Lattes-Montpellier à l'expérience
Toulouse ne se démonte pas et insiste à l’intérieur (Medenou, puis Lokoka). Les Toulousaines reviennent à 4 longueurs. Edwige Lawson-Wade dégaine alors à 3 pts pour maintenir l’écart. 24-17. Sur la fin du deuxième quart, les toulousaines paraissent dégagées de toute pression et enchainent les tirs extérieurs pour revenir dans la course. Lawson (8 pts), de plus en plus active sur le terrain, accélère le rythme et plante une nouvelle banderille à 3 pts. La mi-temps s’achève, Lattes-Montpellier mène de 10 pts, 31-21 face à Toulouse. La partie est sans doute plus compliquée que ne l’avait imaginé Valéry Demory, l’entraineur montpelliérain.
De retour des vestiaires, Montpellier revient avec de toutes autres intentions. Les lignes extérieures héraultaises se mettent en action et Skrela puis Lelas trouvent le chemin du panier. L’écart gonfle irrémédiablement. Les toulousaines jouent leur jeu mais paient leur manque d’expérience. Le quart-temps s’achève, 50-33 pour Lattes-Montpellier.
Les montpelliéraines déroulent leurs systèmes et trouvent les joueuses démarquées. NSoki et ses coéquipières ne déméritent pas mais n’ont plus de rebonds offensifs. L’écart atteint 20 pts à 6 minutes de la fin du match. La menace héraultaise vient de partout Sacko (7 pts) est bien servie dans la raquette et enchaine 4 pts d’affilé. Les vagues blanches se succèdent, Toulouse semble peiner à retrouver son souffle. Skrela (15 pts) ne s’en souci guère et insiste en pénétration sous le cercle, là où ça fait mal.
Matthieu Chauvet (Coach, Toulouse) : « Montpellier a fait un gros match. Nous, de notre côté, on a oublié notre basket, on a forcé les un contre un, on est sorti de notre schéma de jeu. Au niveau offensif, on a eu un gros déficit de lancers-francs (seulement 4/6 sur le match), on a trop forcé de tirs. On a encore du travail pour être dans le moule de la Ligue Féminine. »
Gaelle Skrela (Lattes-Montpellier, 15 points) : « Cela fait maintenant dix jours qu’on travaille dur, il y a encore du chemin mais on lance quand même la saison de façon correcte. On découvre le nouvel engouement autour du basket féminin et ça fait chaud au cœur. »
Valéry Demory (Coach, Lattes-Montpellier) : «Nous ne sommes qu’à 70% de notre potentiel, ce qui est rassurant sur niveau de notre équipe. On s’est néanmoins retrouvé à sept filles dans la rotation, donc il a fallu que nous jouions plus intelligemment, gérer le tempo de la partie. J’aimerais bien avoir Kristen Mann et Emilie Gomis (qui devrait reprendre l’entraînement le 15 octobre) mais elles n’étaient pas présentes malheureusement. »