Endene Miyem rentre bien dans cette rencontre et inscrit 6 points en 5' de jeu. Visiblement, les Françaises ont tiré des enseignements du match de la veille et font donc le choix de sélectionner leurs tirs. Le mot d'ordre semble avoir été donné par Francis Denis de jouer prioritairement près du panier. Néanmoins, les Lettonnes n'entendent pas se faire marcher sur les pieds et le duo Eglite-Nimane (26 pts) permet aux Baltes de rester au contact à l'issue du premier quart-temps : 18-20.

Très (trop) énergiques en défense, les Tricolores amènent souvent les espoirs lettonnes aux lancers francs, exercice dans lequel ces dernières sont plutôt adroites. Mais heureusement, cela ne suffit pas à contrecarrer les plans des Françaises qui reprennent même confiance en elles à trois points à l'image d'Anaïs Deas (8 pts, 3 pds), et accroissent leur avance dans ce deuxième quart. Jannault et Miyem cumulent 28 points pour assurer une marge de sécurité aux Bleues avant la pause : 30-39.

La deuxième mi-temps débute comme a terminé la première. Maintenues à bonne distance par les Bleuettes, les joueuses de Maija Kublina  n'y arrivent plus. Apparemment peu inspirées en attaque, elles passent de longues minutes sans réussir à transpercer la muraille française, d'autant qu'elles ne sont pas en réussite à mi-distance. Miyem poursuit quant à elle son excellent travail au rebond (11 rbs) et à la marque (18 pts) et la France s'éloigne un peu plus de la Lettonie au bout de la demi-heure de jeu : 42-55.

Un début de dernier quart-temps hésitant de la part des Françaises et quelques pertes de balles autorisent un peu de répit aux Lettonnes. Ces dernières parviennent même à réduire leur retard pour revenir à -6. Heureusement pour les Tricolores, trois flèches derrière la ligne des 6,25 m anéantissent les espoirs de retour des Baltes. Les Bleuettes sont trop fortes aujourd'hui pour pouvoir être inquiétées et malgré les sorties de Miyem et Kamba (6 pts, 8 rbs) pour 5 fautes, l'Équipe de France vogue tranquillement vers sa cinquième victoire dans l'Euro bulgare : 60-70.         

Lettonie - France : 60-70

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Boris Vladic (FFBB)

En quittant le Palais des Sports le sourire au lèvre lundi soir, Nicolas Batum avait lancé à la cantonade que le tournoi allait commencer réellement ce mardi, contre la Serbie. Les Français avaient pleinement conscience que leurs trois derniers succès de 25, 42 et 49 points n'avaient que peu de signification contre un adversaire de valeur.

Et rayon difficulté, la France va être servie. Poussés à prendre des tirs très difficiles, hésitants sur leurs système offensifs les Bleuets encaissent d'entrée un 7-0. C'est Alexis Ajinca, peu impliqué en attaque depuis le début du tournoi, qui va lancer la machine le temps que ses coéquipiers se mettent au diapason de l'intensité défensive appliquée par les Serbes, très présents sur les extérieurs. Les chocs sont rudes, les déplacement contestés. Les orgies offensives réalisées contre le Liban ou la Chine ne sont plus à l'ordre du jour. Bousculés les hommes de Richard Billant vont bien réagir au défi physique imposé par les hôtes des lieux et les débats s'équilibrent. Sur une belle inspiration de Benoît Mangin au buzzer du premier quart-temps, l'écart est minime après dix minutes (14-15).

La présence du gigantesque Boban Marjanovic (2,21 m) se fait sentir sous les panneaux mais les intérieurs tricolores savent jouer de leur vitesse à l'image de Ludovic Vaty qui le déborde pour monter au dunk ou d'un alley-oop servi par Edwin Jackson pour Ajinca. Les deux pivots sont d'ailleurs alignés pour la première fois du tournoi côte à côte (23-19, 13e). Insuffisant cependant pour contenir Marjanovic qui effectue une véritable moisson sous les panneaux tandis que Marko Keselj se met en évidence extérieur. L'ailier de Gérone, blessé en fin de préparation, n'avait été que peu utilisé par le coach Nikolic afin de le préserver. C'est pourtant lui qui alimente la marque alors que Milan Macvan et Mladen Jeremic, les deux meilleurs scoreurs serbes, sont scotchés au banc de touche. Surprenant (29-32, 18e). Une zone press lancée par Richard Billant sème un léger vent de panique chez les locaux et tout reste à faire à la pause (35-34).

