"J’ai croisé Aimé tous les jours pendant trois ans"

Avec quel état d’esprit avez-vous retrouvé les Bleues après votre absence sur blessure de novembre ?
On observe déjà. Même si je connais Aimé (Toupane) et Cathy (Melain), je ne sais pas forcément comment ils fonctionnent sur le terrain. Donc j'essaye de voir ce qui a déjà été fait en novembre pour m'acclimater et être la plus performante possible de suite.

Quel regard posez-vous sur un entraîneur que vous avez fréquenté lors de vos années au Pôle France ?
Pendant trois ans je l'ai croisé tous les jours. Voir comment il se comportait avec les garçons et se dire qu'aujourd'hui c'est mon entraîneur c'est assez marrant. Surtout que les garçons étaient mes camarades de classe donc on parlait beaucoup de lui. Je trouve ça sympa. Je trouve qu'il reste lui-même. Et c'est ce qu'on lui demande. Ne pas changer parce qu'il s'occupe des féminines. Justement, il peut apporter ce côté qui vient du masculin et qui peut nous aider à nous pousser vers le haut.

Comment appréhendez-vous ce concept de stopper votre saison de club pour vous lancer dans une compétition parallèle pendant une semaine ?
C'est si particulier... Et quand tu es meneuse de jeu encore plus. Tu apprends des systèmes de jeu et tu débarques pour en apprendre de nouveaux. C'est compliqué sur de courtes périodes.

A quel point le basket proposé est-il une découverte pour vous ?
Aimé a fait le tour des clubs et j'ai eu la chance de discuter avec lui. Qu'avec Cathy il soit venu nous rencontrer c'est toujours un plus. Cela permet d'anticiper le contenu des stages. Mais cela reste nouveau pour tout le monde. On essaye de s'entraider pour progresser en équipe. Ce n'est plus du tout la même philosophie entre les deux staffs et cela fait du bien de voir de la nouveauté. C'est plaisant d'ajouter des choses, d'apporter quelque chose en plus. Tout est question d'adaptation et je suis persuadé que cela va nous aider.