Dès les premières minutes de la rencontre, Labovic montre aux Français que c’est lui le patron. A lui tout seul, ou presque, il inflige un 14 à 4 aux Tricolores pour débuter la partie. Son compatriote Teodosic ne se fait pas prier non plus et permet à la Serbie de maintenir son avance au tableau d’affichage pendant quasiment toute la première période (24-14, 8’).

Les Tricolores trouvent la solution à trois-points, d’abord avec Aldo Curti puis par deux fois avec Nando De Colo. Les Bleuets sont alors complètement relancés et comptent plus que trois points de retard (23-26, 11’). Labovic veille et redonne de l’air à son équipe avant que Nando De Colo ne lui réplique à nouveau (50-44, 20’). L’avantage est toujours pour les Serbes mais le meneur choletais a déjà inscrit 22 points.

Rapidement en seconde période, Stimac porte l’avance des Serbes à plus de 10 points, c’est la première fois du match qu’il y a un tel écart entre les deux équipes (60-46, 23’). Les seuls points français sont alors marqués sur lancer-francs, Labovic toujours très adroit (11/14 aux tirs à deux points) en profite et porte jusqu’à 16 points l’avance de son équipe (68-52, 27’). Aaron Cel et une nouvelle fois Nando De Colo ramènent leur équipe par deux fois à dix points des Serbes (68-58 puis 72-62).

Ce sont ensuite Fabien Causeur, qui inscrit cinq points consécutifs et Marc Judith qui redonnent des couleurs à la France, qui ne compte plus que deux points de retard (75-73). Tout semble alors possible, mais deux missiles à trois-points de Dragovic et cinq points consécutifs de Djurkovic viennent réduire en miette les espoirs tricolores (90-78, 39’). Labovic parachève le travail en inscrivant deux nouveaux points. Les trois derniers points de Nando De Colo n’y changeront rien, la France s’incline 96 à 81.

France – Serbie : 81-96

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Décidément cette génération n’aura jamais effectué une seule campagne sans revenir avec une médaille. Il faut dire que les joueuses de Francis Denis la voulaient. Oubliée la déception de l’élimination par l’Australie, les Françaises réalisent une entame de match parfaite infligeant un 8 à 0 à leur hôte en guise d’introduction. Les Russes n’étaient pourtant pas au bout de leur peine, sous l’impulsion d’Isabelle Yacoubou, les Bleuettes sont sur un nuage, l’écart enfle et atteint +19 sur un trois-points de Pauline Jannault (25-6, 9’). Bokareva limite la casse en inscrivant deux paniers consécutifs avant la fin de la première période (25-10). La Russie se ressaisie grâce à Lisina et Ryukhina qui stabilisent l’écart autour des 10 points (39-29, 17’).

En seconde période, Julie Barennes inscrit deux paniers primés coup sur coup, suivie de trois actions efficaces du duo Tanqueray-Gruszczynski, la France reprend le large et mène de 22 points au moment d’aborder le dernier quart-temps. Les Françaises semblent intouchables, pourtant Lisina puis Bokareva vont ramener leur équipe dans le sillage des Tricolores. L’écart fond et les Russes y croient de nouveau (61-53, 35’). Dans le money time, l’expérience de Sandrine Gruda (MVP de la compétition) fait la différence, l’intérieure tricolore inscrit quatre lancers consécutifs. Les derniers efforts de la Russe Bokareva n’y changeront rien. Sylvie Gruszczynski parachève le travail en inscrivant deux derniers lancers (67-61). La France termine comme en 2003, sur la troisième marche du podium mondial.

Yvan Mainini, Président de la Fédération : « L’Équipe de France espoirs a terminé troisième du Championnat du Monde, une place amplement méritée qui couronne le travail et les efforts accomplis par cette génération de joueuses. Cette médaille place la France parmi les meilleures nations mondiales avec qui elle a fait jeu égal pendant cette compétition. Comme en 2003, la France a su montrer la qualité de sa formation sur le plan mondial, à ce titre je tiens à féliciter Francis Denis et l’ensemble de son staff technique. Cette médaille de bronze est la première de l’été 2007 pour la France, j’espère que d’autres suivront bientôt. »

France – Russie : 67-61

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Les Français dans le sillage d’Aldo Curti et Martin le Pellec font jeu égal avec la Slovénie au début du match. Après 10 minutes de jeu, les joueurs de Michel Gomez n’ont que 4 points de retard sur une solide formation slovène bien emmenée par l’arrière Jaka Klobucar (17-21, 10’).

