Faire l'extérieur pour commencer ! Tel est le credo des trois équipes françaises qui débutent la saison régulière d'Euroligue en terres étrangères ce milieu de semaine. Pour Mondeville qui entame son second exercice de la compétition reine, ce sera le Famila Schio au programme. Le champion d'Italie affiche le précieux renfort de Bernie Ngoyisa l'ex-berruyère pour épauler les cadres Masciadri et Donaphin. La MVP du Mondial, l'australienne Penny Taylor (opérée d'une fracture du métacarpe), ne devrait pas être de la partie. C'est un moindre mal...

Trouver la bonne carburation
Pour les deux habituées du rendez vous, les montres tricolores seront réglées sur l'heure espagnole. En effet, le Bourges Basket version 2006 éprouvera son nouveau collectif chez le champion d'Espagne. Vainqueur à Burgos le week-end dernier, Salamanque pointe à la deuxième place de la Liga, grâce notamment au rendement de la doublette US, Powell (14,4 pts 8,4 rbs 2 pds) - Ohlde (18,4 pts 6,8 rbs).

Quant à Valenciennes, le doute s'est fait plus présent dans l'esprit suite à la victoire au Hainaut de Villeneuve d'Ascq. Troisième de l'édition 2006, l'USVO a du pain sur la planche pour trouver la bonne carburation, d'autant que l'armada de Valencia semble avoir déjà atteint son rythme de croisière autour de ses stars Milton-Jones, Palau, Dydek et Feaster-Strong.

EUROLIGUE 2006-07

La 1ère journée aller

Mercredi 1er novembre 2006

Groupe A
Sopron (Hon) - Cracovie (Pol)
Vilnius (Lit) - Spartak Moscou Region (Rus)
Schio (Ita) - Mondeville, le 02.11 à 20h30

Groupe B
Salamanque (Esp) - Bourges, à 18h   
Samara (Rus) - Prague (Rtc)
Pécs (Hon) - Namur (Bel), le 02.11

Groupe C
Ekaterinbourg (Rus) - Brno (Rtc)
Fenerbahce SK (Tur) - Gdynia (Pol) le 02.11
Valencia (Esp) - Valenciennes, le 02.11 à 20h30

Pour en savoir plus : www.fibaeurope.com

Texte : Yann Kappes ; Photo : FIBA Europe / Ciamillo-Castoria.

Trois minutes. C'est le temps qu'il aura fallu attendre avant de voir Cyrille Sicsic demander son premier temps-mort. Son équipe venait déjà d'être emportée par une vague jaune enchaînant les interceptions pour conclure rapidement de l'autre côté du terrain (10-2). Mais les explications de texte de l'entraîneur du COB n'ont que peu d'effet face à une défense valenciennoise agressive et qui a visiblement décidé de ne pas faire de prisonniers. Après dix minutes, Calais est toujours bloqué à deux points avec un tir réussi sur treize et huit balles perdues. Une misère.

Dès lors la question est avant tout de savoir quel sera l'écart final. Mais dans le sillage de Ndeye N'Diaye qui signe quelques mouvements intérieurs intéressant, le COB s'accroche. Ceci d'autant plus que VO semble encore en phase de rodage sur le jeu placé avec de nombreuses imprécisions dans les passes et une absence de réussite extérieure toujours problématique face à une zone. A la pause, les dégâts sont donc limités (34-16).

Et le scenario n'évolue guère lors du deuxième acte. Dès que les troupes de Laurent Buffard parviennent à lâcher les chevaux, elles augmentent leur capital points. Mais la machine est toujours aussi grippée dès que le rythme se ralentit. Le coach nordiste est passablement frustré de ne pouvoir trouver une shooteuse avec le compas dans l'oeil et encore plus de constater qu'après le cavalier seul  du début de match, son équipe est battue sur les deux quart-temps qui ont suivi (29-28). Avec 15 longueurs d'avance à l'approche du money-time il n'y a pas lieu de s'inquiéter mais l'impression d'ensemble est moyenne. Lors des dernières minutes le statu quo demeure et au final la copie de Valenciennes est donc correcte mais avec le matériel à disposition (encore plus avec le retour de deux joueuses blessées) la marge de progression de VO est évidente.