Macvan et Jeremic sont bien sur le terrain à la reprise mais ce sont les Bleuets qui se montrent le plus tranchants (41-36). Sur quelques mauvaises initiatives individuelles et un certain déchet aux lancers-francs, ils laissent cependant passer quelques occasions de creuser un écart plus conséquent (47-41, 28e). La présence de Nicolas Batum se fait sentir dans tous les compartiements du jeu et les Serbes s'adaptent péniblement à la zone très mobile des Tricolores. L'adresse à trois-points totalement absente, c'est bien la défense qui permet aux champions d'Europe de ne pas décrocher, à l'image d'un contre monumental de Ludovic Vaty sur Marjanovic, parti au dunk. A dix minutes de la fin, le sort du match est toujours aussi indécis (51-51).

Ce sont les shooteurs serbes qui vont débloquer la situation, alliés à la capacité des joueurs de Nikolic à "tuer" le jeu rapide. Un exercice dans lequel ils avaient déjà brillé face aux Etats-Unis. Les Français se montrant peu attentifs dans la protection du ballon (24 balles perdues) le quatrième quart-temps se transforme vite en chemin de croix avec un 19-6 encaissé en six minutes sous les coups de boutoir de l'intenable Macvan qui marque au rebond offensif comme à 6,25 m (70-57). La Serbie a les affaires parfaitement en main et s'offrent de multiples deuxième chance. Elle envoie un message clair et net à leurs adversaires du jour. La promenade de santé est terminée pour la France qui affrontera demain les Etats-Unis avec le risque de dire adieu à une des deux premières places de la poule.

Antoine Diot, 9 points, 3 rebonds, 4 passes décisives
"La Serbie chez elle c'est une grosse équipe. Jusqu'à présent nous avions eu des matches faciles à part contre la Lituanie et on s'était mis un peu haut je pense. Cette défaite nous remet les pieds sur terre et il va falloir rebondir. Ils ont été très agressifs, ont su bloquer nos systèmes et je trouve que nous n'avons sans doute pas assez joué intérieur. On perd le match dans le troisième quart-temps quand on les laisse revenir en perdant beaucoup de ballons. Ensuite c'est l'euphorie chez eux et leurs shooteurs ont mis dedans. C'est vrai que cette défaite risque de nous coûter cher par rapport au classement mais il faut relativiser. Personne ne nous fait peur et donc l'Espagne ou l'Australie en quarts de finale, ça ne change pas grand chose. L'an passé à l'Euro nous étions tombés de très haut après avoir perdu contre l'Islande puis la Lituanie mais on avait su rebondir. Je sais que cette équipe a les moyens techniques et psychologiques de le faire. Donc j'ai confiance."

Par Julien Guérineau, service  de presse FFBB, sur place à Novi Sad (Serbie)

Francis Denis fait le choix de laisser sa meilleure marqueuse, Jennifer Digbeu, sur le banc en début de match. Comme on l'a vu face à l'Allemagne et à l'Ukraine, la future Mondevilloise a un peu de mal à rentrer dans son costume de scoreuse dès le début des rencontres. Aussi, le coach français préfère-t-il donner sa chance à Pauline Jannault qui inscrit le premier trois points tricolore après deux minutes de jeu.
Les deux équipes proposant une défense efficace, les paniers sont rares et se paient cher. Impossible pour l'une des deux formations de se détacher significativement au bout du premier quart-temps qui tourne quand même légèrement à l'avantage des Bleuettes : 13-17.

Le combat reprend de plus belle dans la deuxième période. Si Zlatanova (20 pts) et Dimitrova (18 pts) concentrent l'essentiel des paniers bulgares, la marque est plus ouverte chez les Françaises où aucune joueuse ne se détache. Une petite domination tricolore au rebond oblige Tina Dimitrova à prendre un temps mort pour remobiliser ses troupes. Miyem, Arnaud et Kamba prennent en effet un malin plaisir à s'offrir des secondes chances dans la raquette bulgare, ce qui leur permet de rester en tête avant la pause : 24-28.

A la reprise, Endene Miyem en contre-attaque puis aux lancers francs offre à la France une bouffée d'air après quelques minutes difficiles en début de seconde mi-temps. Les Bulgares, devant leur public, accrochent la France qui ne doit son avance qu'aux  tirs de réparation. Le ton se durcit encore un peu plus dans cette rencontre et les deux équipes sont au coude à coude avant d'entamer les dix minutes restantes : 49-50.

Le final débute mal pour les Françaises puisque Dimitrova inscrit deux paniers de suite et permet à la Bulgarie de mener de cinq points. Mais l'Équipe de France recolle immédiatement au score. Le suspens est alors à son comble. Les deux équipes se livrent à un chassé-croisé et un seul petit point les sépare. A 1'30 de la fin du match, Endene Miyem auteur d'un double-double (24 pts, 11 rbs) redonne un petit écart à la France. Un panier primé de Pauline Jannault 3O" avant le terme de la rencontre donne définitivement la victoire aux Bleues : 64-57. 

La France termine invaincue et première de son groupe et débutera la phase des poules de quarts de finale mardi. 