Les Slovènes poursuivent leur course en tête, l’intérieur Gasper Vidmar est intraitable dans la peinture son équipe compte jusqu’à huit points d’avance (20-28). Les Française ne lâchent rien et reviennent peu à peu dans la partie. Ibrahima Koma est irrésistible et est à l’origine du retour des Bleuets mais les Slovènes contrôlent bien la situation. Le bon passage d’Aaron Cel permet aux Français de rester dans le match avant que l’intérieur dijonnais Ibrahima Koma et Aurélien Salmon ramènent leur équipe à un point de leur adversaire juste avant la mi-temps (40-41, 20’).

Au retour des vestiaires la France tient bon grâce notamment à l’arrière Nando De Colo et l’intérieur Ibrahima Koma, mais c’est la Slovénie qui fait la course en tête. Dejan Mlakar et ses coéquipiers dominent mais ne parviennent pas à faire craquer la France (46-52, 25’). Les Bleuets s’accrochent, dans la raquette Ibrahima Koma rend coup pour coup au "géant" slovène (2,10) Matej Krusic. Les Slovènes parviennent néanmoins à faire le break (55-64, 30’).

Un écart que les joueurs slovènes vont longtemps conserver, mais la cinquième faute de leur leader Gasper Vidmar donne l’occasion à la France de recoller au score grâce successivement à Aurélien Salmon puis Marc Judith. Les trois lancers-francs transformés par Nando De Colo n’y changent rien, la Slovénie tient sa victoire (84-78, 40’).

France – Slovénie : 78-84

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Face certainement à la plus faible équipe de son groupe, la France a dû batailler une mi-temps avant de véritablement se débarrasser de Hongrois très accrocheurs. Ce sont eux d’ailleurs qui animent les débats au début du match menant de six longueurs (6-12, 5’). Le Manceau Aaron Cel remet ses partenaires sur le droit chemin en alignant cinq points consécutifs, puis l’arrière Nando De Colo égalise (13-13, 6’30). Le mano à mano entre les deux équipes se poursuit, l’arrière hongrois Gergely Baki redonne l’avantage à sa formation juste avant la fin de la première période (19-20, 10’).

La pause ne change rien, les deux équipes se rendent coup pour coup, l’arrière Kornel Kiss effectue un passage efficace mais est rapidement sanctionné par les fautes (quatre en 12 minutes). Les Français en profitent et font la course en tête mais ne parviennent pas réellement à creuser l’écart. Maladroits aux lancers-francs (7/15 en 20’), les Bleuets ratent des paniers faciles, heureusement Aurélien Salmon a trouvé la mire à trois-points (2/3) et est rapidement imité par Marc Judith. L’intérieur dijonnais Olivier Kolb, aux lancers-francs, redonne de l’air au Français au moment de rejoindre les vestiaires (35-31, 20’).

Pénalisés par les fautes les Hongrois voient dès la reprise leur intérieur Jozsef Lekli sanctionné de sa quatrième faute, son coach choisit alors de le rappeler sur le banc. Cet événement coïncide avec le décollage des Tricolores. Sous l’impulsion du duo Cel-De Colo, les Français trouvent enfin la faille et infligent un 16 à 4 à leur adversaire en moins de quatre minutes (51-35, 24’). Le break est fait mais Michel Gomez ne veut pas que ses joueurs relâchent la pression. Le technicien tricolore multiplie alors les changements pour maintenir le rythme. L’écart reste de 10 points (57-47), malgré l’efficacité de l’intérieur Adam Toth (7 points et 4 rebonds en 16’).

Dans le dernier quart-temps, Aaron Cel est toujours aussi précieux et réalise un quasi sans faute aux tirs (9/11), maintenant ainsi les Hongrois à distance. Les efforts de Balazs Mate restent sans effet, les Français très agressifs font complètement craquer leur adversaire. En fin de match les Bleuets, à l’image d’Aurélien Salmon, multiplient les tirs longue distance et développent également leur jeu rapide conclue tour à tour par des dunks d’Aaron Cel ou encore de Nando De Colo (77-61, 36’). Les dernières minutes ne sont qu’une simple formalité pour les joueurs de Michel Gomez qui concluent leur premier match de l’Euro sur un 13 à 3 en l’espace de trois minutes. Score final : 92 à 66.