Déclarations

Laurent Buffard (coach Valenciennes) : "Le résultat n'est pas entièrement satisfaisant. Nous avons eu beaucoup de déchets dans notre jeu. Il y a des progrès à faire. Nous n'étions pas dans le rythme aux tirs et il nous fallait être plus aggressif".

Marie-Sophie Obama (Calais) : "Nous savions que ça allait être dur et qu'il fallait relever le défi physique. Nous avons subi la pression liée au fait de jouer à Coubertin, dans une salle remplie".

Cyril Sicsic (coach de Calais) : "Nous nous attndions pas à une zone en début de match. Cela nous a sorti du rythme. Nous avons ensuite réussi à rétablir les choses. Le poit positif est que nous ne prenons que 65 points face à une équipe d'Euroligue comme Valenciennes. Mais nous n'en marquons que 43 donc notre jue offensif est à travailler".

Avant ce match, l’Equipe de France féminine moins de 20 ans est honorée pour son superbe parcours lors de l’Euro en Hongrie cet été, conclu par une belle médaille de bronze. Le coup d’envoi est donné par le plus grand champion français de taekwondo, Pascal Gentil. Le début de match est équilibré et les deux équipes font preuve de nervosité : maladresse, ballons perdus, etc. (7-6 pour Saint-Amand, 6ème).  Grâce à un bon passage dans les deux dernières minutes, l’équipe du novice en LFB Fabrice Courcier, termine le premier quart-temps en tête (13-8).

L’américaine d’Aix, Cathy Joens, fait apprécier ses qualités de shooteuse (quatre paniers à 3-points dans le deuxième quart-temps) pour faire passer les « rouge et jaune » en tête (19-16, 14ème).  Saint-Amand se met à déjouer et les provençales prennent 7 points d’avance. A la mi-temps, le score est de 33 à 27 en faveur d’Aix.

Au retour des vestiaires, l’écart ne varie pas (39-33 pour Aix, 25ème). Joens continue son festival, bien aidée par Magali Lacroix, pour porter l’écart des sudistes à 14 unités à la fin du troisième quart-temps. Peljto et Miller Mac Kiver tentent de sonner la révolte pour Saint Amand (58-50, 34ème).  Joens encore (elle terminera le match à 7 sur 14 à 3-points) puis Katarina Maloca se chargent de donner un peu plus d’air à Aix face à des nordistes de plus en plus menaçantes (67-58, 38ème). Le Pays d’Aix Basket 13 gère ensuite tranquillement pour remporter sa première victoire de la saison 73-62.

Réactions :

Fabrice Courcier (entraîneur de Saint-Amand) : "C'est des valeurs de notre groupe : la solidarité et la combativité et nous avons joué sur ces valeurs. Les deux axes qui ont fait la différence sont : le talent individuel des joueuses d'Aix et leur capicité à trouver les joueuses, notamment à trois-points. On n'a pas réussi à accrocher le match mais on n'a pas à rougir de notre performance car on doit encore progresser. Ce qui nous a pénalisé, c'est notre manque de justesse offensive."

Alain Weisz (entraîneur de Aix-en-Provence) : "On a parfois eu peur mais je suis content de notre performance. Aujourd'hui, on manque de taille, mais grâce à notre adresse on a maintenu l'écart. Je sui satisfait de la manière et je suis conscient de nos lacunes. Nous serons souvent en difficulté cette année au rebond. Cathy Joens a beaucoup de liberté au niveau du shoot et on a un jeu pour jouer en première intention."

Nicolas Seignez, service de presse FFBB, sur place à Coubertin.

