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Euroleague (2e journée)

Un air de déjà vu

02/11/2007
Mauvaise semaine pour les clubs français en Euroleague avec les défaites à domicile de Roanne et Le Mans face au Partizan Belgrade et à l'Aris Salonique dans des circonstances similaires avec des écarts minimes au final. Un scenario désormais classique.

Le déroulement des opérations est désormais connu. En début d'Euroleague les clubs français, résistent, résistent et finissent par craquer dans les dernières secondes pour ne pas avoir été assez efficaces sur les détails qui gagnent les rencontres. Le Mans est coutumier du fait et après avoir laissé échapper la victoire sur le parquet du Maccabi, le MSB a cette fois baissé pavillon contre l'Aris de trois petits points (66-69) après un deuxième quart-temps mal maîtrisé (-13) et en faisant preuve d'une certaine fébrilité aux lancers-francs (10/17). La doublette américaine Reyshawn Terry-Bracey Wright (31 pts à 17/17 aux LF) a fait le reste. "Le 2e quart commence par quatre paniers faciles ratés. Après on est passif et on ne va plus provoquer", a estimé Vincent Collet. "Après, il y a la révolte et on provoque des fautes mais, le souci, c'est qu'on ne transforme pas nos lancers. Et pendant qu'on en met un sur deux à chaque fois, eux, ils sont à deux sur deux. Mais, mon gros regret, c'est que cela fait deux matches qu'on ne tire pas la dernière possession. Hormis cela, on fait un match solide et, en défense, on ne peut pas faire beaucoup mieux. On a des qualités mais nous ne sommes pas capables de les transcender pour aller chercher un résultat."

Pour Roanne l'issue aura été encore plus cruelle. Pour son premier match "à domicile" à Clermont-Ferrand, la Chorale a longtemps été bousculée par le Partizan Belgrade emmené par un gigantesque Nikola Pekovic (23 pts, 7 rbds). Mais sous l'impulsion de Brion Rush (29 pts) les champions de France ont retourné la situation et pris deux points d'avance à 30 secondes de la fin. Hélas Pekovic surgissait une dernière fois pour un 2+1 décisif (87-88)."On a été trop soft. Il ne faut s'en prendre qu'à nous-mêmes et être plus durs dans la peinture", a pesté Jean-Denys Choulet. "On s'est crû en Championnat de France".

Service de Presse FFBB