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FINAL FOUR EUROLIGUE FEMININE 2004

Feaster : « Je suis confiante»

16/04/2004
Allison Feaster (1,82m, 28ans, photo) est la meilleure joueuse étrangère de la Ligue Féminine depuis deux ans et a été élue MVP du dernier Tournoi de la Fédération. Artilleuse attitrée de Valenciennes, elle devrait jouer un rôle majeur dans la première demi-finale du Final Four 2004. Elle est confiante à l’idée de battre Pecs et d’aller à nouveau en finale de l’Euroligue.

Pecs est une formation réputée rugueuse. Comment comptez vous répondre au combat physique proposé ?

Allison Feaster (AF) : Je ne pense pas que cela pose un problème. Par la passé, nous avons toujours su élever notre niveau de jeu, notre défense n’en a été que meilleure. Nous nous sommes préparées tout spécialement pour cette compétition. Nous serons présentes dans le défi physique, nous serons régulières en défense.



Lors de la saison régulière, Pecs vous a battus à l’aller. Puis vous avez répliqué lors du match retour, sans leur intérieure US Chantelle Anderson. Elle sera absente. Cela change-t-il la donne selon vous ?

AF : A chaque fois que tu as une joueuse de ce calibre dans ton équipe, elle est capable de faire la différence. L’équipe que nous affrontons va normalement être portée par la foule des 4000 supporters qui est très excitée à l’idée d’aller en finale. Je ne pense pas pour autant que ce soit complètement à notre désavantage car elles sont favorites. Ce n’est donc pas un facteur si important que cela.



De même, la meneuse Dalma Ivanyi apparaît comme une menace polyvalente. Est-elle une joueuse clé qu’il vous faudra museler?

AF : Elle a effectivement une grosse emprise sur le jeu de son équipe. C’est une meneuse scoreuse qui aime aller au rebond offensif. Elle donne de nombreuses passes et est maître du tempo de Pecs. Il faudra être patient pour la contrôler, c’est-à-dire la limiter dans son influence sur le jeu de son équipe tout au long du match.



Quelle arme allez vous utiliser pour la maîtriser ?

AF : Audrey (Sauret) et Edwige (Lawson) vont devoir effectuer un gros travail défensif comme elles l’ont déjà fait lors du match retour de poule au Hainaut en essayant de lui provoquer des fautes, en lui appliquant une pression à tout instant. En remplacement, notre adversaire n’a pas de solution de rechange.



Une victoire, une défaite en saison régulière, vous êtes sur la même ligne de départ. Dans le contexte si particulier du Final Four, ne craignez vous pas que le terrain va jouer un rôle important?

AF : Je pense que c’est un facteur positif pour elles. Dans la situation spéciale de cette compétition, nous ne devons négliger absolument aucun facteur susceptible de nous perturber. Nous sommes hyper concentrés dans l’objectif de remporter notre second titre européen.



Psychologiquement, avez vous fait une préparation mentale particulière à ce contexte ?

AF : Non, pas particulièrement. Nous sommes très concentrés sur notre match, notre jeu collectif. La semaine dernière, nous avons joué à Bourges où le public nous était hostile. Ce n’est pas tout à fait le même problème mais nous avions encaissé plus de 40 points en une mi-temps. Nous sommes malgré tout restés très collectives dans notre jeu. Nous devons veiller à rester très concentrées aussi bien défensivement que mentalement, et pas se focaliser du tout sur l’attitude du public.



Ton ex-coéquipière d’en face Timea Beres disait qu’elle pensait que VO allait gagner malgré les paroles contradictoires de son cœur. Et toi ?

AF : Le matin de notre voyage, je me suis réveillée en étant très optimiste. Maintenant, en me remémorant notre premier titre à Liévin, j’éprouve le même sentiment de confiance que je ressentais à l’époque. Cela ne dépend que de nous mais bien sûr, nous allons gagner…





En bref…



Un Final Four ne serait plus vraiment un Final Four sans l’emblématique ex-meneuse berruyère, Yannick Souvré. Désormais retraitée des parquets et surtout directrice en communication de la FIBA Europe à Munich (Allemagne), elle est arrivée avec ses acolytes européens Natalie Sandmann et Jon Ingram jeudi dans la soirée. Pour mémoire, la capitaine en Or de 2001 a bien souvent été le bourreau de Pecs en Euroligue, notamment l’année passée en quart de finale pour l’accession à son 6ème Final Four d’Euroligue !



Les journalistes y croient dur comme fer. Selon le jeu des pronostics à l’initiative de Didier Crasnault, Valenciennes remporterait son match contre Pecs à une grande majorité, avec en moyenne XX points d’écart. Puissent ses pronostics favorables être exaucés !



La famille Siutat, Jean-Pierre et Dora, est arrivée à Pecs. Jean-Pierre est sur place en tant que Président de la Ligue Féminine. Native de Budapest, Dora (ex Nemeth) est de nationalité Hongroise et a bien failli joué à Pecs avant de rejoindre Mirande.



Vous vous demandez sans doute ce qu’est le Mizo apposé devant Pecs VSK. Nous avons la réponse. Il s’agit d’une fabrique de laitage hongrois dont on peut d’ailleurs savourer les fameux yaourts au petit déjeuner et dont une des usines se trouve juste à côté du Lauber Deszö Sport Hall.





FINAL FOUR EUROLIGUE FEMININE 2004



LE PROGRAMME




*Vendredi 16 avril 2004 :



18h00 - 1ère demi-finale - PECS (HUN) – VALENCIENNES (FRA)

20h30 - 2ème demi-finale – BRNO (CZE) – GDYNIA (POL)



*Dimanche 18 avril 2004 :



15h00 – Match pour la 3ème place – Perdant 1 contre Perdant 2

17h30 – FINALE – Vainqueur 1 contre Vainqueur 2





Sur place à Pecs (Hongrie),

Yann KAPPES.