France - Hongrie : 92-66

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Du haut de ses vingt ans, Aldo Curti fait figure de vétéran de cette équipe de France. En tout cas, le néo-orléanais est celui qui possède le plus d’expérience dans les compétitions européennes de jeunes. Il formera un solide duo d’arrière avec le Choletais Nando De Colo comme l’ont déjà montré les matches amicaux notamment à Limoges. Michel Gomez pourra compter sur des joueurs pleins d’envie pour qui ce Championnat d’Europe sera peut-être la première et dernière opportunité de revêtir le maillot bleu sur la scène internationale.

Crescendo. Tel ira le degré d’opposition des Français lors de l’Euro. La Hongrie tout d’abord a évité de peu la relégation l’an passé mais avec une équipe assez jeune (cinq 87) et qui devrait donc être en progrès dans le sillage du shooteur Zsolt Vesztergom (1,94 m). La Slovénie avait surpris tout son monde en arrachant une médaille de bronze et s’annonce redoutable puisque tous ses meilleurs éléments étaient tous nés en 1987. Emir Preldzic (20,3 pts, 9,4 rbds), deuxième marqueur et rebondeur de l’Euro sera à nouveau de la partie tout comme Jaka Klobucar (17,5 pts) et Gasper Vidmar (14,1 pts). Du très lourd donc avant de terminer par les Serbes et leur génération dorée. Les 1987 que sont Dragan Labovic, Milenko Tepic et autre Nenad Mijatovic ont en effet décroché l’or en cadets (2003), en juniors (2005) et 20 ans en moins (2006). Un nouveau triomphe est tout à fait envisageable à Gorizia.

Composition de l’Équipe de France

Entraîneur : Michel Gomez
Assistants : Thierry Moullec et Olivier Bourgain

Championnat d'Europe à Gorizia (Italie/Slovénie) du 6 au 15 juillet 2007
Groupe A : France, Hongrie, Serbie et Slovénie
Groupe B : Russie, Grèce, Turquie et Lituanie
Groupe C : Espagne, Croatie, Israël et Macédoine
Groupe D : Lettonie, Géorgie, Italie et Bulgarie

Vendredi 6 juillet à 20h15 : France - Hongrie
Samedi 7 juillet à 18h00 : France - Slovénie
Dimanche 8 juillet à 15h30 : France - Serbie

Du mardi 10 au jeudi 12 juillet : Poule quarts de finale
Samedi 14 juillet : Demi-finales
Dimanche 15 Juillet : Finale

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Bien décidées à jouer le tout pour le tout, les Françaises se ruent immédiatement vers l'attaque. Marielle Amant, particulièrement en jambes, inscrit les premiers points tricolores. Mais l'intérieure Regina Palusna n'est pas en reste et permet aux Slovaques d'égaliser juste avant la fin du premier quart-temps (13-13).

Trop précipitée, l'équipe de Slovaquie arrose et les Bleuettes en profitent : Diandra Tchatchouang (17 pts, 4 rbs) et Lorraine Lokoka (10 pts, 7 rbs) mettent la main à la pâte et permettent à la France de virer en tête à la pause (32-21). Des pertes de balles fréquentes handicapent toutefois les Françaises et les empêchent de se détacher de façon plus marquée.

De retour sur le terrain, la France gère l'avance acquise. Zeljko Vukicevic, le coach des juniors slovaques fait beaucoup tourner son effectif mais ne parvient pas à trouver la solution face à la défense solide mise en place par François Gomez. Les Slovaques continuent quand même à pousser mais sans succès : privées d'adresse, elles multiplient les tirs à mi-distance ratés et se heurtent à la charnière Tahane-Lokoka lorsqu'elles tentent de pénétrer dans la raquette. Résultat des courses, les Tricolores soignent encore un peu plus le point-avérage (53-38).

A l'entame du dernier quart-temps, statu quo. Les Slovaques doivent se contenter des fautes commises par les Françaises pour marquer sur lancer franc. Palusna, auteur d'un double-double (14 pts, 10 rbs), a beau se démener, les Bleuettes poursuivent sereinement leur marche vers la victoire. En ayant maîtrisé le match de bout en bout, la France termine sa rencontre sans encombre et s'impose 70 à 49.

