Boba Tuvic : "Gagner absolument" | FFBB

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Euroligue féminine, Preview 3ème journée

Boba Tuvic : "Gagner absolument"

14/11/2006
<P>Slobodanka Tuvic (1,96 m, 29 ans) entame son troisième exercice à Valenciennes. Après son retour sur le parquet du Hainaut samedi soir contre Mondeville, "Boba" croit fermement dans les vertus collectives de son équipe. Et rappelle la nécessité absolue de gagner mercredi contre Gdynia.</P>&#13; <P><I>Tuvic jouera mercredi son deuxième match de la saison contre Gdynia</I></P>

Mardi après-midi, point d'entraînement dans la salle du Hainaut. Aussi, nous profitons de l'occasion pour joindre &quot;Boba&quot; au téléphone. Dans un excellent français, elle nous livre ses impressions avec le match couperet contre les polonaises de Gdynia. Ouvrons les guillemets...

Après un mois d'absence, vous retrouvez la compétition. Quelles impressions avez vous ?
Je travaille bien avec le préparateur physique. Physiquement je me sens bien. Avant Mondeville, je n'avais pas joué depuis 6 mois, et la finale du championnat de France ! Je ne suis pas au même niveau que les autres joueuses, il me faut encore quelques matchs pour retrouver mon niveau. Depuis deux matchs, notre jeu collectif est meilleur mais nous devons poursuivre notre travail pour mieux jouer encore. Notre besoin de victoire est grand. Avec le travail, la cohésion et le talent de toutes les joueuses de l'effectif, ça va aller.

&quot;C'EST SÛR, LA ROUE VA TOURNER !&quot;

Comment expliquez vous les problèmes actuels de l'équipe ?
Le problème ne vient pas particulièrement de Valenciennes. En face, il y a de bonnes équipes, bien préparées. Par le passé, l'USVO a connu deux victoires en Euroligue. Aujourd'hui beaucoup de formations sont plus compétitives, aussi bien en Europe (Samara, Brno, Vilnius etc...) qu'en France. Avec l'arrivée tardive des internationales, des nouvelles et jeunes recrues, nous rencontrons quelques problèmes mais nous serons encore premières dans l'hexagone. Notre problème de réussite aux tirs est passager. Quand les positions sont ouvertes, il faut tirer. Après Saint-Amand et Valencia [NDLR: respectivement 24% et 36%], nous ne pouvons pas faire pire. Je suis persuadée que la réussite va nous sourire. J'ai confiance en mon équipe.

Vous affrontez Gdynia mercredi soir. Face à Whitmore, la victoire est obligatoire ?
Oui, il nous faut absolument gagner. Mais c'est une étape parmi toutes les suivantes en novembre : Mourenx, Brno, Ekaterinbourg et Bourges. Nous avons la pression sur nos épaules et parfois nous avons besoin d'elle pour être plus agressives et intenses. Arrêter Whitmore qui tourne à 25 points par match ? Il nous faudra faire baisser son activité mais attention, cette équipe ne se réduit pas à elle. Quant à mon temps de jeu, je suis à la disposition de Laurent [Buffard l'entraîneur] et c'est lui qui décide. Cela fait 10 jours que je m'entraîne avec l'équipe, ça va de mieux en mieux. La cohésion vient bien entre Sandrine Gruda, Elodie Godin, Ega et moi. Vous savez, le basket reste le même jeu qu'on soit yougoslave, française ou brésilienne...

Propos recueillis par Yann Kappes.