Bulgarie - France : 57-64

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Boris Vladic (FFBB)

Sur le papier, cette rencontre pour la neuvième place de l'Euro aurait pu se résumer au duel entre deux joueurs : Nando De Colo chez les Français et Ante Tomic pour les Croates cumulaient respectivement 17, 9 et 15,4 points par match depuis le début de la compétition.

Le premier quart-temps suit bien cette logique, le jeune meneur choletais répondant au grand pivot du KK Zagreb. Aaron Cel (16 pts, 7 rbs), dans la continuité de son match de la veille, se démène au rebond et met toute son adresse au service des Bleuets qui ne se laissent pas distancer par les percussions croates dans la raquette. Les Tricolores tiennent bon jusqu'au bout et passent même devant grâce à un tir primé de De Colo : 27-25.

De retour sur le terrain, les joueurs au damier blanc et rouge haussent leur niveau de jeu : Nino Vlaic (23 pts, 3 rbs), qui n'avait que très peu joué dans cet Euro, pose des problème aux Français notamment sur attaque placée à cause de sa taille. Mais Nando De Colo trouve la parade avec le futur Limougeaud Aurélien Salmon (9 pts, 4rbs) et tous deux assurent à la France un petit écart avant la mi-temps : 46-41.

Après la pause, De Colo s'affiche à nouveau mais cette fois en passeur (7 pds), un rôle dans lequel on ne l'avait pas encore vraiment observé depuis le début du Championat d'Europe. Il n'en oublie toutefois pas le scoring (18 pts) et ajoute quelques unités, suffisantes pour assurer à la France le gain du troisième quart : 66-61.

Les Français entament sérieusement leurs dix dernières minutes dans cet Euro et infligent un 9-2 aux Croates. Les joueurs slaves, qui ne parviennent plus à revenir à hauteur des Tricolores, jouent alors le tout pour le tout et commencent à artiller de loin à l'image de Vrkic et Bubalo. Heureusement pour les Bleus, ces tentatives restent infructueuses et la France remporte finalement son dernier match : 91-82.       

Les espoirs masculins terminent donc 9ème de ce Championnat d'Europe. Ils garderont probablement un goût amer après cette compétition dans laquelle ils n'ont été surjoués par aucune équipe. A plusieurs reprises et notamment contre la Turquie, il a en effet manqué très peu de choses aux Bleuets pour s'imposer en fin de match et se classer plus haut dans le tableau final de cet Euro. 

France bat Croatie : 91-82

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Boris Vladic (FFBB)

Un faux-pas inoubliable face à l'Islande il y a un an à l'Euro. Une défaite historique de Boris Diaw et sa bande quelques mois plus tard contre le Liban. La France ne manquait pas de références pour lui rappeler l'importance de ne prendre aucun adversaire à la légère.

Les champions d'Europe démarrent d'ailleurs de la meilleure des manières avec un dunk exceptionnel d'Alexis Ajinca. La France joue vite, très vite, marque facilement. De quoi penser que l'après-midi sera tranquille. Mais loin de craquer, les Libanais s'accrochent en se reposant sur une insolente adresse au-delà des 6,25 m. La défense tricolore, censée les mettre à l'abri de bien des péripéties, est aux abonnés absents. Les pénétrations des joueurs au cèdre sont aisées et les positions extérieures nettes. Une pluie de tirs extérieurs s'abat sur la France et ce que le Liban manque de qualités physiques, il le compense par une adresse insolente (18-18, 8e). Les Bleuets s'offrent en plus quelques sueurs froides quand Ajinca s'effondre en se tordant de douleur, touché au genou gauche (le médecin de l'équipe se montrera rassurant sur son cas à la pause).

Il faut un bon passage du duo Batum-Tillie pour recreuser l'écart à la fin du premier quart-temps (26-18). Mais les représentants du continent asiatique vont continuer de rester dans la roue pendant cinq minutes supplémentaires (33-29). Richard Billant, mécontent des prestations défensives de ses troupes, envoie Olivier Romain et Jessie Begarin, spécialistes du genre, au front. La manoeuvre met du temps à faire effet mais le Liban, émoussé, finit par lâcher prise. Les contre-attaques se font plus tranchantes avec à la finition Moerman et M'Baye. Un 17-3 en cinq minutes scelle définitivement le sort du match.

Mais désireux d'effacer l'impression mitigée laissé lors du premier acte, les Français vont mettre un point d'honneur à offrir un agréable feu d'artifice à leurs supporteurs. Contres en haute altitude, dunks spectaculaires, pression tout terrain, le Liban est totalement dépassé et encaisse rapidement un 16-4 qui porte l'écart à +30 (66-36). L'occasion rêvée d'ouvrir totalement le banc et de ne prendre aucun risque avec Ajinca. Tous les joueurs français vont alimenter la marque avec, cerise sur le gâteau, un dernier alley-oop signé Jessie Begarin pour inscrire le 100e point.

