Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France, qui a eu lieu mercredi 20 mars à Paris a réservé des matches plus qu’intéressants aux amateurs de basket féminin. Séparés en deux groupes de quatre sur deux sites, les huit équipes se disputeront les deux places qualificatives pour la finale lors de matches à élimination directe le samedi 13 avril pour les quarts, le lendemain pour les demis.


A Chartres, SJ Reims tentera de prendre sa revanche sur Aix-en-Provence. Les Champenoises avaient en effet été battus à l’aller (63-58) comme au retour (87-62) lors des rencontres de Ligue Féminine. Le vainqueur de cette opposition rencontrera le lendemain l’équipe gagnante du match Toulouse Launaguet – Bourges, qui donnera l’occasion aux joueuses de la ville rose (2ème de NF1) de se mesurer à un gros calibre européen.


Pendant ce temps, à Saint-Amand les Eaux, l’affiche sera inévitablement la rencontre entre Valenciennes et Bordeaux. Les leaders de l’élite voudront continuer leur route vers le doublé national en écartant un de leurs adversaires probables de la phase finale du championnat. L’autre rencontre sera en quelque sorte le duel des extrêmes. Sceaux, très largement décroché en Ligue Féminine, affrontera une équipe en pleine forme actuellement en Nationale 1, le Stade Clermontois.

Les quarts de finale auront lieu le samedi 13 avril. Les demi-finales se dérouleront le lendemain, dimanche 14 avril. Les horaires des matches n’ont pas encore été définis.

Le plateau des quarts de finale :


A Chartres :


1 Aix-en-Provence – SJ Reims


2 Toulouse Launaguet – Bourges

A Saint Amand les Eaux :


3 Stade clermontois – Sceaux


4 Valenciennes – Bordeaux

Le demi-finales :


Vainqueur du match 1 – vainqueur du match 2


Vainqueur du match 3 – vainqueur du match 4

Après une phase de poule, maîtrisée de bout en bout, aussi bien par Bourges (13v, 1d) que par Valenciennes (12v, 2d), les deux rouleaux compresseurs français reçoivent des équipes dangereuses à l’occasion des quarts de finale. Bourges accueillera le club italien du Lavezzini Parme, et Valenciennes jouera contre l’équipe hongroise de Mizo Pecs. Elles devront battre ces équipes par deux fois pour accéder au Final Four. Toutefois, elles partent avec l’avantage non négligeable du terrain en cas de belle, et peut-être même disputer le Final Four à Liévin. Autant dire que nos deux équipes disposent de bons atouts pour franchir le cap des quarts de finale.

Attention aux opposantes


Du côté de Parme, les italiennes disposent d’une formidable doublette d’intérieures américaines, De Lisha Milton (1.86 m, 26 ans) et Yolanda Griffith (1.91 m, 31 ans) que les berruyères devront parvenir à stopper. En effet, avec un apport cumulé de 32 points, à 48% à 2 points, 16.7 rebonds et 5.2 interceptions, ce tandem constitue la force majeure de Parme. Le tempo est donné par la meneuse de jeu portugaise Ticha Penicheiro (10.8 pts, 4.2 rbds, 4.7 pds et 2.6 ints). Cette équipe repose beaucoup sur l’apport des étrangères et Bourges fera un grand pas vers la qualification si elle arrive à mettre ces joueuses sous l’éteignoir.

Pecs connaît bien Bourges, pour l’avoir affronté en demi-finale l’année dernière et à deux reprises en poule cette année. Les hongroises affronteront Valenciennes et sa grosse armada. Ce ne sera pourtant forcément une partie de plaisir pour les nordistes. En effet, cette équipe repose sur un noyau de 4 joueuses de valeur. Slobodanka Tuvic, la jeune Internationale yougoslave joue juste (13.4 pts, à 54.8% à 2 pts, 7 rbds, 2 pds et 2.4 ints) à l’intérieur, aidée par les ailières de la sélection Karolyi-Csak (au total, 22.2 pts, 4.1 rbds et 3 ints) et la vivace et complète meneuse Dali Ivanyi, aperçu en WNBA (9.6 pts, 5.1 rbds, 4.9 pds et 3.8 ints). Vient s’ajouter à ce noyau dur, une recrue d’importance, Maria Stepanova (2.02 m, 23 ans). Transfuge de Brno, elle vient apporter tout son poids dans la raquette hongroise et déjouer les rotations intérieures nordistes. Les valenciennoises devront à tout prix contrecarrer le jeu collectif hongrois pour continuer leur route vers le Final Four. D’autant plus qu’elles pourraient en être les hôtes à Liévin. La tâche s’annonce très ardue.

