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Amicale des Internationaux

3 questions à ... Michel Rat

12/09/2011
Régulièrement l'Amicale des Internationaux proposera sur son site internet de petites interviews d'anciens joueurs ou joueuses, entraineurs ou même dirigeants, l'occasion de revivre quelques anecdotes et grands moments qui ont marqué notre sport. Pour débuter cette nouvelle saison, c'est le "Puciste", Michel Rat qui répond à Jean-Marie Jouaret.

MICHEL RAT
Professeur d'éducation physique
Cadre technique de basket
Paris Université Club
81 sélections (1959-1967) - 458 points
 
Quel est ton meilleur souvenir international ?
Sans conteste le premier des cinq matchs de la tournée en Chine populaire en août 1966. C'était à Pékin. En plus du dépaysement, de l'excitation de découvrir ce pays étrange et totalement inconnu qui ouvrait ses frontières pour la première fois, nous avons gagné (83-62), et j'ai mis 18 points, ce qui ne gâchait rien.
Un mois avant notre départ, Dutronc squattait les chaînes de radio avec 700 millions de Chinois, et moi, et moi, et moi. C'est un peu ce que je ressentais.
 
Ton pire souvenir ?
Le maudit Championnat d'Europe à Wroclaw (Pologne) en 1963, une catastrophe absolue pour tout le monde. J'ai très peu joué, j'étais frustré, déçu, humilié, honteux. Un truc que l'on n'oublie jamais...
 
Le plus drôle, ou bizarre ?
Le bateau monté par Jean-Paul Beugnot à Moscou, en 1960, avant les Jeux de Rome. L'équipe était accompagnée d'un arbitre, dont j'ai oublié le nom... et que je ne donnerais de toute façon pas si je m'en souvenais.
Tous les soirs, Jean-Paul l'appelait au téléphone dans sa chambre, et, sous le sceau du secret, lui donnait son classement dans le tableau des arbitres du tournoi effectué par la FIBA. Il n'y avait bien sûr ni tableau ni classement...
Le dernier soir, Jean-Paul l'a félicité pour sa victoire,  lui a dit que le trophée lui serait remis par un officiel le lendemain matin à 11h dans le salon d'honneur de l'hôtel en présence de l'équipe, et qu'une hôtesse passerait le prendre à 10h55 précises.
Avec le recul, c'était un peu cruel, mais tellement gros aussi... "Le grand" et la victime sont restés "copains".

Jean-Marie Jouaret

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