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Coupe du Monde FIBA 2014

"Ils sont en mission"

Bellenger/IS/FFBB
Julien Guérineau (à Grenade) - 02/09/2014
L’Equipe de France a rendez-vous mercredi soir à 22h00 (en direct sur Canal + Sport) avec l’ogre de la Coupe du Monde : l’Espagne. Vainqueurs de leurs trois premiers matches sur un écart moyen de 28,6 points, les hôtes des lieux, au complet, veulent venger leur défaite en demi-finale du dernier Euro. Le point avec Vincent Collet.
Quel sentiment vous a laissé l’Espagne lors des trois premières journées ?
 
Ils sont très forts… On voit que les joueurs sont en mission et particulièrement concentrés. Au sommet de leur art. L’Espagne dispose de tous ses meilleurs joueurs avec les retours de Pau Gasol, Serge Ibaka et Juan-Carlos Navarro. Avec les Etats-Unis ils sont au-dessus. On va essayer de faire le meilleur match possible même si nous ne sommes pas dans la même catégorie. Face au Brésil ils ont développé un magnifique basket autour d’un Pau Gasol étincelant. Offensivement elle n’a pas besoin de beaucoup de systèmes pour créer des décalages et défensivement elle met beaucoup de pression, en particulier contre les équipes qui ne disposent pas d’intérieurs shooteurs où elle peut installer les deux Gasol en zone pendant que trois petits chassent partout les extérieurs adverses.
 
Quels sont les arguments sur lesquels vous allez vous reposer pour préparer le match ?
 
Plus que le match de l’Euro l’an dernier il faut plutôt parler de Londres en 2012. A trois minutes de la fin nous étions en situation de gagner. C’est un match plus référence puisqu’ils avaient la même équipe, à part Rubio. Grâce à Boris Diaw et Florent Pietrus qui avaient été adroits de loin nous avions trouvé de la surface de jeu. Et défensivement notre prestation était très bonne. Si nous ne sommes pas prêts on peut en prendre 50. C’est une réalité. Ils sont très motivés. Même contre le Brésil ils étaient comme possédés. Ils vont l’être encore plus demain soir parce qu’il y a un compte à régler. 
 
Avant d’aborder la phase finale et avec, peut-être, la perspective de retrouver l’Espagne plus tard, votre coaching va-t-il changer ?
 
On jouera le match. Nous avons une équipe différente de ses devancières, qui n’a pas la même assurance, la même expérience. Pour se construire il faut prendre les matches les uns après les autres. Avant un quart il y a un huitième, qu’il faudra gagner. Et avant, l’Iran, qui est une équipe bien plus forte que l’Egypte. Ce qu’on va faire contre l’Espagne ne sera pas anodin.