"L’Equipe de France seniors a toujours été un objectif"
Sorti du Pôle France en 2018, Mathis Dossou-Yovo (2,04 m, 22 ans) a été un incontournable des Equipes de France jeunes (U16, U18, U19). Après des passages par Chalon, Evreux, Blois et Champagne Basket, il a totalement explosé avec Saint-Quentin pour sa cinquième saison professionnelle. Champion de France et MVP de Pro B (16, 2 pts, 8,4 rbds), il retrouvera la Betclic Elite à la rentrée au SQBB.
Il y a quelques semaines le PFBB a organisé sa cérémonie des sortants alors que les joueurs doivent choisir leur équipe pour 2023/24. Quel regard portez-vous sur le votre de rejoindre Chalon en 2018 ?
Quand on fait un choix il ne faut pas le regretter. Si c’était à refaire je ferais la même chose. Quand tu arrives dans le monde professionnel tu réalises que tu gagnes ta vie avec le basket et tu es payé pour gagner les matches et être bon. J’ai toujours rêvé et je rêverai toujours parce que j’estime que mes objectifs sont atteignables. Ce que tu réalises c’est le travail nécessaire pour réussir. Les sacrifices. Il faut travailler plus que les autres si tu veux atteindre tes objectifs. Cravacher.
Vous avez rapidement opté pour la Pro B, comment s'est passée votre évolution dans la divisio ?
J’ai été prêté par Chalon à Evreux. Le Covid est arrivé assez vite mais quand je suis arrivé à Blois je me suis dit que la Pro B était vraiment à ma portée. A Champagne Basket je n’ai pas eu forcément les minutes et en rejoignant Saint-Quentin j’y allais pour faire une dernière saison en Pro B, avec la volonté de montrer que je pouvais être un joueur dominant. La Pro B est un très bon championnat. Dur. Et la qualité augmente chaque année. Tu te retrouves face à des joueurs très expérimentés, certains qui ont joué en NBA ou en Euroleague. C’est un très bon moyen de progresser quand tu aspires au plus haut niveau.
Stéphane Gombauld, qui évolue également avec la Select Team, MVP de Pro B 2022, a-t-il été un point de comparaison pour vous ?
Je m’en suis inspiré. Stéphane a été constant, a dominé tout le championnat. Et ensuite il a montré qu’on pouvait faire la bascule entre Pro B et Betclic Elite. J’espère qu’on peut inspirer d’autres joueurs et être une source de motivation en voyant nos trajectoires. Cette saison, mon coéquipier Melvin Ajinça peut en témoigner avec un coach qui a su le mettre sur le terrain et utiliser ses forces.
Que savez-vous de l'Arménie que vous affronterez demain soir ?
Ils ont beaucoup d’Américains naturalisés et l’opposition sera forte. Jouer l’Arménie à Los Angeles c’est assez improbable mais c’est toujours un plaisir et un honneur de représenter la France. J’étais content parce que c’est une récompense de ma bonne saison. L’Equipe de France seniors a toujours été un objectif. On sait que ce n’est pas si loin et on va tout donner.