Annoncé parmi les gros bras du championnat de France 2006-2007, Lattes-Montpellier débute pourtant timidement son premier match de la saison face à Mourenx. Après 10 minutes de jeu les joueuses de José Ruiz ne comptent que quatre points d’avance (16-12). La faute à une très agressive équipe du Sud Ouest bien aidée par son duo d’intérieures Radunovic-Nnindjen en attaque (10 points en 10’). Toujours sur un rythme élevé grâce aux mobylettes du béarn, Gruszczynski et Kevorkian, les joueuses de Valéry Demory restent aux contacts (16-18) de Montpelliéraines bien trop maladroites. Une maladresse rapidement oubliée avec le retour sur le terrain de Gunta Basko qui aligne trois paniers consécutifs donnant ainsi un peu plus d’air à ses partenaires (24 à 16, 15’). Sandra Dijon, très présente au rebond, 13 prises dont 5 offensives en 20 minutes, permet à son équipe de conserver six points d’avance avant de rejoindre les vestiaires (32-26, 20’).

Les premières mèches de la seconde mi-temps sont allumées par la Lettone Gunta Basko puis Géraldine Bertal à trois points. La Croate Ana Lelas maintient son équipe dans le match (38-44, 15’) malgré un jeu rapide efficace de Kelly Miller et ses partenaires. Mais quelques balles perdues par les Béarnaises profitent immédiatement aux joueuses de José Ruiz. Christelle Jouandon et Gaëlle Skrela se chargent de la sanction (56 à 43, 30’). Décrochées, les joueuses de Valery Demory cèdent véritablement dans le dernier quart-temps face au physique des joueuses montpelliéraines. L’écart final est sévère 72 à 57.

Déclarations

Elodie Bertal (Montpellier) : "La pression, ce sont les gens qui nous la mettent car c'est vrai qu'il y a eu un recrutement très intéressant et que le club va disputer sa première coupe d'Europe. Ce soir nous avons eu de bonnes phases même si sur jeu placé on a pu voir que les automatismes n'étaient pas encore là. Mais ces hésitations s'expliquent par l'arrivée de cinq joueuses. Le résultat est là mais il faut déjà se projeter vers le match de Bourges mercredi."

José Ruiz (coach Montpellier) : "Le groupe me donne entière satisfaction. Ni Mouren ni nous ne sommes prêts. Il n'y a pas encore le jeu huilé que l'on recherche tous. C'est normal. Mais on savait que notre profondeur de banc serait un avantage et nous avons eu l'intelligence de ne pas tomber dans la facilité car nos adversaires ont du coeur et de la volonté, à l'image de leur coach."

Polina Boyer-Tzekova (Mourenx) : "Il nous manque encore de la discipline tactique. Parfois on fait une passe et on tombe dans la fantaisie. Mais nous avons une équipe pleine de talent et nous allons créer pas mal de surprises."

Valéry Demory (coach Mourenx) : "Nous avons une assise défensive correcte. Mais nous avons payé cher nos erreurs en étant punis par la contre-attaque. Peut-être avons nous perdu contre une très bonne équipe du championnat, l'avenir nous le dira.  Notre ambition à nous est de se maintenir pour continuer à grandir car il y a encore des problèmes de structures et de gestion de club à Mourenx."

A Coubertin, Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Les derniers préparatifs accomplis au Stade Pierre de Coubertin, la deuxième édition de l’Open de la Ligue Féminine pouvait débuter. C’est l’Américaine de Tarbes, Ayana Walker, qui marque sur lancers-francs le premier panier du championnat 2006-2007. Aurélie Bonnan, l’internationale tarbaise, prend deux fautes dans la première minute, ce qui permet l’entrée du phénomène Isabelle Yacoubou (déjà 4 interceptions et 6 rebonds dont 3 offensifs à la mi-temps). Le début de match est serré. Laure Savasta intercepte et conclut superbement de l’autre côté du terrain pour donner trois points d’avance à Tarbes (12-9, 7ème).

L’ambiance monte à Coubertin pour les premières animations. Cela ne déconcentre pas les joueuses de Challes qui repassent en tête sur un lancer de Luptakova et prennent même 7 points d’avance avec une belle série (26-19, 15ème). Le TGB se montre à cet instant très maladroit. Une action à trois points de Tomaszewski et un panier à l’intérieur de Bonnan concluent un 12-2 pour Tarbes, ce qui permet tout de même aux bleues et blanches de reprendre l’avantage avant la pause (31-28 à la mi-temps).

