Première victoire française
Piquées au vif après leur défaite en poule face Amsterdam Sloten, Laëtitia Guapo, Marie-Eve Paget et Jodie Cornélie avaient à cœur d’atteindre la finale pour prendre leur revanche. Sur leur chemin elles se débarrassait en quart de finale d’une très accrocheuse équipe de Saint-Denis SEC (21-14), avant de venir à bout de leur coéquipières du groupe olympique en demi-finale à l’issue d’un match pendant lesquelles les Françaises ne se faisaient aucun cadeau (19-14). Directement qualifiée en demi-finale, Amsterdam devait faire parler son expérience pour battre les Tunisiennes de Carthage, entrainées par Richard Billant, l’ancien sélectionneur des Tricolore (15-10). En finale, les Néerlandaises faisaient la course en tête en s’appuyant sur une adresse extérieure redoutable. A trois depuis le début du tournoi, les Françaises n’arrivaient pas à recoller et enregistraient leur seconde défaite du weekend face à Amsterdam (14-19).
Dans le tableau masculin, les meilleures équipes du monde étaient présentes pour les phases finales. D’entrée, Paris 1 marquait les esprits s’offrant le scalp de Kandava Turiba, et son roster de champions olympiques, qui avait fait forte impression la veille (21-19). Les coéquipiers d’Alex Vialaret, en feu ce weekend, retrouvaient sur le chemin leurs meilleurs ennemis : les Néerlandais d’Amsterdam Sloten, emmenés par le génial Worthy De Jong. Les Français déroulaient un basket quasiment parfait et tuaient le game sans trembler avec deux tirs longue distance de Vialaret (19-18). Dans l’autre partie du bracket, Paris 2 battait d’abord en quart de finale les Suisses de Lausanne (21-15), avant de voir se dresser sur leur route les Belges d’Antwerp Topdesk de Thibaut Vervoort et Dennis Donkor. Les Français maîtrisaient le match de bout en bout pour décrocher logiquement leur place en finale (21-15). En finale, les sentiments avaient été laissés aux vestiaires et les deux équipes mettaient une grosse intensité pour remporter la victoire. Au terme d’un match serré, c’est finalement Paris 2 qui parvenait s’imposer sur un tir longue distance de Raphaël Wilson, qui tuait le suspense (17-14).