Kim Tillie, 9 points, 7 rebonds, 1 contre
"Je n'ai pas vu le match de l'Equipe de France au Mondial au Japon, mais j'en ai beaucoup entendu parler. Et lors du briefing les coaches ont beaucoup insisté : ne faites pas comme les seniors. En plus nous avions le mauvais souvenir du match contre l'Islande et on a fait très attention à ce genre de match piège. Le problème c'est que l'on est rentrés un peu soft au niveau du rebond alors qu'eux étaient très aggressifs d'où les contre-attaques que l'on a pu placer. On a su résoudre le problème et ensuite la consigne était de ne pas s'arrêter de jouer, même à +20. Tout le monde a pu participer et ça fait très plaisir de voir un joueur comme Rudy Etilopy marquer. Et Jessie a marqué le 100e point ce qui veut dire qu'il va nous falloir lui trouver un gage pour ce soir."

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Novi Sad (Serbie)

En début de partie, les Françaises qui bénéficient d'une belle adresse produisent un jeu offensif sérieux et poussent leurs attaques à fond. Bien plus rapides que les Allemandes, les joueuses de Francis Denis peuvent lancer leurs contre-attaques et marquer des points importants. Nadine Grieb (13 pts, 9 rbs) et ses coéquipières ont beaucoup plus de mal et limitent la casse en fin de quart-temps, en grande partie grâce aux lancers francs (22-18).

La deuxième période démarre sur un joli tir primé de Pauline Jannault (11 pts, 2 pds) qui avait pourtant loupé toutes ses tentatives jusque là. Pleine d'énergie, Mélanie Arnaud (20 pts, 3 rbs, 1 pd) enchaîne et donne un premier écart significatif à la France (+14 après 14 min de jeu).
Très mobiles en défense, inspirées en attaque, les Bleuettes malmènent les Allemandes qui, à l'image de  Romy Bär, arrosent de loin sans succès. La jeune ailière valenciennoise Jennifer Digbeu (16 pts, 4rbs), timide depuis le début de la rencontre, rentre à son tour en état de marche. Bilan : avant de rejoindre les vestiaires, la France s'est assurée une avance confortable (46-30).

Malgré la pause, la coach allemande Aleksandra Kojic n'a visiblement pas réussi à donner la solution à ses joueuses. Ces dernières continuent leurs prises de shoots hasardeuses et cela se traduit, dans les statistiques, par une adresse surprenante à ce niveau de compétition (36%). Le trio Arnaud-Digbeu-Kamba (50 pts au total) se porte quant à lui plutôt bien et alimente la marque tricolore. Bien organisées en attaque comme en défense, les Françaises poursuivent tranquillement leur chemin malgré un léger mieux côté allemand en fin de quart-temps : 58-50.

En effet, rien ne perturbera l'élan des coéquipières d'Ingrid Tanqueray dans ce dernier quart. Bien au contraire, l'écart se creuse encore et encore au fil des dernières minutes qui s'écoulent et les espoirs allemandes semblent n'attendre qu'une chose : la fin du match. Francis Denis fait tourner son effectif pour ménager son cinq majeur et permettre à toutes ses joueuses de frôler le parquet. Un dernier panier de Carine Paul met un terme à cette rencontre remportée relativement facilement par la France : 83-65.

France - Allemagne : 83-65
 
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Boris Vladic (FFBB)

Pour leur première confrontation face à l’Espagne, les Français connaissent un début de rencontre difficile. Les joueurs de Tahar Assed-Liegeon n’arrivent pas à trouver le chemin du panier, 4 points en 8 minutes (4-15 à la 8ème). Un sursaut en fin de 1er quart-temps leur permet néanmoins de réduire l’écart. Par la suite, les jeunes français font jeu égal, pendant les 3 autres quart-temps c’est un chassé-croisé permanant qui s’installe entre les deux équipes. Par manque de maturité et de réalisme, l’équipe de France laisse pourtant échapper la victoire (63-65).

Comme la veille, les Français ont du mal à rentrer dans la partie, surtout défensivement. Un bon deuxième quart-temps rétabli l’équilibre. Sur une défense plus appliquée, les jeunes tricolores utilisent à merveille le jeu rapide. Plus agressifs en attaque, ils provoquent des fautes qui amènent des lancers francs transformés. Au retour des vestiaires, les Français vivent un véritable cauchemar, tant en attaque qu’en défense. Les Espagnols, insolents de réussite à trois-points réalisent une véritable démonstration. Malgré un sursaut dans le dernier quart-temps, les Français n’arrivent pas à combler le retard et s’inclinent 62 à 77.