Challes revient sur le parquet pied au plancher et inflige, par l’intermédiaire de Luptakova, Dubois et Badiane, un 12 à 4 en cinq minutes au TGB (40-35, 25ème). Yacoubou est appelée à la rescousse pour stopper l’hémorragie. Mais les joueuses de Challes ne relâchent pas leur effort et, par de belles séquences collectives prennent 9 points d’avance.

Tomaszewski marque le premier panier à trois points du match pour le TGB et, à sept minutes de la fin, il est bien difficile de deviner qui va l’emporter (52-49 pour Challes). Luptakova (deux paniers de suite) en remet une couche et Challes reprend de l’air (57-49, 35ème). Le TGB perd de nombreux ballons, l’inévitable slovène Luptakova en profite pour inscrire des paniers faciles et Challes prend une avance décisive (+10 à 2 minutes de la fin). Dubois avec un shoot longue distance achève les derniers espoirs tarbais (score final : 68-53 pour Challes-les-Eaux).

Réactions du match :

Pascal Pisan : "Nous sommes moins forts que Challes. Ce n’est pas un problème de connaissance de l’adversaire mais de combattantes. Certaines joueuses manquent réellement de rigueur et face à une équipe qui joue vite et bien on le paie cash. Challes a montré de grosses qualités de cœur et ce sont elles qui ont été les plus solides en fin de match."

Corinne Benintendi : "L’an passé on avait fini le match à moins 27, j’en avais pleuré. Jouer le premier match de l’Open est toujours particulier. Après une première mi-temps difficile, on a joué une deuxième mi-temps quasi-parfaite. L’année dernière, on était triste, cette année nous sommes joyeuses."

Nicolas Seignez, service de presse FFBB, sur place à Coubertin.

Plus de 8 000 billets ont déjà été édités, la deuxième édition de l’Open LFB s’annonce comme un succès populaire. Cependant, il reste encore des places. Pour se les procurer, plusieurs moyens :

- Par téléphone : 0 892 692 694
- Sur Internet : www.francebillet.com
- Dans les points de vente habituels du réseau France Billet : Fnac, Carrefour…

Voici le programme officiel de l’Open LFB 2006 :

SAMEDI 14 OCTOBRE 2006

13H30 : CHALLES-LES-EAUX – TARBES
Arbitres : Johann Jeanneau et Frédérick Pierre

15H45 : MONDEVILLE – CLERMONT-FERRAND
Arbitres : Alex Minos et Djilali Amrani

18H15 : MOURENX – MONTPELLIER
Arbitres : Emmanuel Jean et Gilles Neige

20H30 : BOURGES – ARRAS
Arbitres : Abdel Hamzaoui et Mickaël Milliot

DIMANCHE 15 OCTOBRE 2006

14H00 : SAINT-AMAND-LES-EAUX – AIX-EN-PROVENCE
Arbitres : Freddy Lepercq et Carole Delaune

16H15 : NICE - VILLENEUVE D'ASCQ
Arbitres : Nicolas Maestre et Djammel Rabehi

18H30 : VALENCIENNES – CALAIS
Arbitres : Eddie Viator et Abdel Hamzaoui

Il est trop, Gentil !
Faut-il le présenter ? Double médaillé de bronze aux Jeux Olympiques (2000 et 2004), dix fois champion de France, triple vainqueur de la Coupe du Monde… Le champion de Taekwondo Pascal Gentil vous donne rendez-vous à Coubertin ! Un stade qu'il connaît bien pour y avoir déjà combattu… Mais dimanche 15, c'est sans son kimono qu'il assistera à la première journée de championnat. Du haut de son mètre 98, ce passionné de basket trouvera plus grande que lui. Ce qui n'est pas pour lui déplaire.

