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Equipe de France féminine

"Nous sommes coupées du monde"

Julien Guérineau, sur place à Londres - 05/08/2012
Florence Lepron évoque le paradoxe de vivre la plus grande des compétitions planétaires tout en étant protégé des influences extérieures dans le village olympique.
Pierre Vincent s’interrogeait sur la capacité de l’équipe à assumer un nouveau statut. Comprenez-vous ce questionnement ?
Bien sûr. Il fait référence à l’Euro 2011 où deux semaines avant tout le monde nous voyait championnes. Nous l’avions subi. Je ne sais pas ce qui va se dire maintenant et tant mieux parce que nous sommes un peu confinées dans notre village olympique. A l’entre-deux mardi on ne pensera pas que nous sommes premières et elles quatrièmes de leur poule. Nous aurons tellement peur de nous rater qu’on ne pensera qu’aux quarts et pas à la suite.
A quel point la bulle que constitue le village olympique est favorable à votre concentration ?
C’est paradoxal. Nous sommes coupées du monde extérieur et pourtant c’est l’événement le plus suivi de la planète. Un Euro de basket féminin, personne ne sait qu’il existe. Ici la magie des Jeux joue à plein et je trouve que nous avons trouvé un bon équilibre entre profiter et se reposer.
Que vous inspire la République Tchèque, votre adversaire en quarts ?
Elles ont mis du temps à rentrer dans la compétition mais c’est une équipe très expérimentée avec de très bonnes joueuses. Elles ont l’habitude de jouer beaucoup de matches et comme elles vieillissent elles ne les jouent pas tous à fond. Il faudra savoir gérer le contexte. Nous sommes dans le vif du sujet parce que finir premières et sortir en quarts, pardonnez moi l’expression mais on serait vraiment les reines des connes.