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PRO A

Un grand classique en finale

10/06/2002
Pour la seconde année consécutive, la finale du championnat de France opposera Pau-Orthez et l’ASVEL. Respectivement vainqueurs en demi-finale retour à Chalon sur Saône (79-62) et à Cholet (82-72), les deux équipes s’en sont sortis sans avoir recours à une belle et se retrouveront le 18 juin prochain au Palais des Sports de Pau pour la première manche.

On aurait voulu faire plus classique, on n’aurait pas pu. Finalistes du championnat de PRO A la saison passée, finalistes de la dernière coupe de France, occupant les deux premières places du classement à l’issue de la saison régulière, Pau-Orthez et l’ASVEL seront de nouveau opposés sur l’ultime marche menant au titre de champion de France. Les deux équipes, qui dominent le basket hexagonal depuis plusieurs années maintenant, ont obtenu, sans trop trembler, leur billet pour la finale version 2001/2002.

L’ASVEL, qui s’était imposé (94-74) lors du match aller, devait effectuer un périlleux déplacement à La Meilleraie pour y affronter l’outsider principal de cette fin de saison, le Cholet Basket. Les Rhodaniens entamaient la partie de la meilleure des manières, en se montrant très agressifs, dans le bon sens du terme et très précis au shoot (5/8 à trois points lors du premier quart-temps). Bien que privé de Yann Bonato et David Frigout, Villeurbanne maîtrisait le match face à un Cholet visiblement à côté de son basket. Seul K’Zell Wesson (23 pts,13 rbs, 8/12 au tir), pourtant bien pris en défense, surnageait. L’ASVEL atteignait la mi-temps avec un léger avantage (45-40) et faisait sauter la défense adverse après le repos, avec un sévère 20-4. Dès lors, les équipiers de Nikola Radulovic (14 pts, 5 rbs), Dametri Hill (17 pts, 5 rbs) et Nikola Vujcic (18 pts, 4 rbs) n’étaient plus inquiétés et géraient tranquillement le reste du temps (82-72).

Les joueurs de Pau-Orthez, eux non plus, n’ont pas connu trop de difficultés pour sortir vainqueur du Colisée de Chalon-sur-Saône. Pourtant, la lutte serrée menée quelques jours plus tôt pour le match aller, laissait à penser qu’il en serait tout autrement. Les Palois, bien décidés à en terminer rapidement, prenait le large d’entrée grâce à Derrick Lewis (13 pts, 6 rbs). La tâche déjà peu aisée des Chalonnais devenait presque irréalisable. Les Champions de France ne levaient pas le pied et continuait de maintenir un gros rythme dans ce match avec Rod Sellers (18 pts) et Florent Piétrus (14 pts, 7 rbs, notre photo) à la baguette. Stanley Jackson (15 pts, 7 passes) n’était pas suffisamment épaulé par un Robert Gulyas trop vite éteint (13 pts, 10 rbs tout de même). Au final, malgré quelques tentatives pour recoller au score, Pau s’imposait (79-62) et gagnait le droit de défendre son bien en finale.

La finale opposera donc Pau-Orthez et l’ASVEL (aller le 18 juin, retour le 23, appui éventuel le 29), comme l’an passé. Pour la septième fois de l’histoire du championnat de PRO A, sous son organisation actuelle, deux équipes se retrouvent en finale deux ans d’affilée : Paris UC et Alsace Bagnolet (1962 et 1963), l’ASVEL et Denain Voltaire (1965 et 1966), l’ASVEL et Tours (1975 et 1976), Limoges et Le Mans (1982 et 1983), Limoges et Antibes (1990 et 1991), Limoges et Pau-Orthez (1992 et 1993). L’ASVEL, qui court après le titre depuis 1981, aura l’avantage des statistiques : lors les doubles confrontations précédemment citées, aucune équipe ne s’est imposé deux fois d’affilée.



Dans les barrages, Bourg-en-Bresse (PRO A), qui était en mauvaise posture après sa défaite à domicile contre Châlons-en-Champagne à l’aller, a rétabli la situation en s’imposant à l’extérieur (87-85). Il faudra une belle le 15 juin pour départager les deux formations. En revanche, l’autre demi-finale a dévoilé le nom d’un des deux finalistes. Il s’agira de la Chorale de Roanne qui est venue à bout de Reims en deux manches (98-91 au retour après prolongations).

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