Alonzo, toujours Open…
Formé à Nice, Jérôme Alonzo a évolué dans les plus grands clubs français : Marseille, Saint-Étienne, Paris depuis 2001. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le gardien de but du PSG sait se servir de ses mains ! Ses coéquipiers le surnomment la " gâchette " pour son adresse dans la raquette, lors des entraînements en salle… Présent lors de la première édition de l'Open, le joueur a définitivement pris goût au basket féminin. Cette année, il remet ça, et sans se faire prier… Habitué du Parc des Princes, c'est en voisin qu'Alonzo nous rend visite. Et en connaisseur qu'il jugera les prestations de ces dames. Sans prendre de gants !

Hughes Obry : un autre jeu de jambes
Fléchissements des jambes, tip in, travail de la pointe du pied… Ce jargon du basket Hughes Obry le connaît. On ne devient pas champion du Monde et champion olympique d'Escrime sans un jeu de jambes parfait. Sa spécialité à lui, c'est l'épée. Il appréciera à l'Open les pénétrations tranchantes et les défenses aiguisées. Un champion olympique, spectateur du sport aux deux anneaux.

Mathieu Blin, colosse au grand cœur
Les rugbymen du Stade Français n'en sont pas à leur premier coup d'éclat. Pour montrer que le rugby n'est pas un sport de macho, Mathieu Blin viendra admirer les belles basketteuses. A l'Open, le talonneur sera à l'honneur. Triple champion de France avec Paris, Mathieu Blin ne pense pas qu'au sport. Celui qui fait craquer les filles sur le nouveau calendrier du Stade Français est également membre de l'association " Premiers de Cordée " qui favorise le sport dans les hôpitaux.

Sonia Rolland : l'autre Parker
Avec une marraine des équipes de France comme Sonia Rolland, qui a dit que le basket n'était pas sexy ? Déjà présente à l'Open 2005, la Miss France 2000 illuminera à nouveau Coubertin de toute sa beauté. Originaire du Rwanda, elle s'est prise de passion pour la balle orange et ne peut plus s'en défaire. Depuis 2004, elle porte le nom du meneur de l'Equipe de France dans sa série " Léa Parker ".Avec une ambassadrice de charme comme Sonia, la tribune VIP ressemblera à un podium de défilé.

Par Aurélia Pilet et Nicolas Seignez - Service de Communication-Presse FFBB.

Valenciennes est le club comptant le plus de " mondialistes ". En plus de son contingent d'internationales françaises (Elodie Godin, Emilie Gomis, Emmanuelle Hermouet, Sandrine Gruda et Krissy Bade), l'USVO compte une championne du Monde en la personne de Kristi Harrower. Très précieuse pour son équipe (11,1 points et  3,1 rebonds en 29 minutes), "Shrimpie Shrimp" a fait apprécier son sens de la passe (4,0 passes, 5ème meilleure passeuse du Mondial). Elle entamera sa deuxième saison dans le Nord et sa cinquième au total en LFB (elle a joué à Aix de 2002 à 2005).

Bourges compte également son duo de Bleues : Céline Dumerc, très solide à la mène (5,9 points, 2,7 rebonds, 2,9 passes en 19 minutes) et Emmeline Ndongue qui voudra se racheter après un Championnat du Monde quelque peu manqué (1,9 points, 1,3 rebonds en 9 minutes).
Sandra Dijon (1,92m) apportera toute sa présence au rebond (5,9 rebonds en 18 minutes avec une pointe à 14 contre la Chine). Pour son retour en France, elle évoluera sous les couleurs du Lattes Montpellier AB.

L'une des grandes révélations de cette saison pourrait être la Sénégalaise de Nice, Aya Traoré. Sortie de l'Université de Purdue (NCAA), elle effectuera ses débuts professionnels après avoir réalisé un Mondial brillant : 16,8 points à 42,2% de réussite aux tirs, 5,2 rebonds, 1,8 passes en 30 minutes, 9ème meilleure marqueuse et 3ème joueuse la plus adroite à 3 points (47,6%). On retiendra notamment ses 27 points contre la Corée du Sud à 5 sur 6 à trois points.
Le promu Arras pourra compter, pour la deuxième saison consécutive, sur sa tchèque Zuzana Klimesova, 7ème au Mondial et impressionnante au rebond (5,9 points et 5,9 rebonds en 22 minutes).

