre sélection aux Jeux-Olympiques de Paris 2024. Comment avez-vous appris la nouvelle ?
J’ai reçu un mail de la FFBB qui m’a transmis le listing de la FIBA. Quand j’ai reçu la nouvelle, j’ai reçu plein de messages avant-même de recevoir la convocation officielle et c’est quand j’ai vu tous ces messages que je me suis douté qu’il se passait quelque-chose puisque j’ai pu consulter mon téléphone qu’à la fin de mon service, j’avais la main dans la pâte jusqu’en début d’après-midi.

Arbitre olympique et travailleuse en boulangerie, comment allie-t-on les deux ?
On s’organise, c’est une vie qui est très millimétrée, ça demande une grande organisation et j’ai la chance de pouvoir allier les deux puisque je travaille en famille. Je travaillais déjà en famille avant mais j’ai dû changer de métier puisque je devais me rendre plus disponible pour officier au niveau international.

Existe-t-il des critères particuliers concernant la sélection des arbitres pour les Jeux Olympiques ?
J’imagine qu’on est jugé avant tout sur la compétence. Au-delà de ça il y a aussi des aspects de représentativité mondiale, entre les FIBA de chaque continent. On reste observé sur toutes nos compétitions, on a la chance aujourd’hui d’avoir un outil informatique qui nous permet d’avoir une meilleure visibilité, et cela contribue à affiner la sélection au cours d’une saison.

Comment s’est passé le processus de sélection ?
C’est le travail de plusieurs années, de régularité qui m’ont permis d’atteindre le très haut-niveau. J’ai eu la chance d’accéder à d’autres compétitions au préalable avec notamment mon premier championnat du monde U17 féminin à Debrecen, puis les U19 en championnat du monde féminin à Madrid, entre temps j’ai pu officier sur des qualifications de championnat du monde et EuroBasket féminins. Dernièrement j’étais au Tournoi de Qualification Olympique en Belgique. C’est un processus qui s’est fait crescendo sur les sélections des différentes compétitions.

Vous êtes sur la liste préliminaire, quelle est la suite de la préparation pour figurer dans la liste définitive ?
Je suis sur une pré-sélection de 40 arbitres, puis à l’issue de deux tournois qui auront lieu entre juin et juillet, 30 arbitres seront retenus. Il n’y a pas de certitude sur ma sélection olympique. Les deux prochains tests seront un tournoi de qualification olympique et un championnat d’Europe U17.

Le fait d’être une arbitre française pour des Jeux Olympiques à domicile, ça doit être quelque chose de spécial ?
Le fait d’être sur une liste potentielle pour aller sur des Jeux-Olympiques c’est juste incroyable. Si on m’avait dit que je serais là où je suis quand j’ai démarré l’arbitrage, j’aurais rigolé ou même pas écouté tellement ça me semblait inaccessible. Ensuite, au fur et à mesure des formations que j’ai suivies et par la concrétisation de certains objectifs, ce qui était de l’inaccessible s’est transformé en rêve et aujourd’hui ce rêve s’est transformé en objectif. Que ce soit en France ça a tout de même une saveur particulière puisqu’il y a la fierté de pouvoir représenter son pays à domicile, mais pour l’instant je ne peux qu’imaginer quelle sensation ce serait en attendant de rejoindre la sélection définitive.

Être sélectionné pour les Jeux-Olympiques, c’est l’aboutissement pour un arbitre ?
Les Jeux-Olympiques restent LA compétition, si l’on demandait à n’importe quel arbitre la compétition qu’il souhaiterait officier, la réponse serait unanime pour les Jeux-Olympiques.

Le tournoi de qualification olympique à Anvers en février était un bon avant-goût pour Paris 2024 ?
C’était génial. J’avais la chance d’être dans un groupe d’arbitres que je connais donc il y avait déjà des affinités avant la compétition. Sur ce type de compétition on a un travail préparatoire avec un certain nombre de visioconférences en amont où l’on travaille avec les collègues pour qu’avant même d’arriver sur le tournoi nous ayons une connaissance du groupe. Nous n’arrivons pas en terre inconnue puisque nous connaissons les équipes, nous faisons du scouting et c’est cet énorme travail préparatoire qui nous permet d’être opérationnel sur la compétition, d’arriver sans pression outre celle de vouloir bien faire. Nous avons vraiment des outils à disposition qui nous permettent d’arriver dans des conditions optimales à ces compétitions de très haut-niveau.