France - Slovaquie : 70-49

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Boris Vladic (FFBB)

Après un départ canon des Françaises (4-1 après 45" de jeu), le duel au sommet de ce groupe A s'équilibre rapidement. L'explosive Isabelle Yacoubou (13 pts, 7rbs) est partout et enchaîne paniers et rebonds. Toutefois, une trop grande agressivité défensive poussent les joueuses de Francis Denis à commettre des fautes et à offrir des points faciles aux Russes qui creusent un premier écart : 16-22.

Le deuxième quart temps repart sur le même schéma. Un peu trop énergique en défense, Isabelle Yacoubou prend sa troisième fautes et rejoint le banc. Son absence se fait sentir sur le terrain et les Russes en profitent pour augmenter leur avance. Bien bloquée par ses adversaires, Sandrine Gruda ne parvient pas réellement à s'exprimer en attaque. Bokareva (10 pts, 11 rbs) et Savelyeva (18 pts, 4 rbs), très adroites, continuent à faire souffrir la France (24-34). Un sursaut de Clarisse Costaz auteur d'un sans faute derrière la ligne des 6,25m (3/3 dans le quart-temps) permet aux bleuettes de recoler un peu à la marque juste avant la mi-temps : 34-38.

De retour des vestiaires, Yacoubou reprend sa place sur le parquet et permet à la France d'égaliser (41-41) après trois minutes de jeu. Clarisse Costaz continue sa série à trois points et refait passer les bleues devant. Les deux intérieures tricolores, Gruda et Yacoubou poursuivent sur la lancée : en contrôlant le rebond, elles enlèvent toute deuxième chance aux Russes et agressent le panier adverse sans relâche. A la fin de la troisième période, les Françaises comptent une courte avance : 56-53.

Visiblement remontées par leur coach, les joueuses de l'Est entament bien le dernier quart-temps et mènent rapidement 56 à 61. Sonnées mais pas abattues, les espoirs françaises repartent à l'assaut et repassent en tête (64-63). Un chassé-croisé haletant s'engage pour les deux équipes avec les dernières minutes du match qui s'égrennent. A 25 secondes de la fin, Francis Denis prend un dernier temps-mort et Sandrine Gruda scelle définitivement le sort de la rencontre par un dernier lay-up qui offre la victoire à la France : 73-71.

L'Équipe de France disputera son quart de finale vendredi 6 juillet à 13h45.

France - Russie : 73-71

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Maladroites en début de match, les joueuses de François Gomez subissent immédiatement les foudres des attaques tchèques et se font malmener par le duo Bartonova - Ovsikova qui creuse l'écart (5-15 après 5' de jeu). Gênées par une grosse défense adverse, les bleuettes ont des difficultés pour trouver des solutions offensives, d'autant que l'adresse n'est pas au rendez-vous. C'est grâce aux fautes adverses et aux lancers-francs que l'Équipe de France parvient à relever la tête et à réduire l'écart en fin de premier quart-temps (15-18).

Au début du deuxième-quart temps, les juniors françaises se reprennent et retrouvent une certaine adresse (24-18). Propulsées par Camille Aubert qui inscrit trois tirs à trois points en l'espace de deux minutes, les bleues passent devant. Mais les Tchèques ne baissent pas la tête et répondent du tac au tac : après cinq minutes de jeu dans cette deuxième période, elles reprennent l'avantage (30-28). De nombreuses balles perdues handicapent les Françaises et ne leur permettent pas de revenir à la marque (37-39).

A la reprise, les forces s'équilibrent. Les deux équipes font parler leur défense et un duel de lancers francs s'engage. Très disputée, la confrontation s'enlise et les coéquipières de Cata-Chitiga (12 pts et 9 rbs) tirent timidement leur épingle du jeu (54-53).

C'est Cata-Chitiga justement qui relancent les Françaises au début du quatrième quart-temps grâce à un lay-up. Mais les Tchèques qui sont décidées à ne pas perdre, reprennent la main avec 7 points d'affilés de Rosenbaumova (60-65). Camille Aubert (15 pts, 5 rbs et 2 pds) et Diandra Tchatchouang (17pts et 5 rbs), de nouveau sur le terrain, tentent tant bien que mal de remettre les Françaises sur les rails. En effet, dans les derniers instants de la rencontre, elles ramènent l'Équipe de France à un point grâce à deux tirs longue distance. Hélas, l'intenable Brezinova (26 pts et 11 rbs) enfonce le clou et condamne la France : 73-77.

Les juniors féminines de l'Équipe de France tenteront de se rattraper demain à 18h15 face à l'Espagne.