Match aller :


Valenciennes-Pecs, le mardi 19 mars, à 19h en direct sur Pathé Sport


Bourges-Parme, le mardi 19 mars, à 20h45 en direct sur Pathé Sport

Match retour :


Pecs-Valenciennes, le jeudi 21 mars, à 18h (en direct à 18h sur Pathé Sport)


Parme- Bourges, le jeudi 21 mars, à 20h30.

Belle éventuelle :


A Bourges et/ou Valenciennes, le jeudi 28 mars 2002, à 20h30.

C'est dans les locaux de PathéSport à Paris, que les deux internationaux Eric Micoud et Thierry Rupert (PBR) ont effectué le tirage au sort des 1/4 de finale de la Coupe de France Masculine. Ce tirage intégral a été réalisé sans poule géographique et sans plateau. Les quarts auront lieu mardi 2 avril 2002 à 20h00. Les vainqueurs des matches 1 et 2 (voir tableau ci dessous) se rencontreront en demi-finale, tout comme les vainqueurs des matches 3 et 4. Ces demi-finales auront lieu, une semaine après, le mardi 9 avril à 20h00. Ces quarts offrent des confrontations passionnantes puisque 7 des 8 premières équipes de Pro A répondent présentes à ce niveau de la compétition. Seul Chalon sur Saône éliminé au tour dernier manque à l'appel. Rueil AC unique rescapé de Pro B aura très fort à faire face à une des équipes les plus en forme actuellement dans l'élite héxagonale, le BCM Gravelines. (notre photo : Ali Bouziane (BCM Gravelines)). Au stade des quarts de finale L'Adecco Asvel et l'Elan Béarnais Pau-Orthez finalistes la saison passée, pourraient une nouvelle fois se retrouver à Paris-Bercy pour la finale de l'édition 2002 le dimanche 21 avril prochain.

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Qui pourra stopper les Spurs dans leur course infernale ? C’est la question que doivent se poser toutes les équipes qui s’apprêtent à les affronter lors des 17 derniers matches de la saison régulière. San Antonio paraît hausser son niveau de jeu à chaque rencontre et, quand l’équipe n’est pas un ton au-dessus, elle sait donner le dernier coup de collier pour emporter la victoire. C’est ce qui s’est passé face aux Bulls, dans la nuit de jeudi à vendredi. La formation de l’Ilinois, bien accrochée à la dernière place de la conférence Est, n’a pas joué les sparring-partners et l’a bien fait comprendre à ses hôtes d’un soir. Emmené par Marcus Fizer, Travis Best et Jalen Rose (respectivement 22, 21 et 20 points), Chicago a longtemps tenu le rythme imposé par les Spurs, perdant trois périodes par moins de trois points d’écart. Deux joueurs des Spurs, Antonio Daniels et l’inévitable Tim Duncan, ont inscrit un double-double au cours de ce match.

De son côté, Tony Parker a encore été l’auteur d’une belle performance lors de ses 33 minutes passées sur le parquet. Si le Français n’a récupéré aucun rebond, ce qui ne lui était arrivé que quatre fois depuis le début de la saison, il s’est en revanche montré bien plus efficace au tir. Shootant neuf fois, le Rookie a atteint sa cible à quatre reprises dont un très bon 3/5 à trois points. Au final, TP (prononcez « tipi ») termine à 12 points et 4 passes décisives, performance plus qu’honorable. A son actif également, Tony pourra comptabiliser un fait plutôt rare, son cinquième contre de la saison. Gregg Popovitch et tous les fans des Spurs constatent une montée en puissance du « Frenchie », très actif en défense et de plus en plus complet au niveau du jeu.

Pour se rapprocher un peu plus de leur meilleure série de la saison (10 victoires consécutives entre le 1er et le 21 décembre), les Texans devront relever le défi des Celtics samedi soir. Les joueurs de Boston, troisièmes de la conférence Est et qui sont sur une série de six victoires, se reposeront sans doute sur leur pièce maîtresse, Paul Pierce, troisième marqueur de la NBA (26.2).

