Ces quatre championnes étaient en Pologne. Laure Savasta, qui stressait comme si elle allait jouer, a commenté les matchs des Bleues au micro de Sport +. Sandra Le Dréan a accompagné son mari, le médecin de l’équipe tchèque. Isabelle Fijalkowski a fait d’une pierre deux coups, suivre la phase finale et faire découvrir à ses enfants le pays de son cœur. Yannick Souvré, manager marketing à la FIBA Europe depuis 2003, n’a pas manqué un match des Bleues.

Côté polonais, Elzbieta Trzesniewska était responsable de l'organisation des phases finales à Lodz. L’intérieure a retrouvé ses anciennes adversaires avec plaisir. Elle avait inscrit 11 points et pris 11 rebonds lors de la finale du championnat d’Europe en 1999. La Pologne avait remporté le titre sur ses terres face à la France.

Même si elles ne sont plus en short sur le parquet, les ex-internationales aiment toujours autant leur sport et ne ratent pas l’occasion de vibrer pour celles qui désormais les remplacent.

Pour être élu, il faut un délai de 15 ans entre la fin de la carrière et la désignation. Les résultats sportifs ne sont pas les seuls critères, l'implication dans la société et le rayonnement de la personnalité sont également pris en compte. Gloire du sport est une distinction décernée par un jury d’experts composé de journalistes et de personnalités sportives, initié par la Fédération des Internationaux du Sport Français.

Nicole Pierre, joueuse internationale du PUC dans les années 1960, a préparé les dossiers de candidature de l’ailier de l’Alsace Bagnolet et de l’arrière limougeaud au nom de l’Amicale des Internationaux. Siégeant à la commission patrimoine de la FFBB, Nicole Pierre est notre représentante à la FISF. (fédération des internationaux du sport français qui a créée ce prix)

Six basketteurs ont déjà reçu cette distinction :
- Robert Busnel (1994)
- André Buffière (1995)
- Anne-Marie Colchen (2002)
- Jacky Chazalon (2003)
- Alain Gilles (2007)
- Roger Antoine (2008)

La remise des Trophées de Maxime Dorigo et Richard Dacoury aura lieu au CNOSF le 28 novembre prochain. 2011 est donc une année exceptionnelle avec l’élection de deux basketteurs au titre de Gloire du Sport. Nous comptons sur les internationaux pour venir nombreux fêter nos « Gloires ».

Elle représente également l’occasion de faire connaître les actions que la Fédération Française de BasketBall mène ou encourage pour la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine.

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Visitez le Musée virtuel du basket, l'entrée c'est ici 

CHRISTINE GALARD
Née le 7 avril 1962
1.92 - Intérieure
23 sélections - 42 points

Quel est ton meilleur souvenir international ?
Ma première sélection (le 30 avril 1979 à Séoul contre le Japon), le championnat du monde en Corée en 1979, et pas seulement pour le basket, mais aussi pour le choc et l’enrichissement culturels de ce séjour dans un pays encore pas vraiment connu aujourd’hui malgré les Jeux de Séoul…

Le pire ?
1981. J’avais mis des mois à me remettre d’une sale blessure au genou droit, j’étais bien revenue. Jean Paul Cormy m’avait de nouveau reconvoquée en équipe de France, et patatras, c‘est le genou gauche qui lâche.. L’horreur !

Le plus insolite, ou le plus drôle ?
Un stage à Boulouris avec l’équipe de France cadettes. Nous avions décidé qu’on ne pouvait pas être si près de Saint Tropez et ne pas aller voir à quoi ça ressemblait, alors nous avons fait le mur, toutes, et sommes parties, en stop bien sûr, nous étions trop jeunes pour avoir une voiture. Nous sommes revenues au CREPS disons 6 minutes avant le rassemblement des troupes… Je le raconte parce que certaines sont grand-mères, maintenant !

Jean-Marie Jouaret

Odile Santaniello est une joueuse atypique. A l’âge de 11 ans, elle affirme qu’elle voudrait être professionnelle et la meilleure joueuse française. Dotée d’énormes qualités athlétiques, l’ailière est une des premières à utiliser le jump-shoot. De Nancy à Bordeaux, « Santa » sera élue 9 fois MVP du championnat de France. Sous la houlette de Vadim Kapranov, elle s’est transformée et son approche du jeu collectif s’est améliorée. La capitaine de l’équipe de France au caractère bien trempée met fin à sa carrière à 33 ans. Titulaire du BE2, elle est désormais entraîneur assistante à Aix et transmet sa culture de la gagne.