Comment votre entourage a-t-il réagi à votre nomination ?
Mon entourage très proche j’ai voulu leur dire immédiatement puisque je ne voulais pas qu’ils l’apprennent avant par les réseaux sociaux, j’avais envie de leur annoncer de vive voix. Ils m’ont dit qu’ils étaient très fiers, qu’ils n’étaient pas surpris et qu’ils continuaient de me soutenir quel qu’en soit l’issue. Avoir la fierté de mon entourage proche, c’est important et ça n’a pas de prix, si je n’avais pas eu ce soutien-là, je n’aurais pas pu percer là-dedans c’est une certitude. J’ai démarré l’activité et plus l’activité était prenante plus ils ont accepté de me libérer du temps, ils ont aussi accepté de me voir partir vers d’autres projets pour me lancer dans l’arbitrage à 3000% et en faire ma priorité. Aujourd’hui malheureusement, c’est une activité pour laquelle nous sommes indemnisés mais nous n’avons pas de statut professionnel et il faut savoir bien trouver l’équilibre au niveau professionnel pour être capable de bien rebondir si les choses ne se passent pas comme prévu puisque nous n’avons pas de garantie derrière.

Avec deux arbitres français sur ces Jeux Olympiques, peut-on dire que la France est une nation qui compte dans le monde de l’arbitrage ?
C’est certain ! Nous avons la chance d’avoir Yohan Rosso dans nos rangs, qui aujourd’hui est l’exemplarité dans l’arbitrage au niveau européen voire mondial puisqu’il a déjà fait de grandes compétitions où il a su montrer ce qu’était l’excellence de ce que pouvait être un arbitre français sur de très grandes compétitions. Lorsque j’ai démarré le cursus pour pouvoir accéder à l’international, je me rappelle bien de ce qu’il m’avait dit lors de son intervention dans un clinic : « le plus difficile ce n’est pas d’arriver au haut-niveau, c’est d’y rester ». Maintenant que j’ai les pieds dedans, je comprends à quel point ses paroles sont vraies et je le vis en ce moment. On peut faire un très bon match une fois, le plus difficile reste de répéter ces performances avec un niveau d’exigence toujours plus haut pour perdurer dans le temps. Nous avons la chance en France d’avoir une formation de qualité qui nous permet de pouvoir être très bien armé pour performer lors des compétitions internationales. Nous avons également la chance d’avoir un championnat autant masculin que féminin de très haut-niveau, nous sommes plutôt admirés je pense sur la façon de fonctionner en France.

Liste des arbitres français aux Jeux-Olympiques :

• Roger CREUX (1936)
• Edmond BIGOT (1948)
• André Taris (1948)
• Elie ARCHIMAUT (1948)
• André SIENER (1948/1952)
• Robert BLANCHARD (Finale 1956)
• René BLACHOUIN (1976)
• Yves MAININI (1980/1984/1988)
• Philippe MAILHABIAU (1992)
• Pascal DORIZON (1996/2000)
• Bruno GASPERIN (2000)
• Chantal JULIEN (Finale F 2004/Finale F 2008)
• Carole DELAUNÉ-DAVID (2012)
• Eddie VIATOR (Finale F 2016)
• Yohan ROSSO (2021)

En avril 2023, la première partie de cette formation s’était déroulée à l’occasion des Finales de Coupe de France. Venues de toute la France, les arbitres féminines avaient travaillé et réfléchi sur la place de la femme dans l’arbitrage et dans le basket plus largement grâce aux interventions d’Amel DAHRA, arbitre Internationale et de ProB et de Cathy MELAIN, entraîneur Nationale, assistante de l’Équipe de France. La partie basket avait été assurée par Audrey SECCI, arbitre ProB et formatrice en Île de France.

