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EUROLEAGUE MASCULINE

Le dernier atout

29/01/2003
S’ils veulent encore se qualifier pour le deuxième tour de l’Euroleague, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne vont devoir sortir les crocs lors de la douzième journée. L’Élan Béarnais, face à l’AEK Athènes ce soir, et l’ASVEL, contre l’Olympiakos jeudi, n’ont plus le choix. Ils doivent gagner et surveiller les autres résultats de leur groupe. Il reste un espoir mais, cette fois, ils évoluent sans filet …

Certes leur situation n’est pas vraiment reluisante, ni pour l’un, ni pour l’autre. Après des débuts encourageants, les deux clubs français engagés en Euroleague ont connu diverses mésaventures qui les ont fait plonger dans les profondeurs des Groupe A et C. Mais il leur reste encore une infime chance de se qualifier. Il va, pour cela, falloir prendre en compte plusieurs paramètres indispensables.

Calculs et espoirs à Pau

Dans le Groupe A, Pau-Orthez est en 7ème position avec 14 points, soit trois victoires et huit défaites. Les hommes de Frédéric Sarre avaient pourtant montré qu’ils étaient compétitifs dès l’entame des débats. Après cinq rencontres, l’Élan Béarnais avait remporté trois succès mérités, dont un face à sa bête noire, le Cibona Zagreb (77-74) et une autre contre le Fortitudo Bologne (76-71). Les deux revers concédés à Trévise (94-73) et à Barcelone (84-62) étaient plus ou moins attendus compte tenu de la qualité de l’adversaire. Les Palois concluaient par une victoire hors de leur base à Athènes, sur le parquet de l’AEK (83-71), qu’il rencontrent ce soir mercredi. Puis, une mauvaise série de six défaites consécutives, dont trois par 5 points ou moins d’écart, plongeait la formation vice championne de France dans une situation compliquée au classement.

Il ne reste que trois matches dans ce premier tour et Pau-Orthez compte deux points de retard sur Zagreb, 5ème. Le premier impératif est bien entendu de remporter les trois dernières rencontres de groupe contre l’AEK Athènes, Berlin et à Istanbul contre l’Efes Pilsen.
Dans le même temps, il faudrait que deux des trois conditions suivantes soient remplies :

- Zagreb perd ses trois ultimes matches contre Berlin, à Barcelone puis face au Fortitudo Bologne.
- L’Efes Pilsen Istanbul est battu trois fois lors des trois dernières journées contre Bologne, à Athènes et enfin … contre Pau. Lors de ce match, les Palois auront la dure tâche de récupérer l’écart concédé à l’aller (-11).
- Berlin ne remporte pas plus d’un match et pas celui contre Pau où la formation française doit refaire son retard de l’aller (-2).

Mais il faudra sortir la calculette uniquement si Pau-Orthez gagne ses trois derniers matches. La victoire avant de regarder ce qu’ont fait les autres. !

La 12ème journée :
Mercredi 29 janvier
Efes Pilsen (TUR) – Fortitudo Bologne (ITA)
Pau-Orthez - AEK Athènes (GRE)
Jeudi 30 janvier
Cibona Zagreb (CRO) – Berlin (ALL)
Trévise (ITA) – Barcelone (ESP)

Le classement
1 – Barcelone (ESP), Trévise (ITA) 20 pts
3 – Fortitudo Bologne (ITA) 18 pts
4 – Efes Pilsen (TUR) 17 pts
5 – Cibona Zagreb (CRO) 16 pts
6 – Berlin (ALL) 15 pts
7 - Pau-Orthez 14 pts
8 – AEK Athènes (GRE) 12 pts

L’ASVEL : gagner et prier

Dans le groupe C, l’ASVEL de Yann Bonato (notre photo) avait démarré pied au plancher avant de vite courber l’échine. Avec trois succès lors des quatre premiers matches, les protégés de Philippe Hervé avaient montré qu’ils n’étaient pas là par hasard. La formation rhodanienne s’était notamment imposée sur le parquet de la Virtus Bologne (88-84) et contre le CSKA Moscou (99-87). Mais par la suite, l’édifice s’est effondré comme un château de cartes. Sept revers d’affilée sont venus ternir le prometteur bilan de l’ASVEL, qui pointe aujourd’hui en dernière position de son groupe.

A trois rencontres du terme, l’ASVEL est deux points derrière l’Olympiakos, 5ème. Comme pour Pau, il faudra impérativement tout gagner pour espérer rester dans la course.

Dans le même temps, il faudrait que :

- L’Olympiakos ne gagne pas plus d’un de ses trois matches, et surtout pas celui contre l’ASVEL, qui, dans ce cas, doit absolument récupérer l’écart perdu à l’aller (-6).
- Le Partizan Belgrade ne gagne pas plus de deux matches, et surtout pas celui contre l’ASVEL, qui dans ce cas, doit absolument rattraper le retard concédé à l’aller (-8).
- Wroclaw perde au minimum deux de ses trois derniers matches contre le Partizan, l’Ulker Istanbul et le CSKA Moscou.

Toutes ces conditions doivent absolument être réunies pour donner sa chance à l’ASVEL. Auquel cas, le club champion de France passera à la trappe.

La 12ème journée :
Mercredi 29 janvier
Wroclaw (POL) – Partizan Belgrade (YOU)
Jeudi 30 janvier
Virtus Bologne (ITA) – Ulker Istanbul (TUR)
ASVEL - Olympiakos (GRE)
Real Madrid (ESP) – CSKA Moscou (RUS)

Le classement
1 – CSKA Moscou (RUS) 20 pts
2 – Ulker Istanbul (TUR) 18 pts
3 – Real Madrid (ESP), Virtus Bologne (ITA) 17 pts
5 – Olympiakos (GRE) 16 pts
6 – Partizan Belgrade (YOU), Wroclaw (POL) 15 pts
8 - ASVEL 14 pts


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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