CV d’Odile Santaniello
Née le 21 décembre 1966 à Briey
1, 83 m
Ailière

En équipe de France
Nombre de sélections : 141
Nombre de points : 1883
Record : 34
Première sélection : le 21 juillet 1987 à Zakopane (Pologne) contre la Pologne
Dernière sélection : le 7 mai 1997 à San Fernando (Espagne) contre l’Espagne

-3 Euros (1987, 1989, 1993)
-1 Mondial (1994)

Palmarès : Argent à l’Euro 1993

En club
Parcours : Nancy (1983-1984), Mosa Jambes (1984-1986 - Belgique), Aix-en-Provence (1986-1994), Bourges (1994-1999), Schio (1999-2000 - Italie), Bordeaux (2000-2001).

Titres :
Euroligue : 1997, 1998
Ronchetti : 1995
Championne de France : 1995, 1996, 1997, 1998, 1999

Palmarès individuel : MVP du championnat de France : 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1998

Distinction : Elue à l’Académie de basket : 2009

Odile Santaniello est considérée comme l’une des joueuses les plus spectaculaires du basket féminin, en étant par exemple l’une des premières à utiliser le tir en extension. Aujourd’hui, Odile évolue toujours dans le monde du basket puisqu’elle est assistante coach d’Aix-en-Provence, qui évolue en Ligue Féminine.

Tout au long de sa carrière, Odile a parcouru les parquets français et européens où elle a rencontré de nombreux succès aussi bien en club qu’en sélection. Avec 141 sélections en équipe nationale et 1883 points inscrits, "Santa" possède un des palmarès les plus impressionnants du basket féminin.

CV d’Odile Santaniello
Date et lieu de naissance : 21 décembre 1966 à Briey
Taille : 1.83 m
Poste : Ailière

EN ÉQUIPE DE FRANCE
Nombre de sélections : 141 Points : 1883
Record de points sur un match : 34
Première sélection : Le 21 juillet 1987 à Zakopane (Pologne) contre la Pologne.
Dernière sélection : Le 7 mai 1997 à San Fernando (Espagne) contre l'Espagne.
4 Championnats d’Europe (1983, 1987, 1989, 1993)
1 Championnat du Monde (1994)

Titre :
Argent à l’Euro 1993

EN CLUB
Parcours : Nancy (1983-1984), Mosa Jambes (1984-1986), Aix-en-Provence (1986-1994), Bourges (1994-1999), Schio (1999-2000), Bordeaux (2000-2001).

Titres :
Euroligue : 1997, 1998
Coupe Ronchetti : 1995
Championne de France : 1995, 1996, 1997, 1998, 1999
Tournoi de la Fédération : 1996, 1999

Palmarès individuel :
MVP du Championnat de France : 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1998

Distinctions :
Elue à l'Académie du basket : 2009

Antoine Rigaudeau se distingue par sa précocité. Il dispute son premier match au plus haut niveau à 16 ans et demi. Choletais puis Palois, le quintuple MVP du championnat de France, décide d’exporter son talent. En Italie, il sera surnommé le Roi. Il réalisera son rêve, celui de jouer en NBA, mais l’aventure fut courte avec onze rencontres sous les couleurs des Dallas Mavericks en 2003. Il finira sa carrière en Espagne. Avec les Bleus, le boss tranquille se montra patient pour décrocher deux médailles en argent : aux Jeux en 2000 et à l’Euro en 2005.

CV d’Antoine Rigaudeau
Né le 17 décembre 1971 à Cholet
2, 00 m
Meneur-arrière

En équipe de France
Nombre de sélections : 128
Nombre de points : 1502
Record : 30
Première sélection : le 21 novembre 1990 à Braine contre la Belgique
Dernière sélection : le 25 septembre 2005 à Belgrade (Serbie-Monténégro) contre l’Espagne

- 5 Euros (1991, 1993, 1995, 1999, 2005)
- 1 JO (2000)

Palmarès
Argent aux JO 2000, à l’Euro 2005

En club
Parcours : Cholet (1978-1995), Pau-Orthez (1995-1997), Virtus Bologne (1997-2002 - Italie), Virtus Bologne puis Dallas Mavericks (2002-2003 – Italie, NBA USA), Valence (2003-2005).