Dans sa salle, le champion de France palois n’a laissé aucune chance à Bourg-en-Bresse. Pour éviter de gamberger après leur revers concédé sur le parquet de Dijon, les hommes de Claude Bergeaud ont rapidement pris les choses en main et se sont imposé au final avec 47 points d’avance (99-52). Il leur reste maintenant à confirmer ce succès hors de leur base, là où ils ont le plus de difficultés en ce moment. En effet, Pau-Orthez est revenu bredouille de ses trois derniers déplacements (Dijon, Paris, Le Mans) et voudra rectifier le tir contre Strasbourg.

Les joueurs de l’ASVEL se sont eux aussi rassuré en allant battre Hyères-Toulon (86-73) sur ses terres. La réception du PBR la semaine prochaine s’avérera, malgré tout, périlleuse. Les troupes de Bogdan Tanjevic auront à cœur de se racheter devant leurs supporters qui les ont vus chuter face à Cholet deux semaines plus tôt. Mais les Parisiens voudront prendre leur revanche du match aller, où l’ASVEL était la première formation, et toujours la seule, à s’imposer à Coubertin.

Du côté des poursuivants, la lutte a rarement été aussi serrée. En effet, Nancy (3ème), Gravelines (4ème) et Dijon (5ème) se sont tous trois fait surprendre alors que dans le même temps Chalon (6ème), Le Mans (7ème), Strasbourg (8ème), Cholet (9ème) et Paris (10ème) se sont tous imposés. Dès lors, un resserrement au classement s’est effectué et promet une fin de saison régulière passionnante.

Nancy s’est incliné pour la troisième fois consécutivement à l’extérieur et devra absolument battre Hyères-Toulon, mal en point, la semaine prochaine pour éviter de voir fondre sur lui le reste de la meute. A ce titre, le match entre Dijon et Chalon sera sans aucun doute l’affiche de la prochaine journée. En milieu de tableau, Cholet tentera de profiter de la spirale de défaites dans laquelle se trouve Montpellier actuellement (cinq consécutives) pour se rapprocher un peu plus des huit premières places. Avec le match de la peur entre Antibes et Le Havre, la journée du 16 mars devrait être passionnante.

1 ASVEL 36 pts


- Pau-Orthez 36


3 Nancy 34


4 Chalon 33


- Le Mans 33


- Gravelines 33


- Dijon 33


8 Strasbourg 32


9 Cholet 31


10 Paris BR 31


11 Limoges 28


12 Montpellier 27


13 Hyères-Toulon 26


14 Antibes 23


15 Le Havre 22


- Bourg-en-Bresse 22

C’est vrai, Nancy va ces prochaines semaines effectuer quelques déplacements difficiles, à commencer samedi prochain à Cholet. Mais Fabien Dubos (notre photo) et ses amis sont parfaitement placés.

Surtout que les deux équipes de têtes ne sont pas au mieux. Le fait de s’incliner de seulement deux points à Dijon, n’est pas véritablement une mauvaise performance. Mais Pau vient de perdre ses trois dernières rencontres à l’extérieur (Le Mans, Paris, Nancy). Après avoir reçu Bourg en Bresse en cette fin de semaine, les Palois devront prouver à Strasbourg (le 16 mars) qu’ils savent de nouveau voyager, alors qu’il est possible de penser qu’un nouveau joueur de grande taille devrait bientôt rejoindre l’effectif de Claude Bergeaud.

De son côté, Villeurbanne essayera très vite d’effacer son horrible faux pas face à Cholet (-23 points c’est énorme surtout à domicile) en jouant à Hyères Toulon. Ensuite ce sera le moment de recevoir Paris avant de se rendre à … Pau ! A l’aller, les Villeurbannais s’étaient imposés de 8 points (89-81). Au retour… La première place, qui donne l’avantage de jouer toutes les belles éventuelles des phases finales à domicile, pourrait bien se jouer ce jour là. Mais Nancy ne l’entend certainement pas de cette oreille.

