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Euroleague 2007-2008 (1ère journée)

Le Pana pour un doublé ?

23/10/2007
Champion d'Europe en mai, le Panathinaïkos Athènes s'est encore renforcé cet été et aborde avec confiance l'Euroleague qui reprend ses droits cette semaine. La concurrence sera plus rude que jamais, mais les clubs français auront cette encore du mal à rivaliser avec les grosses cylindrées européennes. Jeudi, Le Mans se déplacera à Tel-Aviv et Roanne ira défier les Allemands de Bamberg.

Après avoir remporté sa quatrième Euroleague, le Pana a continué à faire parler de lui cet été en frappant deux grands coups sur le marché des transferts. D'abord en rapatriant sous le maillot vert l'arrière grec Vassilis Spanoulis, égaré la saison passée à Houston. Puis en débauchant un deuxième grand Européen de la NBA, le meneur lituanien Sarunas Jasikevicius. Deux recrues de choc qui viennent compléter un effectif de rêve toujours guidé par le Serbe Zelko Obradovic, détenteur du record de victoires en Euroleague (6). Outillé à tous les postes, le Pana est le candidat N°1 à sa propre succession.

Battu de deux points par le Pana en finale, le CSKA Moscou, titré en 2006, veut sa revanche et a recruté en fonction. L'ex-club de l'armée rouge, en lice pour un sixième Final Four de suite, a commencé à faire son marché du côté de son bourreau grec en lui chipant le Lituanien Ramunas Siskauskas. Autres recrues, l'intérieur Marcus Goree et le Grec Nikos Zisis qui renforcent une équipe où tous les joueurs majeurs sont restés (Papaloukas, Holden, Langdon, Andersen, Smodis). Troisième grand club de ces dernières années, le Maccabi Tel-Aviv paraît un cran en dessous. Éliminé en quarts la saison dernière, l'éternel champion d'Israël a changé d'entraîneur mais ne sera qu'un outsider parmi tant d'autres.

Le Championnat d'Espagne offre une nouvelle fois la concurrence la plus compacte avec quatre clubs armés jusqu'aux dents. Reste à savoir comment Barcelone va digérer le départ de Navarro et Vitoria celui de Scola. En attendant, le Real Madrid s'annonce redoutable, stimulé par la perspective d'organiser le Final Four à domicile. Le club madrilène, qui attend depuis 1995 son huitième titre, se verrait bien aller au bout l'année du cinquantenaire de la compétition. Autres outsiders, l'Efes Istanbul, entraîné par David Blatt qui vient de conduire la Russie au titre européen, et Sienne, champion d'Italie.

Dans ce contexte hyper compétitif, on peut craindre le pire pour les deux clubs français. Avec des budgets jusqu'à cinq fois inférieurs à ceux des grosses écuries, Le Mans et Roanne font office de nains à l'échelle européenne. Une qualification pour le Top 16, comme l'avait réussi Pau-Orthez la saison passée, serait déjà un petit exploit. Cela vaut surtout pour Roanne, tombé dans une poule impossible avec notamment le Panathinaïkos, Real Madrid et Barcelone. Le champion de France doit absolument profiter de deux premiers matches face à Bamberg et le Partizan Belgrade pour prendre un peu d'avance. Le Mans est tombé dans un groupe moins dense mais devra élever son niveau de jeu par rapport à ses dernières prestations en Pro A pour avoir une chance d'exister.

GROUPE A
Déjà joué - Prokom Trefl Sopot  vs. CSKA Moscou : 69-88
Mercredi 24 octobre à 20h30 - Montepaschi Sienne  vs. Union Olimpija 
Mercredi 24 octobre à 20h30 - Virtus VidiVici Bologne  vs. Zalgiris 
Jeudi 25 octobre à 20h30 - Olympiacos  vs. Tau Ceramica 

GROUPE B
Mercredi 24 octobre à 18h15 - Cibona  vs. Efes Pilsen 
Mercredi 24 octobre à 20h45 - Aris TT Bank  vs. Unicaja 
Jeudi 25 octobre à 20h30 - Armani Jeans Milano  vs. Lietuvos Rytas 
Jeudi 25 octobre à 20h45 - Maccabi Elite  vs. Le Mans

GROUPE C
Mercredi 24 octobre à 20h45 - Panathinaikos  vs. Lottomatica Roma 
Mercredi 24 octobre à 20h45 - Partizan Igokea  vs. AXA FC Barcelona 
Jeudi 25 octobre à 20h15 - Fenerbahce Ulker  vs. Real Madrid 
Jeudi 25 octobre à 20h45 - Brose Baskets  vs. Chorale Roanne

Pour plus d'informations rendez-vous sur : www.euroleague.net

(Source AFP)