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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE

"Les yeux écarquillés"

Julien Bacot/FFBB
par Julien Guérineau, à Rio - 05/08/2016
A 22 ans, Valériane Ayayi découvre l’environnement des Jeux Olympiques avec l’enthousiasme de la jeunesse mais également la volonté de performer sur le terrain.

Comment parvenez-vous à rester concentrée sur la compétition malgré l’excitation qui entoure votre arrivée à Rio et au Village Olympique ?

Les Jeux Olympiques sont un évènement rare et spectaculaire. Mais à l’intérieur de ces Jeux nous avons une compétition à faire. En dehors du terrain on pourra profiter de ce qu’il y a autour. Les anciennes nous donnent des conseils au quotidien mais elles veulent aussi nous laisser profiter. En nous voyant les yeux écarquillés devant Rafael Nadal ou Pau Gasol elles revivent ce qu’elles ont vécu à Londres en 2012 et ça leur fait du bien. Dans les têtes on se dit forcément : je suis là. Quand c’est ta première expérience olympique c’est évidemment quelque chose d’extraordinaire. Après, être présente sans performer, sans avoir un résultat ce n’est pas la même chose.

Tous les petits détails qui peuvent paraître anecdotiques semblent prendre des proportions différentes aux Jeux...

Bien évidemment. Quand on te donne ta dotation avec le coq ! Ah le coq ! Les anneaux ! On rêve des anneaux, on les voit partout et on prend des photos tous les jours.

Faut-il faire la queue pour prendre la photo au village olympique au milieu de ces anneaux ?

(elle rigole) Elle a beaucoup tourné cette photo ! Tous les athlètes la veulent. Nous sommes passées derrière des volleyeuses allemandes et on a attendu un peu. Mais on la voulait notre photo. Elle est sympa non ?

Comment s’est déroulée la présentation des deux équipes au Club France ?

Avec Sarah Michel on n’en revient pas. Nous sommes présentées devant une salle pleine. Les médias viennent nous parler. En playoffs ou à la Coupe de France il y a 5 ou 6 journalistes. Ici ça filme dans tous les sens. J’en prends plein les yeux et je prends tout ce qu’il y a à prendre.

Les conditions de vie au village olympique ont été beaucoup commentées. Quelles sont vos premières impressions ?

On savait que ce serait compliqué. Nous avions lu pas mal de choses sur des délégations qui avaient quitté les lieux avant de revenir. Les problèmes de vols, de tuyauterie. On a les nôtres. Le contexte olympique fait qu’on laisse un peu plus passer. Après je suis joueuse professionnelle mais je descends au Campanile avec mon club donc il ne faut pas exagérer.