1 Adecco ASVEL 34 pts


- Pau-Orthez 34


3 Nancy 33


4 Gravelines 32


- Dijon 32


6 Chalon /Saône 31


- Le Mans 31


8 Strasbourg 30


9 Cholet 29


- Paris 29


11 Montpellier 26


- Limoges 26


13 Hyeres-Toulon 25


14 Antibes 22


15 Le Havre 21


16 Bourg en Bresse 21

A noter, deux rencontres décalées : Bengalis Marseille recevra Serenes dimanche à 15h00. Le Centre Fédéral accueillera Valenciennes le mardi 12 mars 2002 à 18h00 à l'INSEP (Paris).

Le prochain tour de Coupe de France (1/8ème de finale) aura lieu le MARDI 12 MARS à 20h00.

Le tirage au sort du prochain tour de Coupe de France des Séniors masculin (1/8ème de finale) a eu lieu le dimanche 24 février 2002 en direct sur PathéSport dans l'émission "Basket Info" à 15h30. Voici donc les 1/8ème de finale de la Coupe de France Masculine :

ASJA VICHY -------- CHOLET BASKET

SAINT QUENTIN -------- RUEIL AC

MULHOUSE BASKET -------- BCM GRAVELINES

VALENCE CONDOM -------- SLUC NANCY

ESPE CHALONS EN CH. -------- EB PAU ORTHEZ

MONTPELLIER BASKET -------- ADECCO ASVEL

ES CHALON -------- LE MANS SB

JDA DIJON -------- PARIS BASKET RACING

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La carrière de Tariq Abdul-Wahad aux Etats-Unis prend un nouveau virage. Le Français fait en effet parti d’une opération d’échange de joueurs entre les franchises de Denver et de Dallas. Si Tim Hardaway, Donnell Harvey et Juwan Howard s’en vont vers la ville des Nuggets, trois joueurs accompagnent TAW dans le voyage inverse Avery Johnson, Raef Lafrentz et Nick Van Exel. Cette transaction intervient seulement quelques jours avant la date butoir du marché des transferts.

Abdul-Wahad, qui d’après son agent Paco Belacen ne s’attendait pas du tout à ce transfert, terminera donc la saison sous le maillot des Mavericks, actuellement deuxième franchise de la conférence Ouest. Cet engagement devrait lui offrir l’opportunité de jouer les playoffs, qui commenceront le 20 avril prochain et auquel il n’a participé qu’une seule fois avec les Kings de Sacramento à la fin de la saison 1998/99. Dans cette optique, les Nuggets n’affichaient qu’une peu reluisante douzième place et n’étaient donc pas en position de force pour atteindre un tel objectif.

Longtemps blessé, le Français n’a joué qu’une seule des trois rencontres qui ont opposé Denver à Dallas cette saison. Celle-ci s’était soldée par une victoire de son, désormais, ancienne équipe 105-91. Écarté des parquets à cause d’une blessure au genou persistante, Tariq (6.8 points, 3.9 rebonds) avait fait son retour dans le roster des Nuggets le 1er février contre Sacramento, match ponctué par un revers 102-96.

Abdul-Wahad, qui connaîtra sa quatrième équipe de NBA après Sacramento, Orlando et Denver, voit en tout cas là une belle occasion de se relancer dans le championnat américain. Mais la tâche ne sera pas aisée. Il lui faut désormais gagner sa place au sein de l’effectif des Mavericks qui comptent des joueurs confirmés comme Steve Nash au poste d’arrière et Dirk Nowitzki à celui d’ailier. La polyvalence du Français sera probablement un atout important.

Alors qu’on savait déjà que l’ASVEL ne pouvait plus espérer grand chose en Euroleague, les derniers espoirs français reposaient sur Pau-Orthez. Une simple victoire sur les Slovènes de Novo Mesto aurait suffit au bonheur de Claude Bergeaud et ses hommes. Malheureusement, celle-ci s’est défilée dans les derniers instants de la rencontre, empêchant ainsi les champions de France de défendre les couleurs hexagonales au second tour.

Emmené par un très bon Dragan Lukovski (20 points, 4 rebonds), Pau débutait le match de manière poussive mais prenait rapidement la tête pour mener à la fin du troisième quart-temps 66-50. Mais les Slovènes, qui avaient encore un mince espoir de qualification, se sont révoltés durant la dernière période en infligeant un sévère 34-8 aux Palois débordés. La victoire de Fortitudo Bologne sur le parquet du CSKA Moscou permettait donc aux Italiens de prendre la troisième place de la poule tandis que Pau-Orthez termine sixième.