Titres :
Euroleague : 1998, 2001
Champion d’Italie : 1998, 2001
Coupe d’Italie : 1999, 2001, 2002
Champion de France : 1996

Palmarès individuel :
MVP du championnat de France : 1991, 1992, 1993, 1994, 1996
All Star européen : 1997, 1998, 1999
All Star Lega : 1998, 1999

Distinction :
Elu à l’Académie de basket : 2010

Ces vidéos ont été réalisées par Nicolas de Virieu à l’initiative de l’Amicale des Internationaux et avec le soutien de la FFBB, de la LNB, de l’UCPB et du Musée du Basket.

JEAN-PIERRE GOISBAULT
Né le 22 janvier 1943
1.88 m - Ailier
38 sélections – 94 points
Ancien Président du Mans Sarthe Basket de 2003-2008
Président de l’UCPB (Union Nationale des Clubs Professionnels de Basket)

Ton meilleur souvenir international ?
Ma première sélection, en 1961. Comme dans la chanson de Dalida, je venais d’avoir 18 ans… C’était le championnat d’Europe à Belgrade… et la guerre d’Algérie. Quatre gars de l’Equipe de France étaient là-bas sous les drapeaux, et pas question que l’armée les lâche pour une compétition sportive.
Le sélectionneur a donc pris 4 petits jeunes, dont moi, qui se sont retrouvés du jour au lendemain aux côtés de leurs idoles, Henri Grange, Maximre Dorigo, Jean-Paul Beugnot. J’étais là, et les circonstances m’importaient peu !

Le pire souvenir ?
Ne pas avoir été sélectionné pour le Championnat du Monde 1963 au Brésil, non pas sur ma valeur mais pour des raisons extra sportives. Cela a motivé une protestation officielle des « cadres » de l’équipe auprès de Robert Busnel, mais je suis resté quand même en rade ! Je n’ai jamais eu le plaisir de jouer au petit Maracana, et la France a terminé 5e, ce qui attise encore plus mes regrets…

Le plus insolite, ou le plus drôle ?
A Abidjan, en 1961, lors des Jeux de l’Amitié. En récompense de ses exploits passés (en clair, la 4e place au Championnat d’Europe) c’est la « grande » équipe de France qui y a participé. L’écart avec les autres sélections était énorme : pour les gens, nous étions la dream team avant la dream team !
Ce furent 10 jours de fête qui se terminèrent, le 31 décembre au soir, par une nuit hallucinante dans une boîte de nuit tenue par le lieutenant d’un gangster très célèbre à l’époque, au milieu de clients et de «clientes » qui n’avaient que des rapports assez lointains avec le sport !

FRANCOISE QUIBLIER-BERTAL
1.87 m - Intérieure
Née le 27 août 1958 à Paris
Prof de sport
134 sélections – 807 points

Maman de Géraldine et Elodie Bertal, joueuses respectivement de Lyon (LF2) et Villeneuve d'Ascq (LFB).

Quel est votre meilleur souvenir international ?
Ma première sélection, en 1970 (le 13 avril), à Villiers-sur-Marne, contre… l’Angleterre (victoire 117-31). Il faut bien commencer !

Le pire ?
Le tournoi préolympique de 1976 au Canada. C’était la première fois que le basket féminin était admis aux Jeux. Nous avons fait un super tournoi, mais perdu le match qu’il ne fallait pas perdre, contre la Pologne ou la Bulgarie, je ne me souviens plus très bien, de 2 ou 4 points et après prolongations. Dur, dur… (NDLR : Défaite contre la Pologne 65 à 61).