Lors de la dernière rencontre, l’Équipe d’Espagne se montre intraitable. Avec une défense très resserrée sous le panier, les Français éprouvent d’énormes difficultés pour trouver la faille. Pendant ce temps, les intérieurs espagnols ne se font pas prier et trouvent les espaces pour scorer une bonne moitié des points. L’écart monte jusqu’à 30 points. Appuyé sur une défense de zone, les Bleus ne se résignent pas et tentent de refaire leur handicap malgré un troisième quart-temps calamiteux. Néanmoins, les Espagnols remportent largement cette troisième confrontation (85-62).

Prochaine échéance pour les Tricolores, un ultime tournoi de préparation à Larapetra en Crète. La France y rencontrera l’Italie, la Grèce et le Portugal, l’occasion d’effectuer les derniers réglages avant l’Euro (20-29 juillet).

Stage de Chartres
Mardi 10 juillet : Espagne bat France : 65-63
Mercredi 11 juillet : Espagne bat France : 77-62
Jeudi 12 juillet : Espagne bat France : 85-62

Points des Français : Bourdillon : 8,6 ; Dussart : 8,3 ; Westermann : 7,6 ; Baikoua : 6,6 ; Sadiku : 6,3 ; Lauvergne : 5,6 ; Ostric : 4,3 ; Cairo : 4,3 ; Dibo : 4,3 ; Amenyedzi : 3,0 ; Emanuely : 1,6 ; Mutuale : 1,3

Prochains rendez-vous de l’Equipe de France

Tournoi à Lerapetra (Crète) du 14 au 16 juillet 2007
Samedi 14 juillet à 21h15 : France - Italie
Dimanche 15 juillet à 19h00 : Grèce - France
Lundi 16 juillet à 21h15 : France - Portugal

Championnat d'Europe à Rethimno (Crète) du 20 au 29 Juillet 2007
Vendredi 20 juillet à 20h15 : France - République Tchèque
Samedi 21 juillet à 20h15 : Israël - France
Dimanche 22 juillet à 18h00 : Serbie - France

Du mardi 24 au jeudi 26 juillet : Poule quarts de finale
Samedi 28 Juillet : Demi-finales
Dimanche 29 Juillet : Finale

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

La France a frôlé la correctionnelle lors de l'ouverture du Championnat du Monde. Il faut dire que le menu proposé était particulièrement copieux avec la Lituanie, finaliste de l'Euro 2006 au programme. Une entrée en matière corsée mais finalement bien terminée avec la mention "peut mieux faire" décernée par Richard Billant, conscient de l'avoir emporté avec son trio extérieur titulaire M'Baye, Diot, Batum à 5/17 aux tirs. Mais la profondeur du banc sera une force pour les Bleuets et lors de ce match c'est Edwin Jackson qui a fait parler la poudre (25 points).

Le temps d'oublier que la France dispute son premier Mondial de la catégorie depuis 1995 et les Champions d'Europe rentrent dans le match dans le sillage d'un Abdoulaye M'Baye agressif et d'un Adrien Moerman aussi actif qu'à l'accoutumée. Après seulement quatre minutes, le coach lituanien est obligé de griller un premier temps-mort (8-2). L'objectif, trouver une solution face à une défense bien en place où les longs segments d'Alexis Ajinca font la loi au contre et au rebond. Opération plutôt réussie même si l'entrée d'Edwin Jackson permet aux Bleuets de continuer à contrôler les débats. Le meilleur marqueur de Nationale 1 cette saison fait étalage de tout son répertoire offensif. Shoot en suspension à mi-distance, tir à trois-points, pénétration avec la faute, tout y passe. Bilan des dégâts : 12 points d'affilée en trois minutes pour finir le premier quart-temps (20-15).

Mais sans s'affoler, les Baltes en reviennent à leur recette préférée, le shoot de loin. Grand spécialiste en la matière Paulius Kleiza allume la mèche, rapidement imité par l'autre artificier de service, Martynas Gecevicius, qui avait passé 31 points à la défense tricolore il y a un an en match de poule. Le bombardement extérieur fait son office et la Lituanie recolle (27-27, 14e). La sortie du cerveau Zygimantas Janavicius perturbe cependant cette belle mécanique et l'entrée d'Olivier Romain apporte une pression défensive bienvenue. Les fautes pénalisent la Lituanie et c'est aux lancers-francs que la France s'offre de l'air. Suivent un rebond offensif de Moerman puis une passe lumineuse du Roannais pour un dunk énorme d'Ajinca : 9-0 en quelques secondes. Un écart que les Bleuets vont maintenir jusqu'à la pause (40-31).

Seul problème, les troupes de Richard Billant vont laisser une partie de leur intensité aux vestiaires. Les Lituaniens dominent outrageusement le rebond offensif et développent un jeu collectif efficace. En cinq minutes, ils ont effacé leur retard (48-47, 25e). Un terrible chassé-croisé commence alors et qui va durer près de dix minutes. La doublette infernale Gecevicius-Janavicius alimente la marque tandis qu'Ajinca fait parler sa taille. Malgré un tir à huit mètres de Jackson et un autre tir primé d'un Nicolas Batum globalement très discret (70-63, 33e), puis un excellent passage du ramasse miettes Moerman (75-69, 35e), les Lituaniens n'abdiquent pas. Deux flèches lointaines garantissent un final au couteau (77-77, 37e).