Une suite à ce premier acte a donc été proposé à l’ensemble des arbitres féminines de Championnat de France, dont 16 d’entre elles ont été retenues pour participer à cette formation du 13 au 17 décembre. Sous la direction de Carole DELAUNE DAVID, formatrice FFBB et ex-arbitre Internationale, accompagnée de Morgane PETIT, observatrice haut-niveau et membre de la première promotion Femmes Dirigeantes 2024, ce second acte avait pour objectif de poursuivre le travail de connaissance de soi engagé en avril dernier et de mettre les arbitres en situation de matchs grâce au Camp National.

Pour toujours faire plus de lien avec les aspects techniques, Yann FONTENEAU, entraîneur national, a non seulement apporté toute son expérience de technicien lors des séances d’entraînement, mais a également permis aux arbitres de réfléchir sur leur place, leur légitimité et avancer dans la connaissance de soi. Arnaud GUPILLOTE, entraîneur national à l'INSEP a échangé avec elles sur l'approche des échecs et réussites en compétition internationale. Enfin Ana KOTOKOVA, Internationale et entraîneur du Pôle Espoirs Centre Val de Loire a partagé son expérience de joueuse et d'entraîneur. A cela se sont ajoutées les débriefings après chaque match et le travail d’analyse vidéo de chacun d’entre eux.

La Fédération Française de Basket Ball compte actuellement 12500 arbitres diplômés dont 27% sont des femmes. L’objectif est d’atteindre les 35% d’arbitres féminines, pourcentage représentatif de la part de licenciées féminines en France.

Pour aider les Ligues, les Comités et les Clubs à promouvoir et valoriser l’arbitrage auprès de leurs licenciées, la FFBB a lancé une campagne de communication en ce mois de décembre. Trois clips vidéo peuvent être partagés sur les réseaux sociaux ou sites des clubs. Ces clips mettent à la lumière tout ce que l’arbitrage peut apporter à ceux qui s’y engagent : Développer des compétences, Rencontrer les acteurs du basket et Progresser comme joueur/joueuse 

Enfin 12 vignettes promotionnelles peuvent être également utilisées afin de mettre en avant les liens forts qui existent entre l’activité d’arbitre et l’activité professionnelle de chacune.

Pour télécharger l’ensemble de ces ressources, cliquez sur le lien suivant : Cliquez ici

La période phare des Journées de l’Arbitrage La Poste 2023 vient de se terminer et le succès a été au rendez-vous dans les Comités et les Clubs sur la thématique « Recrutement et Fidélisation » menée depuis deux saisons et qui sera toujours d’actualité en 2024-2025.
73 Comités et Territoires Ultramarins ont participé à l’Opération Recrutement et ce ne sont pas moins de 2000 jeunes qui se sont essayés à l’arbitrage.
La Poste a également fait parvenir un Guide Pédagogique à chaque club pour les aider à mettre en place une formation d’arbitres en interne, que ce soit lors des entraînements ou de journées spécifiques de découverte de l’activité.

Trois vidéos ont pu être réalisées lors des Finales de la Coupe de France 2023 où des femmes arbitres témoignaient de leur expérience et comment les qualités d’arbitres peuvent développer des qualités requises dans la vie professionnelle de nombreux métiers : le travail d’équipe, la communication, ma connaissance des procédures, la stabilité émotionnelle, la rigueur, la gestion du stress, d’un conflit… Comptables, étudiantes, professeures, managers ; toutes parlent de ce lien fort entre le monde arbitral et le monde professionnel.

L’ensemble de ces ressources sont disponible pour les Ligues, les Comités et les Clubs qui souhaitent promouvoir l’arbitrage, particulièrement féminin, et qui ont la volonté de susciter la curiosité chez les licenciés en général pour tenter l’aventure de l’arbitrage.

Lien vers les clips vidéo : https://www.youtube.com/c/FFBBFormation

Il est seulement 9h et les coups de sifflets retentissent déjà à la Cité des Sports d’Issy-les-Moulineaux. Ils seront les premiers d'une longue série. Les Journées de l’arbitrage La Poste sont officiellement lancées. Une édition 2023 qui a commencé ce mardi 10 octobre par une matinée pédagogique avec quatre classes du collège Victor Hugo. Un objectif : promouvoir et faire découvrir la fonction arbitrale auprès des jeunes pour les inciter à se lancer dans cette voie.