Le plus insolite, ou le plus drôle ?
A Reggio de Calabre, nous devions prendre le bateau pour Messine, en Sicile. Il y avait ce jour là de sérieuses manifestations dans les rues, des pneus qui brûlaient, des barricades, des charges de police… C’était chaud, dans tous les sens du terme, et, pour arriver au port et au ferry, nous avons dû effectuer un vrai parcours du combattant, avec quelques courses rapides et quelques obstacles à escalader.
Sur le bateau, c’est le pantalon de notre cher manageur, Joë Jaunay, qui a retenu notre attention : il avait craqué, et comment ! Je vous laisse deviner les réflexions et le fou-rire nerveux.

Le premier match de basket de l’histoire eût lieu dans le champ du printemps (Springfield dans la langue locale, celle de l’état du Massachussets, USA) le 20 janvier 1892. Le docteur James Naismith, éducateur protestant au foyer de le Young Men Christian Association (YMCA, popularisé par les Village People il y a 25 ans) venait d’inventer un sport tout exprès pour les 18 adolescents aussi boutonneux que fainéants dont il avait la charge, et qui refusaient de foot-baller ou base-baller dans le froid et la neige de l’est Américain.

Il n’y eût pas de match : l’une des équipes de 9 joueurs écrasa son adversaire 1-0 grâce au panier d’un (in) certain William Chase, un pionnier ! Deux ans plus tard, ou presque, le 27 décembre 1893, ce fut la première démonstration en Europe, au foyer de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens, UCJG, version Française des YMCA, rue de Trévise à Paris.

Ce produit protestant séduisit bientôt… les vicaires de paroisse catholiques, qui cherchaient eux aussi à occuper intelligemment les godelureaux qui fréquentaient le patronage. Ce sport était parfait : éducatif (pas de contacts, obligation de se signaler à tous en levant la main à chaque faute) nécessitant peu de place, parfois même seulement
un panier sur un mur…

Ce sont donc les patronages, surtout catholiques, qui popularisèrent ce sport en France, comme l’a excellemment rappelé Sabine Chavinier (petite-fille de Maurice, président de la FFBB de 1961 à 1966, et fille de Jacques, champion de France en 1961 et 1962 avec l’Alsace de Bagnolet) dans sa thèse de doctorat la genèse du basket Français, 1893-1933 : balles perdues, interceptions et passes décisives des protestants Américains aux catholiques Français.

Sport de salle par vocation, le basket prospéra pourtant en plein air dans des centaines et des centaines de cours de patro, d’école et les terrains « vagues » des quartiers et des villages. Souvent, telle ou telle équipe urbaine arriva au sommet, et il y eût toujours plusieurs « gars des patros » dans les équipes de France.

Oublions la « préhistoire » et passons à la Libération : de 1945 à 2005 compris, donc en 60 ans, le titre est revenu 38 fois à un patro ou un ancien patro modernisé et formaté aux obligations du professionnalisme ;

En 1945, c’est Championnet (Paris 18e) qui fournira 3 ans plus tard le quart de l’équipe vice championne olympique à Londres (Dédé Barrais, Maurice Desaymonet et Maurice Girardot).
En 1949, 50, 52, 55, 56 et 57, c’est un club né de la fusion d’un patronage catholique, l’Eveil Sportif Sainte Marie de la Guillotière (ESSMG) de Robert Busnel et André Buffière, avec l’AS Villeurbanne, club « laïque » (très !) puisqu’ affilié à la FSGT .

En 1958 et 1960, c’est l’Etoile Sportive de Charleville-Mézières, grâce au premier pivot moderne du basket Français, Jean-Paul Beugnot, « alimenté » par Jean Perniceni.. C’est un autre patro, venu de nulle part, qui lui succède en 1981, 62 et 67 : l’Alsace de Bagnolet et ses fratries : 2 Dorigo, 2 Toffolon et 3 Mayeur, plus Jean-Marie Jouaret.

