Pas l'ombre d'un doute
Une formation qui n'a jamais perdu en finale de Coupe de France cadets à Bercy face à une équipe qui n'a jamais gagné. Vainqueur en 2002, 2004 et 2006, le SLUC Nancy affronte la Chorale Roanne, battue en 2003, 2004 et 2005. Un rendez-vous que les Lorrains prennent vite à leur compte avec un mélange détonnant de qualités athlétiques et d'explosivité. En face, les joueurs de la Loire souffrent et même si Arthur Zuccolini, le joueur le plus grand sur le terrain, tente d'imposer ses 2,06 m sous les panneaux, l'adresse pathétique de la Chorale (4/23) les condamne à courir après le score. Le rythme imposé par l'excellent Gaëtan Clerc et un Nicolas Wachowiak dominateur permettent au SLUC de creuser l'écart (20-8, 10e).
Une zone press perturbe un temps les Nancéiens mais puisque les deux formations ne parviennent pas à trouver la distance de loin (1/28 à trois-points à la pause !) c’est près du cercle que la différence se fait. Et dans cet exercice, Nancy est plus agressif et efficace. Marquer est une gageure à Roanne et lorsque, de retour des vestiaires, Clerc replace une accélération puis Yvan Emmanuely frappe à 6,25 m au buzzer, l’affrontement tourne à la punition (57-28, 30e). Le naufrage roannais se poursuit dans le quatrième quart-temps sous une pluie de panier à trois-points et se termine enfin sur un terrible -46.
Déclarations d’après match :
Fred Sorrentino (Entraîneur de Roanne) : "Nous avons joué complètement à l’envers. Nous n’avons jamais réussi à nous mettre en confiance. Nous nous sommes fait dominer dans tous les secteurs du jeu."
Yoann Benfatah (Joueur de Roanne) : "Notre adresse à trois-points est habituellement notre force, mais aujourd’hui nous sommes vraiment passé à côté de notre finale."
Nicolas Meistelman (Entraîneur de Nancy) : "Nous avons réussi à élevé notre intensité de jeu en deuxième mi-temps pour faire la différence. Nous avions bien préparé ce rendez-vous, pour nous c’était ce match ou jamais."
Gaëtan Clerc (joueur de Nancy et MVP de la finale) : "Toute l’équipe mérite le titre de MVP , autant que moi. Au début de la rencontre nous avions la pression, il nous a fallu quelques paniers pour nous libérer. En deuxième mi-temps, nous avons pu jouer relâcher."