Organisatrice de l’évènement depuis plus de 17 ans, La Poste est présente sur quatre disciplines, à savoir le football, le handball, le rugby et le basketball. "À travers cet engagement, on veut montrer que l’arbitre est essentiel dans le bon fonctionnement du jeu", explique Alexandra Mauraisin, directrice de la marque. " Il est très important de sensibiliser ce jeune public. Sans arbitre, il n’y a pas de jeu ". La valeur de respect est aussi à l’ordre du jour comme l’explique Céline Dumerc, ambassadrice basket de cette édition 2023. "On peut aller discuter avec les officiels mais il faut faire attention de ne pas aller trop loin. Les arbitres sont là pour faire respecter des règles. Ils ne sont pas contre une équipe ou une action", explique la Championne d'Europe 2009. « C’est vrai que moi, je discutais peut-être un peu trop avec eux (rires) mais j’ai toujours essayé de respecter le corps arbitral. C'est primordial ".

La matinée s'est divisée en deux temps. D’abord une première session de quiz et d’échanges entre les élèves, l’ambassadrice basket Céline Dumerc, l’arbitre international Yohan Rosso et le jeune arbitre Ebénézaire Larochel. "Le monde de l’arbitrage est en plein développement mais aussi en pleine recherche", souligne l’officiel de 18 ans. "Ces journées sont très importantes pour donner envie aux jeunes de se lancer dans l’aventure. En tout cas, c’est quelque chose que je conseille à tout le monde. Ça peut faire peur au début. Moi-même, j’ai connu des difficultés, surtout quand j’ai commencé à 14 ans. Mais au fil des années, on prend de l’expérience et ça devient une véritable passion".

Après la théorie, place à la pratique avec plusieurs matches et ateliers mis en place. L’occasion pour les élèves de s’initier à l’arbitrage et de mettre en pratique les éléments qu’ils ont appris durant les quiz. Mais ce ne sont pas les seuls. "Moi aussi, je découvre", sourit Céline Dumerc. "C’est très intéressant de se mettre dans leur peau. On se rend compte à quel point c’est compliqué. Cette journée a été très positive, les enfants se sont montrés très réceptifs et très sérieux. Ils ont adoré siffler dans le sifflet (rires). Qui sait, on a peut-être suscité de nouvelles vocations ".

Rappel des prochaines échéances :

Protocole spécifique dans les clubs professionnels

Le protocole JNA sera mis en place sur les matches de Betclic ELITE, PRO B et LFB se déroulant sur le week-end du 13-14-15 octobre. Durant ces rencontres, une haie d’honneur de la part des joueurs, accompagnés d’escort-kids, sera faite aux arbitres. Les officiels porteront un brassard aux couleurs des Journées de l’arbitrage. Le coup d’envoi fictif sera aussi donné par un jeune arbitre départemental. La mise en place de ce protocole permet de sensibiliser les spectateurs et téléspectateurs à la fonction arbitrale.

Opération de recrutement" dans les Comités Départementaux

Cette opération a pour vocation, le temps d’une journée, de faire découvrir l’arbitrage aux jeunes licencié(es) à travers des journées dédiées entre le 21 octobre et le 4 novembre (vacances de la Toussaint). La Poste souhaite, à travers cette action, soutenir les 73 Comités participants. Des kits spécifiques basket contenant du matériel et des contenus pédagogiques seront également fournis aux différents Comités. La liste des opérations sera prochainement communiquée.

Toutes les informations sur les Journées de l’arbitrage La Poste sont à suivre sur ffbb.com et tousarbitres.fr.

Sous la houlette du Président du HNO, Paul MERLIOT et du Directeur National de l'Arbitrage, Eddie VIATOR, lesquels visent des perspectives élevées sur l'avenir de l'arbitrage Français, le stage a été marqué par un engagement total envers l'excellence.