Richard Billant tente alors un pari tactique en passant brièvement en zone. Pari gagnant avec deux balles volées. Mais rien ne sera facile pour la France qui joue tout sur une dernière possession contrôlé par Gecevicius (83-82). L'arrière de Lietuvos rytas laisse couler le chrono, attaque le cercle mais échappe la balle. Edwin Jackson s'en empare et va claquer un dunk qui offre la première victoire du Mondial aux Bleuets en dépit d'une dernière tentavive désespérée de Gecevicius. Ouf.... Suite du premier tour demain face au Brésil, vainqueur du Liban 83-67.

Adrien Moerman, 16 points, 10 rebonds, 2 contres
"On a eu chaud parce que nous n'avons jamais su tuer le match et qu'en deuxième mi-temps ils avaient plus envie que nous. C'est une équipe très dur à jouer avec deux tireurs à trois-points qui libèrent le jeu pour les intérieurs et les drives de Janavicius. Mais c'est ce qu'il nous faut pour rentrer direct dans le tournoi. Comme ça on voit ce qu'on vaut. Je nous trouve plus solidaires encore que l'an passé même dans les moments difficiles. Personnellement je joue sur mes qualités, l'engagement, l'agressivité. Cela m'a réussi jusqu'à présent donc je continue. En plus ça fait plaisir de pouvoir s'exprimer après avoir passé un an depuis le banc à regarder ses coéquipiers. Pareil pour Alexis Ajinca (8 pts, 7 rbds,  3 blks). Pour Edwin Jackson je ne suis pas surpris. Il a beaucoup joué avec le Centre Fédéral et est en confiance. Il faut simplement le mettre dans de bonnes positions et c'est ce qu'on a fait."

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Novi Sad (Serbie)

Avec cinq joueuses présentes au Mondial, l’ossature tricolore ne sera que très peu chamboulée même si l’équipe n’a été regroupée dans sa configuration euro que très récemment. Lors de ces trois derniers jours, le staff technique s’est activé à régler les derniers petits détails. C’est un groupe ambitieux qui ne devrait pas trop souffrir de l’absence de Sandrine Gruda (préservée pour les A). En chef de file on retrouvera bien évidemment les Mondialistes, Endene Miyem et Pauline Jannault en tête. Parties ce matin de Nice avec une escale par Paris, les Bleuettes sont désormais prêtes à en découdre.

Les adversaires
D’entrée, les joueuses de Francis Denis seront opposées à l’Allemagne. Une formation qui pourrait créer la surprise en Bulgarie après sa 6e place de l’an passé. Dans le sillage de Margret Skuballa (15,0 pts en 2006), la Mannschaft peut viser le podium de cet Euro. Le deuxième match verra les Bleues affronter l’Ukraine qu’elles ont battue l’an passé. « Mais comme à chaque fois, la marge devrait être réduite », analyse le coach tricolore. Pour leur dernière rencontre de la première phase, les Françaises seront face à la Bulgarie, qui aura l’avantage de jouer à domicile. Attention à ne pas manquer de concentration lors de ces trois rendez-vous, même si Francis Denis avoue aisément que « ce n’est pas le plus mauvais tirage au sort qui soit. » Les Bleuettes ont notamment évité les Russes et les Espagnoles de sérieuses candidates au titre. Attention également aux Serbes, absentes l’an passé, elles s’appuieront sur Sonja Petrovic, MVP de l’Euro juniors 2006, pour jouer les trouble-fêtes.

Composition de l’Equipe de France

Entraîneur : Francis Denis
Assistant(s) : Christophe Allardi, Julien Egloff et Elisabeth Dassonville

Championnat d'Europe à Sofia (Bulgarie) du 13 au 22 juillet 2007
Vendredi 13 juillet à 20h30 : France - Allemagne
Samedi 14 juillet à 16h00 : Ukraine - France
Dimanche 15 juillet à 18h15 : Bulgarie - France

Du mardi 17 au jeudi 19 juillet : Poule quarts de finale
Vendredi 21 juillet : Demi-finales
Samedi 22 juillet : Finale

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Extrait BasketBall Magazine (n°727 – juillet 2007)

Une génération dorée
La génération 88-89 est celle de tous les succès puisque sept joueurs ont remporté une médaille d’or en cadets (2004) et en juniors (2006). La France a donc toutes les raisons d’avoir de l’ambition avec une ossature qui n’a quasiment pas changé, 11 joueurs sur 12 ont été conservés, depuis le succès européen acquis l’an passé en Grèce. Même si en un an le statut des uns et des autres a évolué, le leader sera sans doute le Manceaux Nicolas Batum bien épaulé il est vrai par le trio M’Baye-Diot-Jackson. L’interrogation vient donc du secteur intérieur où Ajinça en tête aura envie de montrer l’étendu de son talent après une saison difficile à Pau.