France - République Tchèque : 73-77

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Boris Vladic (FFBB)

Lors des deux derniers blocs de préparation, l’Équipe de France enchaînera les stages de courtes durées et deux tournois internationaux. Il s’agira pour Grégory Halin et son staff technique de créer un dynamisme au sein du groupe de profiter des matches face à la Croatie, la Lettonie et la Hongrie à Troyes (6-8 juillet) et face au Portugal et à l’Espagne à Barcelone (20-22 juillet) pour peaufiner les aspects plus techniques.

Composition de l’Équipe de France cadettes

Diandra Tchatchouang est actuellement engagée dans le Championnat d’Europe juniors féminines U18. Elle ne rejoindra le groupe France qu’à compter du 17 juillet à Massy pour participer au dernier bloc de préparation.

Stage et tournoi à Troyes (France) du 5 Juillet au 13 Juillet 2007
Vendredi 6 Juillet à 19h30 : France - Hongrie
Samedi 7 Juillet à 19h30 : France - Croatie
Dimanche 8 Juillet à 19h30 : France - Lettonie

Mercredi 11 Juillet à 18h30 : France - Hongrie

Stage à Massy (France) du 17 Juillet au 19 Juillet 2007

Tournoi à Barcelone (Espagne) du 20 Juillet au 22 Juillet 2007
Equipes participantes : France, Espagne et Portugal

Stage à Valmiera (Lettonie) du 24 Juillet au 26 Juillet 2007

Championnat d'Europe à Valmiera (Lettonie) du 27 Juillet au 5 Août 2007

Vendredi 27 Juillet à 19h15 : France - Grèce
Samedi 28 Juillet à 13h45 : Russie - France
Dimanche 29 Juillet à 12h00 : Ukraine - France

Du mardi 31 Juillet au jeudi 2 août : Poule quarts de finale
Samedi 4 Août : Demi-finales
Dimanche 5 Août : Finale

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Malgré un bon début de match des Français notamment en défense, les joueurs de Tahar Assed-Liegeon ont été victimes d’un trop grand nombre de pertes de balles pour véritablement « tuer » cette première rencontre. Fidèles à leurs habitudes, les Grecs s’accrochent et refont leur retard en se montrant plus agressif sous les paniers. Très maladroits aux lancer-francs, les Français ne parviennent pas à prendre l’ascendant. Le match est indécis jusqu’au bout, les Grecs le remportent sur un tir au buzzer (50-49).

La seconde confrontation entre les deux formations est assez fidèle à la première. Les français s’échappent d’entrée grâce à l’efficacité de leur défense, mais ils se font ensuite rejoindre aux scores par une équipe de Grèce dominante dans le secteur intérieur. La France souffre d’un manque de leader offensif pour faire véritablement la différence et l’écart s’amplifie en fin de rencontre. Les Français s’inclinent finalement de 15 points (47 à 62).

Après deux défaites, les joueurs de Tahar Assed-Liegeon se devaient de réagir. Pourtant les choses étaient mal engagées. En première mi-temps, les Grecs s’appuient sur leur adresse et leur puissance dans le jeu intérieur pour créer un écart que l’on pouvait croire irréversible (32-48, 20’). Après la pause, les Français reviennent avec une grosse envie et refont progressivement leur retard en s’appuyant sur le jeu rapide et une agressivité importante des deux côtés du terrain. Ils s’imposent finalement 73 à 70 dans le sillage d’un Ivan Emanuely très inspiré (22 points).

Vendredi 29 juin
France – Grèce : 49-50
Points des Français : Emanuely 9, Bourdillon 8, Mutuale 7, Dibo 6, Ostric 5, Westermann 4, Cairo 4, Baikoua 3, Lauvergne 2, Amenyedezi 1, Dussart 0, Renon 0

Samedi 30 juin
France – Grèce : 47-62
Points des Français : Bourdillon 10, Mutuale 7, Dibo 6, Dussart 5, Westermann 4, Cairo 4, Lauvergne 4, Amenyedzi 3, Emanuely 2, Baikoua 2, Ostric 0, Renon 0

Dimanche 1er juillet
France – Grèce : 73-70
Points des Français : Emmanuely 22, Bourdillon 16, Baikoua 10, Amenyedzi 9, Mutuale 6, Dussart 4, Ostric 3, Westermann 2, Dibo 1, Cairo 0, Lauvergne 0, Renon 0

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Dans cette « finale » du groupe B, la Russie grâce à une réussite quasi insolente d’Elena Pavlova prend le meilleur départ. L’arrière russe inscrit les 7 premiers points de sa formation, en face seulement Ana-Maria Cata Chitiga parvient à lui répliquer (7-4). Maladroites (4/26 aux tirs dont 0 sur 5 à trois-points en 10’), les joueuses de François Gomez se font peu à peu distancer par la Russie 13 à 8 (5’15). En l’absence de l’intérieure Anastasia Loginova, pénalisée par les fautes, ce sont les ailières Ekaterina Chistyakova et Tatiana Petrushina qui alimentent la marque (24-14, 10’).