Les arbitres et les observateurs ont eu l'occasion de se plonger dans des sessions de travail intensives, visant à améliorer leur jugement et à affiner leur compréhension du jeu.
Les officiels ont eu l'honneur d'avoir la présence de Guillaume QUINTARD, ancien assistant de Jean-Denis CHOULET à Roanne et nouveau head-coach d'Andrézieux, apportant son expertise précieuse en tant qu'analyste technique. Son focus sur le jeu intérieur et les écrans a été non seulement éclairant, mais aussi parfaitement adapté à la réalité du terrain. Avec des explications détaillées et des exemples concrets, il a aidé les arbitres à mieux appréhender les subtilités de ces aspects du jeu, ce qui, sans aucun doute, améliorera la qualité de leurs décisions sur le terrain.

Il est indéniable que le rôle de l'arbitre dans le basket moderne est plus crucial que jamais. Les enjeux sont élevés, et chaque décision peut influencer le cours d'un match. C'est pourquoi des événements tels que les stages de pré-saison revêtent une importance majeure. Ils offrent un espace pour la réflexion, l'apprentissage continu et la croissance d'une meilleure technique.
Lors des séances de travail et des discussions en groupe, les participants ont eu la possibilité d'échanger des points de vue, de partager des expériences personnelles et d'apprendre les uns des autres. Ce genre de partage d'expertise contribue à élever le niveau global de l'arbitrage et à garantir une application cohérente des règles du jeu.

Ce stage de pré-saison à Voiron, guidé et organisé par le responsable Technique, Mathieu HOSSELET et du Responsable des HN3, Philippe MAILHABIAU a réuni des passionnés de basket et d'arbitrage, désireux d'atteindre de nouveaux sommets dans leur carrière.
Les participants sont repartis avec des connaissances accrues, des compétences améliorées et une motivation renouvelée pour exceller sur les terrains de basket de la NM1.
 

Arbitrer les Finales de N3 est un honneur pour les 12 arbitres présents : "Quand j'ai été appelé, j'étais très heureux pour deux raisons : la première c'est que cela valide la bonne saison que j'ai réalisée en finissant première de ma Ligue, et la deuxième c'est que c'est incroyable d'être désigné à Paris pour officier sur ces finales qui délivrent les titres de Champion de France !", nous confie un stagiaire. "C'est aussi l'occasion de rencontrer les collègues des autres Ligues et c'est un véritable défi de performance qui nous est proposé !".

Afin de préparer le tournoi et faciliter leur travail d'équipe, la Commission Fédérale 5x5 et la Commission Fédérale des Officiels ont travaillé conjointement pour mettre en place un stage autour de l'évènement. Arrivés dès le vendredi midi, les arbitres ont profité d'une journée de formation en amont des matchs : séance terrain, réflexion sur la communication et la gestion, visionnage de clips, ..., autant de temps de partage pour apporter uniformité et cohérence sur les rencontres. Yohann DALL'OSTO, arbitre NM1 et formateur, et Johann JEANNEAU, formateur FFBB et en charge de la formation des arbitres Championnat de France, animent ce stage et encadreront les arbitres sur les 3 jours de compétition. Au menu : débriefing après chaque match, retour vidéo le matin.

En parallèle, le Pôle Formation et Emploi a organisé un stage pour les observateurs de Championnat de France. Morgane PETIT, responsable nationale de l'observation explique : "Les Finales N3 sont un excellent support de formation car ce sont les meilleures équipes et les meilleurs arbitres qui sont présents. Nos observateurs, qui partagent des temps de formation avec les arbitres, se confrontent aux exigences attendues à ce niveau. Cela leur permet d'optimiser leurs compétences techniques mais également d'observation".

La FFBB félicite les 12 arbitres sélectionnés et leur souhaite d'excellentes Finales : Florian BARRERE BURG (NAQ), Melvin BERDACH (BFC), Flavien BOUILLY (CVL), Xavier COLIN (HDF), Alexandre COROUGE (BRE), Imane DARIFI (GES), Marjolaine DURAND (PDL), Yannick GAUTHIER (ARA), Kais IKHLEF (SUD), Anthony JACQUIER (IDF), Nicolas JOULIN (OCC) et Gautier PICARD (NOR).

Chaque saison, le Service de Formation des Officiels met en place des stages de détection lors des 3 Tournois Inter Pôles qualificatifs pour la phase finale. Cette année, 33 candidats sélectionnés par les Ligue Régionales se sont présentés et 15 d’entre eux ont été retenus pour intégrer cette nouvelle promotion 2023 dont le cadre référent est Edgard CECCARELLI, arbitre ProB et International.