Calais retrouvera pour l'Open son trio de mondialistes : les sénégalaises Mariama Dia et Ndeye Ndiaye et surtout la lituanienne, 6ème au classement final, Lina Brazdeikyte qui avait l'un des plus gros temps de jeu au Brésil (31 minutes pour 9,5 points à 50% de réussite aux tirs et 4,5 rebonds).
Enfin, Tarbes enregistrera le retour de sa meneuse de jeu, Clémence Beikes.

Pour en savoir plus sur l'Open 2006 : www.openlfb.com

Texte : Nicolas Seignez - Service de Presse FFBB
Photo : Hervé Bellenger - Images Stadium / FFBB

Les 14 meilleures équipes françaises réunies à Paris, 7 matches de haut niveau, plus de 3 000 personnes par jour à Coubertin et quelques personnalités de renom (Sonia Rolland, Chris Tucker ou encore Jérôme Alonzo), l’Open 2005 de la Ligue Féminine avait été l’événement de la saison chez les filles. Cette édition ne dérogera pas à la règle. On rappelle qu’il s’agit de la première journée de championnat organisée sur un unique et même lieu, le temps d’un week end. Ce concept original, la LFB est la seule à l’appliquer tous sports confondus (imaginez la première journée du championnat de Ligue 1 de foot sur 2 jours au Parcs des Princes !).

Voici donc le programme de l’Open 2006 (sous réserve de modifications pour cause de retransmission télévisée) :

Samedi 14 octobre :
13h30 : Challes-les-Eaux - Tarbes
15h45 : Mondeville - Clermont-Ferrand
18h15 : Mourenx - Montpellier
20h30 : Bourges - Arras

Dimanche 15 octobre :
14h00 : Saint-Amand-les-Eaux - Aix en Provence
16h15 : Nice - Villeneuve d’Ascq
18h00 : Valenciennes - Calais

Très prochainement, toutes les infos pour réserver vos billets.

Dans un match qui sentait la poudre entre les deux rivales de la LFB, Bourges et Valenciennes, Sandrine Gruda est la première à allumer la mèche, rapidement imiter par sa coéquipière Grgin-Fonseca. C'est Bernadette N'Goyisa qui permet à Bourges de ne pas être distancé (6-6, 5'). Malgré les deux fautes de Laia Paula, Bourges, combatif, parvient à prendre la tête (17-11, 10') grâce à l'adresse à trois-points d'Anete Jekabsone.

Face à une défense resserrée des Nordistes, les joueuses de Pierre Vincent peinent à trouver la faille et les Valenciennoises en profitent pour recoller (17-15, 13'). Les deux équipes se rendent alors coup pour coup dans un quart-temps où les défenses ont pris le dessus (25-21, 20').

La pause n'a rien changé, la pivot congolaise de Bourges, Bernadette N'Goyisa, continue sur sa lancée : elle engrange les points et les rebonds et provoque ses homologues nordistes (24pts, 8rbds, 5 fautes provoquées). Valenciennes doute, et les Berruyères en profitent pour creuser l'écart (38-27, 16'). En fin de quart-temps une action à quatre points de Sandra Le Dréan maintient l'espoir dans le camp des championnes de France (43-38, 30').

La capitaine de Valenciennes a du coeur et permet à son équipe de revenir à égalité avant que Slobodanka Tuvic ne redonne l'avantage à l'USVO (45-47, 33'). L'élimination pour cinq fautes de cette dernière permet à la future MVP de la finale, Bernadette N'Goyisa, de retrouver de sa superbe en inscrivant quatre points consécutifs (49-49). La fin de match est alors très tendue, Sandrine Gruda répondant aux percées tranchantes de Céline Dumerc. Une faute anti-sportive de Kristi Harrower dans la dernière minute ruine les derniers espoirs des Nordistes, car les Berruyères (Laia Palau et Céline Dumerc) ne tremblent pas sur la ligne des lancer-francs (61-56, 40').

