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Coupe du Monde U17 masculins

Un autre monde

Maxime Carene - FIBA
09/07/2018
L’Equipe de France U17 n’a pas fait illusion en finale de la Coupe du Monde face à des Etats-Unis dominateurs (52-95). Les Bleuets ont toutefois été à la hauteur de leur statut de champions d’Europe et repartent d’Argentine avec une médaille d’argent.

6 matches, 6 victoires. 109 points de moyenne. Un écart abyssal de 55,5 points avec ses adversaires. Les Etats-Unis sont plus qu’un ogre à la Coupe du Monde U17. Un avion de chasse, une machine de guerre surdimensionnée. N’en déplaise à quelques esprits chagrins, les Américains sont bien les maîtres absolus de la planète basket.

Les Tricolores ont pourtant tout tenté pour retarder l’inéluctable et oublier qu’ils avaient terminé à 36 longueurs en préparation face au même adversaire. Une résistance pas forcément suivie d’effets. Dès le premier quart-temps, la vitesse américaine, leur capacité à voler des ballons dans les mains et enchaîner sur des un-contre-un tranchants faisaient la différence. Les Bleuets, de leur côté, abandonnaient des points sur la ligne des lancers-francs et souffraient face à cette agressivité inédite (14-23). La zone proposée par Lamine Kebe et la maîtrise technique de Théo Maledon changeaient un instant le tempo du match. Un court instant seulement (20-25). Les lycéens US trouvaient vite la parade, perforant avec aisance la défense française et écrasant le rebond offensif. En face les U17 ne trouvaient aucune solution collective et prenaient la foudre. Un terrible 2-20 en six minutes ponctuait le deuxième quart-temps, stoppé uniquement par un tir impossible à 8 mètres de Killian Hayes.

La messe était dite et le seul suspense résidait dans l’ampleur de l’écart. La press américaine, si elle concédait quelques paniers faciles, continuait de provoquer des pertes de balles et leur explosivité en attaque faisait le reste. +30, +40 et une formidable impression de puissance à peine contestée par les efforts de Maxime Carene. La médaille d’or était incontestablement hors de portée pour la France mais la génération 2001 peut rêver de lendemains qui chantent.