Le début du deuxième quart-temps est marqué par la 3e puis la 4e faute d’Elena Pavlova, pourtant très en verve jusque là. Les jeunes françaises en profitent et reviennent un peu  au score (27 à 20, 15’09) grâce à l’efficacité retrouvée du duo intérieur Cata Chitiga-Lokoka (6 points chacune). Mais la grande intérieure (1,93 m), Nadezda Grishaeva veille. Omniprésente au rebond (4 prises en 8 minutes), elle se révèle aussi être décisive en attaque en inscrivant 7 points consécutifs (32-24, 17’). En réussite sur la ligne des lancer-francs, Marielle Amant puis Camille Aubert ramènent la France à six longueurs (36 à 30, 18’). Deux lancers réussis par la géante (1,98 m) russe Natalia Vieru conclus cette première mi-temps (38-30).

Au retour des vestiaires, la néo-valenciennoise, Camille Aubert inscrit 6 points de suite, la France n’a plus que deux points de retard (38 à 36, 21’30) avant de prendre l’avantage sur un nouveau panier d’Aubert trois minutes plus tard (41-42). Les deux équipes restent alors très proches l’une de l’autre, mais ce sont les Françaises qui sont devant. Inexistante en première mi-temps, Diandra Tchatchouang maintient l’avance grâce à ses lancer-francs (46-49, 27’) mais Natalia Vieru redonne l’avantage à la Russie. Le trois-point d’Isis Arrondo, le premier du match pour les Françaises, ramène les Bleues à un point des Russes avant d’entamer l’ultime période (53-52).

Le score évolue peu, les deux formations se maîtrisent totalement, les rares paniers sont inscrits sur lancer-francs. Il faut attendre plus de trois minutes avant de voir le premier de la période, il est l’œuvre de l’intérieure tricolore, Marielle Amant. C’est encore elle qui redonne l’avantage à la France (59-60) à cinq minutes du buzzer. Le mano à mano se poursuit, Ekaterina Chistyakova répondant à l’efficacité de Ana-Maria Cata Chitiga. Largement dominées au rebond en première période (29 contre 17), les Françaises ont depuis redressé la barre mais elles ne parviennent pas à limiter l’impact de la géante Vieru (21 points et 9 rebonds) décisive en cette fin de rencontre. Une faute antisportive sifflée contre Camille Aubert à 8 secondes de la fin du match finit d’anéantir les derniers espoirs tricolores. La France s’incline 64 à 68 et termine deuxième du groupe B.

Qualifiée pour la phase des quarts de finale, la France devra faire un parcours sans faute pour espérer rejoindre les demi-finales de la compétition.

France – Russie : 64-68

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Pour son deuxième match, la France retrouvait la Lituanie, une équipe qui l’avait battue l’an passé lors du match pour la cinquième place de l’Euro. Un air de revanche planait donc sur cette rencontre. Les Tricolores débutent parfaitement la partie en infligeant d’entrée un 14 à 0 aux Lituaniennes, il faut attendre 4 minutes pour voir enfin l’intérieure balte Petronyte débloquer le compteur de son équipe (14-1, 4’). Ensuite le jeu s’équilibre un peu, avant que les joueuses de l’Est reviennent dans la partie d’abord à 10 points sur un trois-points de Kontautaïté puis à 8 à la fin du premier quart-temps (28-20, 10’).

Dans le sillage de la récente MVP de la finale de la Coupe de France cadettes, Sarah Michel (19 points, 6 rebonds et 5 passes), l’Équipe de France repart tambour battant et en l’espace de trois minutes l’écart passe de + 8 à + 19 (41-22, 13’). Dominatrices au rebond (48 à 30), Lorraine Lokoka et ses partenaires profitent de la maladresse lituanienne et ont également de nombreuses secondes chances en attaque (16 rebonds offensifs). Dans ces conditions l’écart entre les deux équipes augmente encore un peu avant la pause 53 à 28 après 10 minutes de jeu.