C’est donc un parcours de 3 années que va suivre ce groupe avec pour objectif d’atteindre le haut-niveau à l’issue de ce cycle de formation. A chacun des stages, d’autre arbitres candidats libres seront retenus pour profiter de la formation dispensée et ainsi optimiser leurs compétences dans les différents domaines : Stage Mécanique ce week-end dans la cadre des Finales Nationales Inter Pôles U15, Stage Techniques Individuelles du joueur en Avril 2024 à Seix (09), Stage Stratégies Collectives offensives et Défensives des équipes au TIP U15 2024 à Angers, Stage Gestion à la Roche sur Yon en décembre 2024 ou au Cholet Mondial Basket en avril 2025.

Ce premier stage a été encadré par la responsable Carole DELAUNÉ DAVID, formatrice FFBB, accompagnée d'Olivier ADAM, arbitre NM1 et en charge de l’arbitrage à la Commission Fédérale des Officiels, Thibauld BURNEL, Arbitre NM1 et Conseiller Technique des Officiels d’Occitanie, Edgard CECCARELLI, Arbitre PROB et International, qui sera le fil rouge de cette promotion, Denis JOUENNE, observateur NM1 et Conseiller Technique des Officiels Auvergne Rhône Alpes, Christopher LEMAIRE, arbitre ProB, Christophe BECAVIN, intendant et vice-président de la CFO. Enfin, comme à chacun de ses stages, le Pôle Formation et Emploi offre la possibilité à un Conseiller Technique des Officiels d’une Ligue de participer à l’encadrement dans le cadre de sa formation continue. C’est donc Alexandra WOLFF de Bretagne qui a profité de cette opportunité.

Le Président de la CFO, Arnaud PETITBOULANGER, est venu accompagner le groupe en les félicitant pour leur sélection et en les encourageants à toujours travailler pour atteindre le haut-niveau, synonyme d’exigence et de qualité.

Le groupe de stagiaires :

Yoan Rosso a été désigné par la FIBA pour officier lors de ce week-end du Final Four de la BCL à Malaga, tandis que Nicolas Seignez est délégué sur les rencontres.

Par ailleurs, l'Euroleague a annoncé ses désignations pour le sommet du basket européen, le Final Four de Kaunas du 19 et 21 mai. C’est la quatrième fois consécutive qu'il est choisi pour arbitrer l’événement majeur de l’Euroleague, après 2019, 2021 et 2022.

Deux jours de séminaires n'étaient pas suffisants pour explorer tous les domaines qui concernent l'arbitrage et la particularité d'être une femme sur le parquet. Pourtant, le Service de Formation des Officiels avait mis en place un riche programme afin d'échanger sur les thématiques comme : les atouts et freins des arbitres féminines, définir son style de communication, observer des matchs et en faire un retour vidéo, ainsi que prendre des temps de discussions avec des actrices du Basket Féminin.

A ce titre, Cathy MELAIN, entraîneur à l'INSEP et gloire du basket français, a accepté l'invitation et a offert un échange sans langue de bois avec les arbitres féminines, mettant en avant la compétence avant le genre, rappelant l'importance de relations saines et naturelles entre les joueur(se)s/entraîneurs et les arbitres. Amel DAHRA qui officiait sur la Finale Basket Landes contre Asvel quelques heures plus tard a également accordé de son temps pour évoquer toutes les problématiques qui peuvent concerner les arbitres : le travail à fournir, les déplacements, la gestion de sa carrière professionnelle, la question de la maternité, de l'impact des menstruations sur al performance, ..., tous ces points qui pourraient parfois être tabous et qui ont pu être discutés sereinement.

Le stage était encadré par Audrey SECCI, arbitre de Haut-Niveau ProB, Olivier ADAM, membre de la CFO en charge de l'arbitrage et également arbitre NM1, et Johann JEANNEAU, arbitre-formateur FFBB. Le vice-président de la FFBB, Christian AUGER, en responsabilité du Pôle Formation et Emploi, et Arnaud PETITBOULANGER, Président de la Commission Fédérale des Officiels, sont venus apporter leurs encouragements et ont été agréablement surpris de la très bonne ambiance de travail et du contenu de ce séminaire de deux jours.