De leur côté, même s’ils n’avaient plus aucune chance de qualification, les Villeurbannais se sont imposés avec panache sur les terres du Partizan Belgrade (88-82). Une victoire pour l’honneur qui leur permet de prendre la cinquième place de la poule D.

La composition des groupes du second tour est la suivante :

Groupe E : Trévise, Barcelone, Fortitudo Bologne, Pesaro


Groupe F : Virtus Bologne, Real Madrid, Perm, Efes Pilsen


Groupe G : Panathinaïkos, AEK Athènes, Olympiakos Le Pirée, Olimpia Ljubljana


Groupe H : Vitoria, Maccabi Tel-Aviv, Ulker Istanbul, CSKA Moscou

Dans la première poule, la seule interrogation encore en suspend reste l’ordre dans lequel arriveront le Maccabi Tel-Aviv, Trévise et l’Olympiakos aux trois premières places. Les Israéliens, qui viennent de perdre Mark Brisker jusqu’à la fin de la saison à cause d’une blessure au tendon d’Achille, sont sûrs de terminer au moins deuxièmes, même en cas de défaite contre Efes Pilsen, quatrième quoiqu’il arrive. Les deux autres larrons se rencontreront sur le parquet italien pour en découdre.

Dans la poule B, la situation est légèrement plus compliquée. Si le Virtus Bologne et Barcelone sont assurés de leur qualification, la lutte s’annonce chaude derrière entre Ulker Istanbul, Ljubjana et Francfort, tous à égalité au classement. L’avantage va cependant aux Turcs qui recevront Peristeri, avant-dernier, tandis que Francfort ira à Bologne et que Ljubjana accueillera Barcelone. La suite n’est qu’une histoire de calcul et de circonstances.

Que dire alors de la poule de Pau-Orthez ? Derrière le Panathinaïkos, cinq équipes restent dans la course pour le deuxième tour : le Real Madrid (8-5), CSKA Moscou (8-5), l’Élan béarnais (7-6), le Fortitudo Bologne (7-6) et Novo Mesto (6-7). La seule certitude pour les hommes de Claude Bergeaud réside dans le fait qu’une victoire face à Novo Mesto au Palais des sports de la ville les qualifierait. En cas de défaite, celle-ci ne devra pas excéder les neufs points d’écart et devra être couplée d’un revers de Bologne sur le parquet du CSKA Moscou. Le club russe a, par ailleurs résilié le contrat de son pivot Jonathan Kerner alors que celui-ci s’était engagé seulement deux semaines auparavant. Pour le remplacer, le CSKA a fait signer l’Argentin Ruben Wolkowyski.

Enfin, dans le groupe D, l’ASVEL devra, elle aussi, faire preuve d’une belle force de caractère pour passer, ainsi que d’un peu de chance. Trois équipes se disputent la dernière place pour accompagner Vitoria, l’AEK Athènes et Pesaro en seconde phase. S’ils veulent être de la partie, les Villeurbannais, avec Yann Bonato élu MVP de la dernière journée, devront s’imposer sur le parquet du Partizan Belgrade et devront attendre les résultats de leurs adversaires directs. Une défaite de Perm, sur son parquet contre le leader Vitoria arrangerait bien les affaires des troupes de Bogdan Tanjevic puisqu’elle les placerait en quatrième position. Couplée à un revers de Pesaro à Ostende, les Rhodaniens se retrouverait même troisièmes.

Dans le groupe A, la dernière indécision résidait dans le fait de savoir si Efes Pilsen ou Malaga allait se qualifier. Sans surprise, les Turcs se sont imposés devant leur public face à Charleroi 78-65 et ont privé Frédéric Weis, Moustapha Sonko et leurs coéquipiers d’une place dans le top 16. Des deux Français, seul le premier a participé à la victoire des siens en terre allemande (84-72) contre l’Alba Berlin. Dans le cinq de départ, celui-ci a inscrit 6 points, saisi 2 rebonds et fait 2 passes décisives dans un match indécis jusqu’au dernier quart-temps.

De son côté l’Olympiakos de Stéphane Risacher, déjà qualifié, a pris la tête du groupe. La formation grecque a imposé sa loi sur son parquet aux Israéliens du Maccabi Tel-Aviv (94-91). L’ex-International a été l’un des grands artisans de cette victoire puisqu’il termine meilleur marqueur de la rencontre avec 21 points. Auteur d’un premier quart temps prolifique (11 points), c’est aussi lui qui donnait la victoire à son équipe dans les dernières secondes de la prolongation en inscrivant les deux paniers décisifs.