Au retour des vestiaires, le jeu s’équilibre, pourtant les joueuses lituaniennes restent extrêmement maladroites comme le montre leur pourcentage de réussite aux tirs (16/32 aux lancers-francs et 2/11 à trois points). Toujours appuyées sur leur collectif, Maria Cata Chitiga et ses partenaires ne parviennent pas à accentuer leur avance au tableau d’affichage mais conservent encore un bon matelas avant d’attaquer l’ultime acte (68-43, 30’).

Les dix dernières minutes sont une simple formalité pour les joueuses de François Gomez. Malgré les efforts de Kontautaïté (13 points), la Lituanie n’est pas en mesure d’inquiéter les Françaises. Pire encore elle craque complètement en fin de match. La France s’impose finalement 95 à 56.

France – Lituanie : 95-56

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Dès les premières minutes de la rencontre les Françaises ont été à l’image de Mélanie Plust pénalisées par les fautes (2 fautes en 5 minutes). La Bulgarie grâce notamment à son intérieure Sabashka fait la course en tête 9 à 6 en 4 minutes. Le jeu s’équilibre avant que les Françaises infligent un 18 à 0 à leur adversaire, les Tricolores mènent alors 26 à 11. Un sursaut d’orgueil des joueuses de Gechev Ventseslav relancent alors les débats (26-16, 10’).

Toujours en s’appuyant sur ses valeurs collectives, la France poursuit sa course en tête. Dominatrices au rebond (23 à 13), les Françaises font également preuve de beaucoup de réussite au tir (4/6 à trois-points). L’écart ne cesse d’augmenter, Carine Brossais (6 points en 12’) et ses partenaires comptent même 18 points d’avance au moment de rejoindre les vestiaires (45-27, 20’).

En seconde période le jeu s’équilibre, l’écart reste stable (52-37, 15’). L’arrière bulgare Slankova multiplie les exploits individuels et maintient ainsi son équipe dans la partie. Ana-Maria Cata Chitiga s’illustre dans la raquette mais ne parvient pas à donner l’impulsion nécessaire à son équipe pour véritablement se détacher. La France franchi la barre symbolique des 20 points en fin de quart-temps (65-45, 18’).

En fin de match, les Bulgares ne semblent plus en mesure de répondre au défi proposé par des Tricolores insolentes de réussite (8/14 à trois-points). Les joueuses de François Gomez en profitent pour s’échapper et comptent jusqu’à 37 points d’avance à 3 minutes de la fin, avant de finir en roue libre (89-56, 40’). Les jeunes tricolores ont parfaitement lancé leur Euro, demain il faudra confirmer face à la Lituanie.

France – Bulgarie : 89-56

Le site officiel de la compétition : www.fibaeurope-u18women.com/en/

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

A l’issue du stage de Mont-de-Marsan, le technicien français Tahar Assed-Liegeon a dévoilé une liste de douze joueurs qui participeront à partir de ce soir aux matches amicaux face à la Grèce. Les joueurs présents dans cette liste ne sont pas forcément ceux qui disputeront l’Euro en Crète (20-29 juillet), le sélectionneur tricolore devrait attendre la fin du stage de Chartres (13 juillet) pour révéler sa liste définitive.

Ce stage en Grèce aura donc un double objectif pour les Français : se jauger face à une formation Hellène ambitieuse et effectuer les derniers ajustements au sein du groupe France. Seulement 9e du dernier Championnat d’Europe cadets la Grèce sera certainement beaucoup dangereuse cette année. En évoluant quasiment à domicile lors de l’Euro, les Grecs voudront montrer qui ont les moyens de leurs ambitions comme lors du dernier tournoi de Bellegarde où ils avaient terminé premiers en battant la France et la Serbie.

Ces trois matches amicaux s’annoncent donc très importants et permettront aux deux équipes de s’évaluer à moins de trois semaines de l’Euro.

Composition de l’Équipe de France :

Entraîneur : Tahar Assed-Liégeon
Assistants : Bernard Faure et Christophe Simon

Stage à Syros (Grèce) du 27 Juin au 2 Juillet 2007
Vendredi 29 juin : Grèce - France
Samedi 30 juin : Grèce - France
Dimanche 1er juillet : Grèce - France

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)