L’ASVEL revient ensuite en force : ce n’est plus un patro, la municipalité de Villeurbanne lui ayant indiqué qu’une affiliation à une fédération catholique fait un peu désordre pour une ville socialiste. Le club a donc quitté la FSF dont elle a conservé l’esprit et gagné 9 fois la coupe entre 1949 et 1959. La place toute chaude a été prise par Bagnolet (battu en finale en 1959, 75-71) qui fera mieux : 11 Coupes sans interruption (1960-1970) avant d’être mis « hors concours » pour cause de découragement de la concurrence…

L’ASVEL est champion en 1964, 66, 68, 69, 71, 72, 75 et 77… et c’est encore un patro qui s’est immiscé, en 1973 et 1974 : l’AS Berck de René Fiolet, Jean et Pierre Galle, Yves-Marie Vérove, Jean Caulier, Didier Dobbels et Jean Racz. Certes, à la Libération, le club est « passé à l’ennemi » (l’Union française des OEuvres Laïques d’Education Physique, UFOLEP) mais il a bien été fondé par l’abbé Vandewalle en 1929…

Il faut attendre 6 ans pour qu’un nouveau patro, professionnalisé pour sa seule équipe phare, mette sa grosse patte sur la championnat : le Cercle Saint Pierre de Limoges gagne en 1983, 84, 85, 88, 89 et 90. Et qui s’est glissé dans les intervalles avant de prendre la succession ? Le club préféré des supporteurs Limougeauds, un autre patro
Américanisé devenu machine à gagner pour ses 12 meilleurs, l’Elan Béarnais d’Orthez et son marché couvert où les équipes étrangères horrifiées jouent, en coupe d’Europe, « sur le caca d’oie » de la Moutète… L’Elan remporte les titres de 1986, 87, 92, 96, 98, 99, 2001 et 2004.

Limoges est brièvement revenu (2000) et en 2005, surprise, c’est un 8e « ex » patro qui triomphe : la Sportive d’Illkirch-Graffenstaden, déjà au haut niveau dans les années 60 avec Jérôme Christ et René Zimmer.

38 titres en 60 ans, beau palmarès, enrichi par 2 victoires de patros... laïques, nés eux aussi au début du 20e siècle dans la cour d’école d’un instituteur sportif dans l’âme et désireux d’offrir aux gamins une alternative au « club des curés » : la Chorale Mulsant de Roanne (1959…et 2007, bien sûr, on s’en souvient encore) d‘Henri Rhodamel, avec Alain Gilles, Maurice Martelot, André Vacheresse et Henri « Riton » Villecourt, puis, en 1965, et l’AS Denain Voltaire (Jean Degros, Claude Lempereur, Jean-Pierre Staelens, Daniel Ledent).

Dans ces mêmes années 60, il y a aussi la Jeanne d’Arc de Vichy (toujours là…) et, à l’étage au dessous, en vrac : la Saint Charles d’Altforville, la Vendéenne de La Roche sur Yon, les Jeunes Saint Augustin de Bordeaux, l’Epine de Chantonnay, l’Hermine de Nantes, la Jeune France de Cholet (qui donnera Cholet Basket par scission au sein du club en 1975) les Bleuets d’Agen, l’Etoile de Voiron, l’AS Tarare, l’Association Saint Pierre de Neuilly, Ménilmontant Patro Sports, et, plus tard, l’ESM Challans….

Lors de cette saison 2010-2011, sur les 16 clubs de Pro A, 7 ont été ou sont encore des patronages, sauf pour leur équipe pro : aux 5 déjà cités, il faut d’ajouter Le Havre (ex Saint Thomas d’Aquin) et Poitiers, né en 1986 de la fusion du Stade Poitevin et du CEP, le Cercle d’Education Physique catholique.

En Pro B, il y en a 7 sur 18 : Charleville, la Jeanne d’Arc de Dijon, l’Hermine de Nantes, la Jeunesse Sportive des Fontenelles de Nanterre, l’Union Jeanne d’Arc Phalange de Quimper et Saint Vallier (ex Jeanne d’Arc)… plus Bourg en Bresse, patro laïque comme l’indique son sigle : JL, Jeunesse Laïque.

Frères basketteurs et soeurs basketteuses, allez en paix !

Laure Savasta fut, avec Isabelle Fijalkowski, la première joueuse française à évoluer en WNBA et ce dès l’année de création de la ligue. Capitaine de l’équipe de Seattle de 1994 à 1997, la « frenchie » y décrochera un diplôme à l’université de Washington en psychologie du sport et management.

La meneuse a ensuite savouré l’aventure olympique à Sydney en 2000, la première participation aux Jeux pour une équipe féminine française de basket-ball dans toute l'histoire du basket.