Après le Tournoi de La Fédération en avril dernier, Bourges remporte la Coupe de France 2006 face à Valenciennes. Les joueuses de Pierre Vincent visent désormais le triplé.

Les statistiques complètes de la rencontre

Réactions d'après match
 
Laurent Buffard – Entraîneur de Valenciennes :
La défaite de ce soir est la résultante de beaucoup de choses. On est allé chercher la première place du championnat et celle du Top 16, on a fait le Final Four de l’Euroligue et la finale du Tournoi de la Fédération. Ce soir on a payé tout ça et je crois que ce soir mes joueuses étaient très fatiguées et ont manqué de lucidité.

Sandra Le Dréan – Joueuse de Valenciennes :
C’est une grosse déception. La fatigue n’explique pas tout, on a surtout été beaucoup trop maladroites.

Pierre Vincent – Entraîneur de Bourges :
Au début de l’année, on a reconstruit l’équipe dans le but de reconquérir des titres. On a notamment pris Bernie, un vrai poste 5, parce qu’à ce jeu, si l’on ne domine pas à l’intérieur, ça devient vraiment très compliqué de gagner. Ce soir, elle a été déterminante.

Céline Dumerc – Joueuse de Bourges :
On avait gagné l’an dernier ce trophée et on avait vraiment à cœur de le garder encore un an. Conserver ce trophée c’est vraiment jouissif !

Cathy Melain – Joueuse de Bourges :
Cette victoire est particulière pour moi puisque c’est ma première victoire en Coupe de France. Le match a été très fermé. On a réussi à maintenir une grosse défense tout le match, à part une petite relâche en deuxième mi-temps, ce qui était la consigne de départ.

Rien ne sert de courir, il faut arriver à temps ! Cet adage est d'une grande banalité mais il prend pourtant tout son sens, au Palacium. Alors que le début de match entre les deux ténors de la Ligue féminine est partagé, la décision va venir de la défense. Face au trio intérieur Tuvic-Gruda-Kireta (19 pts à 9/15, 7 rbds), Elodie Godin, privée de sa collègue Bernie Noyisa dans la besogne intérieure, est à la peine. L'USVO s'efforce en plus d'amener, par son jeu de passes consciencieux, le ballon dans la raquette. Et ça marche ! Comme les Jaunes maîtrisent le rebond à la pause (21 à 12), l'écart se creuse et à la pause, l'USVO mène de 11 points (35-24).

Les séries s'enchaînent, l'adresse tourne
A cheval sur la deuxième mi-temps, le 16-0 infligeait aux Tangos est aussi sévère que la réaction adverse va inverser le cours du match. Les belles relations intérieures entre Tuvic et Gruda ne suffisent plus à alimenter la marque jaune. Palau la future MVP (15 pts à 6/12, 4 pds) insuffle dans ses rangs le sentiment de révolte. Bourges passe d'abord un 8-0 pour revenir dans les pattes de VO (41-40, 25'). Les Tangos ne s'arrêtent pas là ; la mire retrouvée de Jekabsone fait mal et les Berruyères enchaînent un nouveau 9-0 pour s'installer sérieusement en tête (47-51, 30'). Bourges est bien dans son basket en vue de la dernière ligne droite.

Succès sur fond de bruits de couloir
La dynamique est bel et bien berruyère. La meneuse Céline Dumerc revêt pour l'occasion son costume de scoreuse (meilleure marqueuse avec 18 pts à 6/10). Des trois points tangos comme des perles ! 10 sur 22 dans cet exercice au final. Le rebond, bien que valenciennois (35 à 26), ne restera que faux indice. Bourges enlève la première levée nationale 2005-06 et s'octroie son accessit pour l'Euroligue 2006-07... alors que plane déjà insidieusement les rumeurs de transfert.