Les arbitres : Cynthia BA (BFC), Jennifer BEAUDEVIN (NAQ), Audrey BLONDEL (HDF), Flavie CHAILLOT (OCC), Marie DELACOTE (HDF), Sarah DESSAINT (OCC), Mégane DUBRANA (IDF), Emma GUEYDAN (ARA), Aurélie GUILBAUD (PDL), Manar KHARBOUCH (GES), Salomé OREJAS (NAQ), Irène OTTENHOF (IDF) et Aurélie PAGES (SUD).

Ces 13 arbitres présentes sont invitées à poursuivre cette formation spécifique lors d'un stage "terrain" qui aura lieu à Bourges du 13 au 17 décembre 2023, stage auquel d'autres arbitres féminines pourront se greffer.

On ne les voit pas dans la salle lors des matchs de championnats, ils sont assis dans un petit coin en tribune avec leur fiche et leur crayon, ils se font discrets mais sont pourtant importants dans le dispositif ed formation et de suivi des arbitres des championnats de France. Les observateurs, pour la plupart d'anciens arbitres mais aussi des entraîneurs confirmés, mettent un point d'honneur à se former régulièrement afin d'assurer la mission qui leur est confiée par la FFBB : Aider les arbitres à progresser !

Après la rencontre, l'observateur rejoint les arbitres dans leur vestiaire pour échanger avec eux sur le match qui vient de se dérouler et leur prestation. "Définir les points clés de la rencontre, analyser ce qui s'est bien passé et ce sur quoi les arbitres doivent s'ameliorer, leur donner des pistes de travail et des outils pour progresser, telle est la mission de nos observateurs sur le territoire", explique Morgane PETIT, responsable de l'observation au sein de la Commission Fédérale des Officiels. Les six stages qui ont été organisés en ce début de saison ont permis à ces officiels de remettre le pied à l'étrire, d'acquérir les dernières consignes fédérales concernant l'arbitrage et d'optimiser leurs techniques d'observation. "En ce début de saison, nous avons mis l'accent sur l'analyse technique et sur la cohérence qui doit s'installer sur l'ensemble de nos observateurs. C'est un vaste chantier auquel nous nous attaquons mais sur lequel nous devons performer. Il y a une forte attente des arbitres", poursuit Morgane PETIT également observatrice au niveau Nationale 1.

Les observateurs ont aussi pour mission d'évaluer la prestation de chaque arbitre ce qui engendre une note et donc un classement de fin de saison. C'est en fonction de leur classement que les arbitres peuvent accéder au niveau supérieur ou descendre d'une division. "Ce n'est pas la partie la plus facile car nous devons prendre conscience de l'enjeu d'une note sur la carrière d'un arbitre. C'est pourquoi l'impartialité et la justesse sont des points clés à respecter. A ce titre, une charte déontologique de l'observateur a été signée par chacun, comme les arbitres, afin de poursuivre le respect de tous des règles d'éthiques et de formation de la FFBB", précise la responsable.

Pour cette saison, la Commission Fédérale peut compter sur 68 observateurs, contre 52 la saison dernière. Une forte augmentation de l'effectif qui s'explique "par un travail de recrutement tout au long de la saison afin d'anticiper, expliquer, convaincre les arbitres expérimentés de rejoindre l'aventure et proposer à des arbitres de haut-niveau d'apporter leur expertise", précise Morgane PETIT. "On peut compter cette saison sur 5 arbitres de haut-niveau dans notre groupe, c'est une première. Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur Cynthia LEQUILLIEC, Audrey SECCI, Olivier ADAM, Alexandre HUET et Samy MESSAD. Il vont contribuer à élever le niveau de notre groupe, ce qui reste notre objectif premier".

Les 19 nouveaux observateurs 2022-2023 auront la chance de se retrouver pour uen formation initiale du 30 septembre au 2 octobre prochains à Bourges.

Le Service de Fomation de OBServateurs reste à l'écoute de toute question à sfobs@ffbb.com.

Les observateurs du Grand Est et des Hauts de France en formation