Kristi Harrower : "La France, ma deuxième maison" | FFBB

Vous êtes ici

OPEN LFB 2006

Kristi Harrower : "La France, ma deuxième maison"

12/10/2006
<P>Une championne du monde à l’Open ! La valenciennoise Kristi Harrower vient de remporter avec ses copines australiennes la médaille d’or lors du Mondial au Brésil. Elle sera dimanche à 18h30 sur le parquet de Coubertin.</P>&#13; <P><EM>Photo kristiharrower.com</EM></P>

Quel est votre sentiment après ce titre de championne du monde, vous qui avez passé plus de douze ans en sélection australienne?

C’est une très grande fierté. C’est la première médaille d’or à ce niveau dans l’histoire du basket australien. C’est une des compétitions les plus relevées au monde. C’est un sentiment incroyable. Certaines personnes peuvent joué une vingtaine d’années sans gagner de médaille d’or. Et en plus, c’est pour le titre de championne du monde. C’est vraiment spécial.

Après la blessure en demi finale, vous vouliez absolument jouer la finale…

Je voulais vraiment aider mes coéquipières et assumer mes responsabilités en tant que meneuse titulaire. Les russes sont de grandes compétitrices et je ne voulais pas manquer l’opportunité de gagner une médaille d’or. Je voulais vraiment participer à la conquête de cette médaille même si ma cheville était douloureuse et que je ne jouais qu’à 85%. Je n’ai jamais pensé une seule seconde que je n’allais pas disputer cette finale. J’étais prête à faire tout ce que je pouvais pour être sur le parquet.

Comment sentiez-vous votre équipe tout au long de la compétition?

J’ai eu des moments de doute, surtout en préparation. Notre préparation a été laborieuse. Nous n’avons eu qu’une semaine au complet à cause des joueuses prises par la WNBA. Ces doutes se sont peu à peu évaporés et nous avons joué, chaque jour, avec plus de confiance. Nous étions très bien collectivement. Nous sommes toutes amies en dehors du terrain et je pense que cela s’est vu en match.

Avez-vous suivi un peu l’équipe de France? Que pensez-vous de leur cinquième place?

J’ai suivi avec attention l’Equipe de France puisque j’ai joué avec de nombreuses joueuses. Cela fait quatre ans que je suis en France. La France, c’est comme ma deuxième maison. Je pense qu’elles peuvent être contentes de leur performance. C’est un excellent résultat. Elles ont beaucoup de jeunes joueuses et elles ne peuvent que progresser.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison après les trois finales perdues l’an dernier face à Bourges?

La saison dernière a été très décevante. Valenciennes avait l’habitude de beaucoup gagner donc nous sommes un peu revanchardes. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour préparer la saison. Nous avons besoin de temps mais je suis sure que cela va aller. Je veux gagner des titres cette année.

Pensez-vous retourner jouer un jour en Australian League (ndlr : elle débute cette année sa sixième saison en Europe)?

Oui. Je veux jouer encore quelques saisons en Europe et puis terminer sur une dernière année en Australie.

Comment compareriez-vous la situation du basket en Australie par rapport à la France?

Il y a moins d’argent en Australie que dans les championnats européens. Les meilleures joueuses comme Lauren Jackson ou Penny Taylor partent en Europe ou aux Etats-Unis, ce qui affaiblit beaucoup le niveau. Le championnat en France est beaucoup plus compétitif par exemple. Je prends beaucoup de plaisir à jouer en France.

Que pensez-vous de l’Open LFB?

Je n’ai pas joué l’an dernier à l’Open parce que j’étais blessée. Je pense que c’est une excellente idée. C’est l’occasion de voir toutes les joueuses de Ligue Féminine. C’est l’occasion pour nous de jouer à Paris car nous n’y jouons que pour la Finale de Coupe de France. Je pense que c’est une excellente chose pour le développement du basket féminin.

Retrouvez toute l'actualité de l'Open sur www.openlfb.com

Propos recueillis par Nicolas Seignez, service de presse FFBB.