Dans la poule B, le Virtus Bologne d’Antoine Rigaud eau conserve la tête au bénéfice de sa victoire sur Londres (96-57). Moins présent qu’à son habitude, il n’a inscrit que 8 points et n’a pris que deux rebonds. Avec Barcelone, Alain Digbeu n’a pas fait beaucoup mieux (7 points, 1 rebond). Les Catalans s’imposent dans leur salle (85-64) contre les Turcs d’Ulker Istanbul et assurent définitivement leur qualification. Lors de la dernière journée, il restera deux places à prendre. Les prétendants, Ulker Istanbul, Ljubjana et Francfort, qui sont pour le moment à égalité au classement devront cravacher pour les prendre.

Pour Pau-Orthez, les affaires auraient pu mieux s’arranger dans le groupe C. Les Béarnais, après leur défaite (83-76) sur le parquet du Fortitudo Bologne, toujours sans Vasco Evtimov, sont condamnés à battre Novo Mesto lors de la dernière journée tout en espérant que les Italiens chutent en Russie contre le CSKA Moscou. En cas de succès de la formation transalpine en Russie, il faudra pour les hommes de Claude Bergeaud sortir la machine à calculer. Quoiqu’il en soit, l’Élan devra s’imposer, sinon la route de l’Euroleague s’arrêtera nette. Pour l’instant, seul le Panathinaïkos est assuré de jouer le deuxième tour. Le Real Madrid devra lui aussi batailler sur le parquet du leader pour ne pas se mêler aux calculs précédemment cités.

Dans le groupe D, l’ASVEL n’a pas encore perdu tout espoir de qualification. Après leur belle victoire (99-84) sur le Cibona Zagreb, les troupes de Bogdan Tanjevic peuvent encore subtiliser la quatrième place du groupe. Il faudra absolument vaincre le Partizan Belgrade dans sa salle lors de la dernière journée.


En tête, le Vitoria de Laurent Foirest s’est logiquement imposé contre la lanterne rouge Ostende 114-78 et continue de mener la danse. Le Français a réalisé une bonne prestation en inscrivant 13 points et prenant 3 rebonds.

Dans le groupe A, il ne reste plus qu’une place à prendre pour le second tour et celle-ci se disputera entre Efes Pilsen et Malaga, avec un léger avantage pour les premiers. Les Espagnols, qui aligneront probablement leur nouveau joueur Carlos Arroyo (ex-Toronto Raptors) en remplacement de Charles Byrds parti pour Trotamundos Carabobo (Vénézuela), doivent en effet remporter leurs deux dernières rencontres tout en espérant deux défaites des Turcs. Privée de Milan Gurovic, (inflammation au genou), la formation ibérique devra d’abord se défaire de Berlin.Efes Pilsen recevra de son côté, Charleroi, lanterne rouge privée de Darrent Egellent opéré du genou. Les Spirou belges pourront tout de même compter sur Ronald Ellis, élu MVP de la dernière journée.

Dans le groupe B si le Virtus Bologne ne sera plus inquiété, on sait en revanche que les trois places suivantes seront disputées. Barcelone est le mieux parti puisqu’une victoire à domicile contre Ulker Istanbul qualifierait l’équipe d’Alain Digbeu.Pourtant les Catalans ne pourront pas compter sur Nikos Ekonomou, blessé au dos. En revanche, Roberto Duenas, qui vient de devenir le meilleur rebondeur de l’histoire du Barca (avec 1393 prises), sera bien présent. Les deux autres prétendants, Francfort et Ljubjana s’affronteront en Allemagne mercredi.

Les joueurs de Pau-Orthez devront, eux aussi, lutter jusqu’au bout dans la poule C. En allant à Bologne affronter le Fortitudo, les Béarnais rencontreront un adversaire direct. Une victoire les qualifierait à coup sûr. Devant, le Real Madrid, pas encore assuré de sa présence au prochain tour, devra éviter le piège tendu par le CSKA Moscou. La tâche ne sera sûrement pas aisée, le Real devra faire face aux forfaits de Stefano Attruia, Sasha Djordjevic et Zan Tabak. La formation madrilène devrait en revanche enregistrer les retours de Lucio Angulo et Eric Struelens.

