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Euro U18 masculin

L'essentiel est fait

Par Julien Guérineau, sur place à Metz - 25/07/2009
Face à une formation tchèque limitée et qu'elle avait su mettre dans les cordes, la France a une nouvelle fois laissé échapper une avance confortable pour se faire peur jusqu'au bout (78-67). L'essentiel est cependant préservé : une place au second tour.

Ravaler sa déception, rester concentrés et assurer l'essentiel, l'objectif des Bleuets avant d'affronter la République Tchèque pour leur dernier match de poule. La défaite face à la Slovénie aura eu l'avantage de rendre les choses limpides pour la France : une victoire, une deuxième place de la poule et les quarts toujours en ligne de mire. Une défaite, la dernière place du groupe et trois rencontres pour ne pas descendre en division B.

Une perspective que Nikola Stojilkovic s'empresse d'éloigner. Le futur ailier de l'université de San Francisco fait apprécier la pureté de son shoot et inscrit 10 des 14 premiers points de son équipe en cinq minutes. L'adresse de loin c'est le point fort des U18 pour cette soirée messine. Frédéric Bourdillon poursuit sur sa lancée de la veille et Leo Westermann est impeccable à la distribution (25-15, 12e). La rentrée de Maël Lebrun va finir de mettre les Tchèques dans les cordes.

Touchée à la cheville la veille du début de l'Euro, l'Orléanais n'avait pu participer aux deux premières rencontres. Il retrouve vite ses sensations et alternent pénétrations tranchantes et shoot de loin. Un bel impact et +14 à la pause.

Fort de sa belle adresse extérieure, la France donne la balle à ses intérieurs au trosième quart-temps. Philippe Ory regrettait le déchet de ses grands contre la Slovénie, il peut se réjouir de voir Vincent Pourchot puis Geoffrey Renon réussir leurs hooks.

Les Tchèques sont au bord de la rupture d'autant plus qu'ils perdent leur meilleure élément sur une blessure au genou. Mais ces Bleuets ont l'art de se rendre les choses difficiles. La défense plutôt bien en place oublie quelques instants de couper le jeu rapide et les hommes de Peter Balint repointent le bout de leur basket (70-63, 36e puis 72-67 à une minute de la fin). "Nous ne savons pas gérer des écarts, cela ne nous arrive jamais au Centre Fédéral", regrettait Philippe Ory. Le sang froid de Leo Westermann aux lancers-francs aura tout de même permis de préserver l'essentiel mais l'entraîneur tricolore ne se fait pas d'illusions : "il faudra montrer autre chose pour espérer passer en quarts de finale."