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Fowles : "Gagner en expérience"

20/11/2008
Arrivée à l'intersaison, la floridienne Sylvia Fowles (1,98 m - 23 ans) apporte toute son énergie au double champion d'Europe. Véritable plus value individuelle, la jeune pivot titulaire US est la meilleure marqueuse (18,5 pts) et rebondeuse (11,5 rbs) du Spartak Moscou en Euroligue. Elle s'est livrée à nous lors du séjour parisien du club russe.

PARIS

Est ce votre premier séjour à Paris ?
Oui c'est la première fois que je viens à Paris. On a deux jours de repos ici pour se reposer et découvrir un peu. Je dois dire que j'aime beaucoup.

Quelle est la prochaine étape dans votre parcours européen ?
Après Paris, on va en Italie pour l'Euroligue. Je suis contente d'avoir l'opportunité de jouer pour le Spartak et de pouvoir découvrir tous ces endroits.

LE SPARTAK

Vous remportez facilement la plupart de vos matches, mais vous avez perdu à Vilnius. Comment expliquez vous cette défaite ?
Pour une grosse partie c'est à cause de nous. Cela dépend de comment on est disposées à jouer. Il faut être prêt à jouer, peu importe qui tu vas affronter, et être concentré sur ton objectif.

Vous êtes ici pour gagner des titres ?
Oui bien sûr. Cela va être difficile, il y a beaucoup de compétitions extraordinaires. En Europe, les équipes s'améliorent chaque année. Il faut être à ton meilleur niveau dès que tu rentres sur le terrain.

Quels sont les objectifs de l'équipe cette année ?
Juste de bien être ensemble et de faire en sorte que l'on soit sur la même longueur d'onde et qu'on puisse compter les unes sur les autres une fois sur le terrain. C'est ma première saison au Spartak donc je suis un "bébé" comparé aux autres !

Quelles sont les raisons de votre venue au Spartak ?
Gagner en expérience dans cette grande équipe. Mais aussi avoir une expérience dure, pas un truc tout beau tout rose, en dehors des Etats-Unis juste pour voir comment c'est.

LE JEU

Quelle différence faites vous avec la WNBA ?
En Europe, il y a beaucoup de talents. En WNBA aussi, mais ici encore plus. C'est impressionnant de voir de jeunes joueuses prêtes à jouer et à montrer ce qu'elles savent faire sur le terrain. Pour la plupart, elles prennent du plaisir. C'est aussi plus physique qu'en WNBA.

Vos objectifs personnels ?
Toujours entrer sur le terrain et jouer dur. Scorer, défendre dur, tout ce dont l'équipe à besoin je suis prête à le faire.

A 23 ans, vous avez déjà remporté le titre olympique. Que peux-tu espérer pour le futur ?
J'ai encore de grandes choses à accomplir. Je ne sais pas ce que le futur me réserve.

LA RUSSIE

Quelles sont les conditions de vie en Russie ?
Quand je suis arrivée, tout le monde a fait en sorte que je me sente à la maison. Je suis allée dans mon appartement et tout ce dont j'avais besoin était là. Comme tu l'as dit, je suis Américaine, de Miami en Floride, là où on n'a jamais froid. C'est donc en effet un peu dur de s'adapter au froid mais en même temps je suis contente car je suis là pour jouer !

Disposez vous d'un traducteur ?
On en a quelques un dans le staff. Tanya dans l'équipe est assez douée pour nous traduire du russe à l'anglais. Je voulais apprendre le russe mais quand j'ai vu combien c'était dur... Non je ne veux plus ! Plus de cahiers (sourires)...

Comment ça se passerait sans vos amies ?
Beaucoup de gens parlent et te disent comment ça va être. Une fois que tu arrives tu te rends compte que c'est différent que ce dont on t'avait parlé. En arrivant, j'avais Diana, Lauren, Sue pour m'intégrer, mais même le reste de mon équipe me fait sentir qu'elles sont comme des soeurs et qu'elles sont là pour moi. Donc ça se passe bien pour moi, j'aime beaucoup !

Et le mauvais temps, comment composez vous avec ?
Il ne neige pas encore, heureusement je ne suis pas prête pour ça. Je ne suis pas impatiente qu'elle tombe. Quand ce sera le cas, j'irais à l'entraînement puis direct retour à la maison. Nulle part ailleurs !

Avez vous envisagé de rejoindre une autre équipe où le temps est plus clément, comme à Valence ?
Pour l'instant, non. J'aime le Spartak, le coach, mes coéquipières, le patron de l'équipe. Je ne me vois aller nulle part ailleurs.

Propos recueillis par Yann Kappes - Traduction : Marion Darnet.