Thierry Henry fan des juniors
Lors de sa préparation l’Equipe de France juniors a remporté 10 de ses 12 matches avec une véritable montée en puissance notamment collective sur les derniers matches. Très agressive en défense la France use littéralement tous ses adversaires avant les faire craquer en fin de rencontre. Un style de jeu qui a certainement plu à Thierry Henry et Ronny Turiaf venus soutenir les jeunes français au Temple sur Lot au début du mois. La star de foot et le joueur des Lakers ne manqueront pas de suivre les exploits des juniors au mondial face des adversaires également très ambitieux.

Les adversaires
Les juniors sont la catégorie reine chez les jeunes et un rapide coup d’œil aux derniers vainqueurs permet de réaliser ce qui attend les Tricolores. En 1999 c’est la merveilleuse génération espagnole des Navarro, Gasol et Reyes qui l’avait emporté. Il y a quatre ans, Andrew Bogut (Milwaukee Bucks) avait mené l’Australie vers le titre. A Novi Sad, la Serbie semble en mesure, chez elle, de s’imposer avec un secteur intérieur d’une puissance et d’une qualité jamais vue chez les jeunes. Sur le papier, les Américains auraient pu aligner une sélection de rêve avec Greg Oden et Kevin Durant, les deux premiers choix de la draft NBA. Il n’en sera rien mais le réservoir de talents de l’oncle Sam est tel que les États-Unis viseront l’or. On surveillera également avec attention l’Australie et la Lituanie, médaillée d’argent à l’Euro. Des Baltes seront d’ailleurs les premiers sur la route des Français.

Composition de l’Equipe de France juniors masculins

Championnat du Monde à Novi Sad (Serbie) du 12 au 22 juillet 2007

Jeudi 12 juillet à 13h30 : Lituanie - France
Vendredi 13 juillet à 13h30 : France - Brésil
Samedi 14 juillet à 15h45 : Liban - France

Du lundi 16 au mercredi 18 juillet : Poule huitièmes de finale

Vendredi 20 juillet : Quarts de finale
Samedi 21 juillet : Demi-finales
Dimanche 22 juillet : Finale

Site officiel de la compétition : http://www.serbia2007.fiba.com/

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Extrait de BasketBall Magazine (n°727 – juillet 2007)

Après 4 heures de vol, les joueuses de Francis Denis ont été accueillies à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle par Jacques Commères, l’entraîneur de l’Equipe de France féminine A, qui a tenu à les féliciter en personne pour leur brillante troisième place.

Malheureusement, ce moment n’a été que de courte durée pour la majorité de la délégation qui devait rejoindre dès hier soir, l’Equipe de France espoirs féminines (U20) à Antibes. Outre, le coach, Francis Denis et son assistant, Christophe Allardi, cinq joueuses (Arnaud, Jannault, Kamba, Miyem et Tanqueray) étaient concernées.

Anaël Lardy, qui devait également faire partie du voyage, devra patienter encore un peu avant de rejoindre ses partenaires à l’Euro en tant que capitaine accompagnatrice. En effet, la Clermontoise, blessée à la main droite (fracture du métacarpe), ne disputera pas le Championnat d’Europe en Bulgarie, mais elle accompagnera l’équipe. Hier soir, la meneuse tricolore a été prise en charge par la vice-présidente de la Fédération Françoise Amiaud, et devait passer des examens complémentaires ce matin.

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Face aux grands gabarits chinois, la France a une nouvelle fois trouvé son salut en imposant un rythme effréné à son adversaire. Très présents en défense, Adrien Moerman et ses partenaires ont littéralement fait craquer les Chinois en fin de match 86-61).

Samedi, la France était opposée à l’Australie qu’elle a également battue (79-71). Pour leur troisième confrontation de l’été, la France et l’Espagne commencent à bien se connaître. Cette fois encore, les Ibériques ont offerts une belle résistance dans le sillage du duo Forcada-Claver. Comme la veille face à la Chine, les Tricolores ont su hausser leur niveau de jeu notamment en défense pour faire la différence en deuxième mi-temps. Sur le plan offensif, la France a trouvé la solution à trois-points (10/14). La France s’impose finalement 85-70.