Le groupe D, enfin, reste le plus indécis puisque sept équipes ne sont pas encore mathématiquement hors-course. Le leader Vitoria, sans Fabricio Oberto, accueillera Ostende, dernier du groupe. Les Grecs de l’AEK Athènes recevront Perm privé de Rytis Vaisvila, parti au Dynamo Moscou. L’ASVEL recevra le Cibona Zagreb et devra absolument vaincre pour espérer. L’équipe croate, elle, a vu sa salle suspendue pour un match après les incidents causés par les spectateurs pendant et après la rencontre contre le Partizan Belgrade. Ces derniers se déplaceront à Pesaro pour essayer de conserver une infime chance de passer.

Pour cette journée décisive, les salles devraient être bien pleine et confirmer la tendance observée la semaine dernière avec 4564 spectateurs de moyenne par match, ce qui est le deuxième meilleur total de la saison. C’est le Maccabi Tel-Aviv qui détient la plus forte moyenne (10000). Le premier Français, Pau-Orthez, est cinquième (6500).

Dans la poule A, l’Olympiakos de Stéphane Risacher a fait parler la poudre. La formation grecque n’a laissé aucune chance aux malheureux Spirou de Charleroi (76-56) dans leur propre salle. Présent sur le parquet durant 24 minutes, l’ex-international français a inscrit 13 points et saisi 4 rebonds, permettant à son équipe de prendre le large lors du troisième quart-temps et ainsi rejoindre le Benetton Trévise en deuxième position du groupe.

De son côté, Malaga n’a pu se défaire des Turcs de Efes Pilsen. Les Stambouliotes se sont imposés 67-66 face aux équipiers de Frédéric Weis (6 points, 3 rebonds en 26 minutes) et Moustapha Sonko (2 points, 4 rebonds en 27 minutes), impuissants. Les deux internationaux francais n’ont pu inverser la tendance dans un match où les défenses ont souvent pris le pas sur les attaques. Résultat : Malaga se fait distancer par son adversaire du jour et reste accroché à sa cinquième place, n’ayant plus son destin entre ses mains.

Dans la poule B, Bologne et Barcelone continuent d’imposer leur loi. Antoine Rigaudeau (15 points, 4 interceptions) a montré la voie au Virtus dans l’antre de Ljubjana (victoire 89-85) et permet à la formation italienne d’obtenir officiellement son billet pour le second tour. Quant à Alain Digbeu, il fut sans conteste le meilleur Français de la journée. Très disponible pour ses partenaires, le numéro 10 du Barça a été l’un des grands artisans de la victoire contre Kaunas (92-72). Marquant 17 points, le héros de l’épopée bleue en Lettonie a remis le couvert face au club lituanien réussissant même deux alley-oops à quelques minutes d’intervalle. L’équipe catalane prend la deuxième place du groupe et par la même occasion une sérieuse option sur la qualification.

Dans la poule de Pau-Orthez, on pouvait attendre les débuts de Vasco Evtimov sous le maillot du CSKA Moscou, après l’annonce de son probable engagement avec le club russe. Mais, faute d’accord avec le Fortitudo, le transfert n’aura pas lieu. Le grand Vasco n’était donc ni dans le roster moscovite contre Zadar (victoire 96-92), ni dans celui des italiens contre le Real Madrid battu 93-77.

Enfin dans la groupe D où figure l’ASVEL, Jim Bilba n’a fait qu’une brève apparition sur le parquet (8 minutes) et n’a donc pas pu empêcher le surprenant succès des Belges d’Ostende sur l’AEK Athènes (102-73). Il ne s’agit que de la deuxième victoire des hommes d’Eddy Casteels dans cette Euroligue et celle-ci relance l’intérêt de la poule puisque trois équipe (AEK Athènes, Perm, Pesaro) sont à 19 points, deux à 18 (ASVEL, Partizan Belgrade), et une à 17 (Cibona Zagreb). Devant, le Vitoria de Laurent Foirest prend seul la tête au bénéfice de sa victoire à Pesaro (85-75). Le Français n’a pourtant pas été l’auteur d’une performance transcendante (8 points et 4 rebonds en 26 minutes).