Titulaire du BE1 et BE2, Laure Savasta s’est engagée dans les campagnes de jeunes en tant qu’entraîneur assistant. En 2007, elle obtient la médaille de bronze au Championnat du Monde espoir féminins, en 2008 la 4e place au Championnat d’Europe juniors féminins et en 2009 la 7e place au Championnat du Monde juniors féminins.

Depuis sa retraite sportive, l’ex-internationale ne chôme pas et reste liée à la planète basket. Elle entraîne une équipe féminine en pré-nationale, à Laloubère. Elle est consultante sur Sport +, elle affectionne ce rôle car il s’agit de « la promotion du basket féminin ». La résidente pyrénéenne dirige également une entreprise, Laure Savasta Sport Management. Elle y assure des camps de basket pour les jeunes. Enfin sa dernière casquette est celle de chargée de communication pour l'entreprise Lafforgue Matériaux. Certes il ne s’agit plus d’enchaîner les entraînements et les déplacements mais l’ex-sportive de haut niveau fait preuve d’endurance pour mener de front toutes ses activités.

CV de Laure Savasta
36 ans, née le à 18 mars 1974 à Marseille
1m73, meneuse

En équipe de France
Nombre de sélections : 90 – Nombre de points : 313 - Record de points : 16.
Première sélection : le 10 mai 1994 à Strasbourg contre la Pologne.
Dernière sélection : le 25 septembre 2002 à Nankin (Chine) contre le Brésil.

Palmarès : 8e au Championnat du Monde (2002), Championne d’Europe (2001), 5e aux Jeux Olympiques (2000), Vice-Championne d’Europe (1999), 6e au Championnat du Monde en Juniors (1993), 4e au Championnat d’Europe en Juniors (1992), 8e au Championnat d’Europe en cadettes (1991).

En Club
Parcours : Crest, Mercurol, Centre Fédéral (1990-1993), Nice (1993-1994), Université de Washington (NCAA, 1994-1997), Aix-en-Provence (1997-1998), Valenciennes (1998-2000), Tarbes (2000-2008).

Palmarès : finaliste du Championnat de France avec Tarbes (2003), finaliste de la Coupe d’Europe Ronchetti avec Tarbes (2002), finaliste du Championnat de France avec Valenciennes (2000 et 1999), finaliste Coupe d’Europe Ronchetti avec Aix (1998).

Palmarès individuel : 2e meilleure joueuse française de la LFB (2004), joueuse la plus adroite aux lancers en LFB (2004, 2001), vainqueur du concours à trois points au All Star Game LFB (2003, 2002, 2000), MVP du All Star Game LFB (2000), MVP espoirs de la LFB (1994).

Samedi 12 février
9h30-12h00 : Réunion du conseil d'administration
13h00 : Les anciens de l'Elan Béarnais, Freddy Hufnagel et André Souvré ont organisé le repas et seront présents. Nul doute que la convivialité sera au menu.
20h25 : Remise du Trophée des Internationaux à Laure Savasta. La meneuse, qui a porté le plus longtemps dans sa carrière les couleurs de Tarbes, a raccroché les baskets en 2008. Championne d’Europe en 2001 avec les Bleues, Laure Savasta sera mise à l’honneur.
Présentation des Internationaux au public Palois avec leurs 3 400 sélections...

Dimanche 13 février
10h00-12h00 : Assemblée Générale avec le partenariat des Internationaux encore en activité à savoir Florence Lepron et Boris Diaw.                            
13h00 : Les Internationales françaises Marion Laborde, Florence Lepron et Pauline Jannault partageront le repas avec l’Amicale.
17h15 : Finale de la semaine des AS

Invités par la LNB, les Internationaux pourront tout au long du week-end assister aux matchs et vibrer encore pour leur sport préféré.

Ce numéro est également l'occasion de faire le point sur les actions réalisées (remise de maillots, remise de trophées ou encore de bourse) par les internationaux et expose son nouveau projet : placer le joueur au centre de l’action.

Pour consulter le Générations Basket n°3, cliquez-ici

L'Amicale des Internationaux vous donne rendez-vous tout au long de la saison, cliquez-ici pour découvrir l'Agenda 2011 de l'Amicale.