Tournoi de Caceres (Espagne)
Vendredi 6 juillet
France – Chine : 86-61
Points des Français : Moerman 19, Jackson 13, Vaty 12, Ajinça 12, M’Baye 10, Batum 7, Mangin 5, Diot 5, Begarin 3, Etilopy 0, Romain 0, Tillie 0

Samedi 7 juillet
France – Australie : 79-71
Points des Français : Moerman 23, Jackson 12, Diot 9, Batum 9, Ajinça 9, Vaty 7, Tillie 7, M’Baye 3, Begarin 0, Etilopy 0, Mangin 0, Romain 0

Dimanche 8 juillet
France – Espagne : 85-70
Points des Français : Jackson 21, Batum 18, Moerman 12, Ajinça 9, M’Baye 9, Mangin 6, Diot 4, Begarin 3, Vaty 3, Etilopy 0, Romain 0, Tillie 0

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Dès les premières minutes de la rencontre, Labovic montre aux Français que c’est lui le patron. A lui tout seul, ou presque, il inflige un 14 à 4 aux Tricolores pour débuter la partie. Son compatriote Teodosic ne se fait pas prier non plus et permet à la Serbie de maintenir son avance au tableau d’affichage pendant quasiment toute la première période (24-14, 8’).

Les Tricolores trouvent la solution à trois-points, d’abord avec Aldo Curti puis par deux fois avec Nando De Colo. Les Bleuets sont alors complètement relancés et comptent plus que trois points de retard (23-26, 11’). Labovic veille et redonne de l’air à son équipe avant que Nando De Colo ne lui réplique à nouveau (50-44, 20’). L’avantage est toujours pour les Serbes mais le meneur choletais a déjà inscrit 22 points.

Rapidement en seconde période, Stimac porte l’avance des Serbes à plus de 10 points, c’est la première fois du match qu’il y a un tel écart entre les deux équipes (60-46, 23’). Les seuls points français sont alors marqués sur lancer-francs, Labovic toujours très adroit (11/14 aux tirs à deux points) en profite et porte jusqu’à 16 points l’avance de son équipe (68-52, 27’). Aaron Cel et une nouvelle fois Nando De Colo ramènent leur équipe par deux fois à dix points des Serbes (68-58 puis 72-62).

Ce sont ensuite Fabien Causeur, qui inscrit cinq points consécutifs et Marc Judith qui redonnent des couleurs à la France, qui ne compte plus que deux points de retard (75-73). Tout semble alors possible, mais deux missiles à trois-points de Dragovic et cinq points consécutifs de Djurkovic viennent réduire en miette les espoirs tricolores (90-78, 39’). Labovic parachève le travail en inscrivant deux nouveaux points. Les trois derniers points de Nando De Colo n’y changeront rien, la France s’incline 96 à 81.

France – Serbie : 81-96

Site officiel de la compétition : http://www.fibaeurope-u20men.com/en/

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Décidément cette génération n’aura jamais effectué une seule campagne sans revenir avec une médaille. Il faut dire que les joueuses de Francis Denis la voulaient. Oubliée la déception de l’élimination par l’Australie, les Françaises réalisent une entame de match parfaite infligeant un 8 à 0 à leur hôte en guise d’introduction. Les Russes n’étaient pourtant pas au bout de leur peine, sous l’impulsion d’Isabelle Yacoubou, les Bleuettes sont sur un nuage, l’écart enfle et atteint +19 sur un trois-points de Pauline Jannault (25-6, 9’). Bokareva limite la casse en inscrivant deux paniers consécutifs avant la fin de la première période (25-10). La Russie se ressaisie grâce à Lisina et Ryukhina qui stabilisent l’écart autour des 10 points (39-29, 17’).

En seconde période, Julie Barennes inscrit deux paniers primés coup sur coup, suivie de trois actions efficaces du duo Tanqueray-Gruszczynski, la France reprend le large et mène de 22 points au moment d’aborder le dernier quart-temps. Les Françaises semblent intouchables, pourtant Lisina puis Bokareva vont ramener leur équipe dans le sillage des Tricolores. L’écart fond et les Russes y croient de nouveau (61-53, 35’). Dans le money time, l’expérience de Sandrine Gruda (MVP de la compétition) fait la différence, l’intérieure tricolore inscrit quatre lancers consécutifs. Les derniers efforts de la Russe Bokareva n’y changeront rien. Sylvie Gruszczynski parachève le travail en inscrivant deux derniers lancers (67-61). La France termine comme en 2003, sur la troisième marche du podium mondial.

Yvan Mainini, Président de la Fédération : « L’Équipe de France espoirs a terminé troisième du Championnat du Monde, une place amplement méritée qui couronne le travail et les efforts accomplis par cette génération de joueuses. Cette médaille place la France parmi les meilleures nations mondiales avec qui elle a fait jeu égal pendant cette compétition. Comme en 2003, la France a su montrer la qualité de sa formation sur le plan mondial, à ce titre je tiens à féliciter Francis Denis et l’ensemble de son staff technique. Cette médaille de bronze est la première de l’été 2007 pour la France, j’espère que d’autres suivront bientôt. »

France – Russie : 67-61

Site officiel de la compétition : http://www.russia2007.fiba.com/

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)