VALENCIENNES-BOURGES : 65-72
(17-13, 18-11, 12-27, 18-21)
Arbitres : MM. Vauthier et Mateus
Complexe sportif du Palacium
Environ 1700 spectateurs.
Valenciennes : Tuvic (17), Le Dréan (15), Gruda (14), Fonseca (8), Kireta (6), Hermouet (3), Harrower (2), Gruszczynski (0).
Bourges: Dumerc (18), Palau (15), Ngoyisa (11), Jekabsone (11), Melain (9), Godin (4), Reghaïssia (4), Krawczyk (0).

TOURNOI DE LA FEDERATION

Classement 2006
1. BOURGES
2. VALENCIENNES
3. MONDEVILLE
4. VILLENEUVE-D'ASCQ

MVP : Laia PALAU ALTES (Bourges, ESP)

Dimanche 16 avril 2006
Finale - BOURGES-VALENCIENNES : 65-72
3ème place - VILLENEUVE-D'ASCQ-MONDEVILLE : 68-78

Samedi 15 avril 2006
VALENCIENNES - VILLENEUVE-D'ASCQ : 76-70
BOURGES - MONDEVILLE : 72-57

Sur place, au Palacium, à Villeneuve-d'Ascq
Yann Kappes (texte) et Hervé Bellenger (Stadium/FFBB).

La première édition de l'Open LFB au stade Coubertin à Paris avait marqué les esprits. Il faut dire que le visuel 2005, support graphique de la campagne de communication de la première journée du championnat féminin sur un même site, un même week-end, avait alimenté les conversations dans le milieu professionnel.

Dans la même lignée
Plus largement, le grand public avait beaucoup apprécié cette création graphique d'un nouveau genre. Cette année, l'affiche se situe dans le prolongement de la première édition. Toujours et encore plus féminine ! La seconde édition de l'Open LFB se déroulera au stade Pierre de Coubertin (Paris) les 14 et 15 octobre 2006.

Yann Kappes

En ouverture de la journée des demi-finales, Bourges a posé son empreinte sur le premier match contre un USO Mondeville visiblement un ton en deçà. Malgré une active doublette intérieure Bonnan-Podrug (15 pts, 6 rbds combinés à la pause), les Berruyères amènent avec succès le ballon à l'intérieur (Ngoyisa 11 pts) pour prendre d'abord 10 points d'avance et alternent ensuite sur les positions extérieures de Palau et Krawczyk (17 pts à 3/5 à 3 pts). En face, les coéquipières de Pochet (13 pts à 5/7) faillissent dans les tirs primés (1 sur 7). Les Tangos regagnent les vestiaires avec un pécule déjà conséquent (46-29).

Vain retour normand
En seconde période, les Normandes piquées au vif mais privées de leur feu follet Daley (14 min jouées avec une péristite récurrente) sonnent pourtant le tocsin de la rebellion. Le passage défensif en zone fait un bien fou aux joueuses de Coudray qui gagnent d'abord le quart de reprise (12-9). Podrug (18 pts) and co reviennent même à 5 petites unités de Bourges à 5 minutes du terme de la partie (57-52). Sans sourciller, les Berruyères s'appuient sur les arabesques de Palau (15 pts à 3/5 à 3pts, 3 pds) et le poids de Ngoyisa dans la raquette (19 pts, 8 rbds) pour repndre le large (63-51, 37'). L'issue est pliée (72-57), Bourges jouera la finale du tournoi 2006.

Déclarations :
Sabrina Reghaissia : "On a fait une première mi-temps correcte qui nous a permis de prendre rapidement de l'avance au tableau d'affichage. Il est important de bien débuter dans toutes les compétitions."

Amélie Pochet : "À l'inverse de Bourges, on a connu un début de rencontre difficile et il a fallu ensuite rectifier les erreurs pour essayer de revenir au score."

Hervé Coudray : "On a encaissé 25 points en dix et face à une équipe comme Bourges c'est pas vraiment la meilleure manière d'aborder le match. Malgré notre réaction en deuxième mi-temps nous n’avons jamais été en mesure d'inquiéter Bourges. En fin de rencontre on a payé le prix des efforts et Bourges a refait l'écart. Aujourd'hui on paye, même si cela va mieux, le fait d'avoir joué en surrégime une partie de la saison."

Pierre Vincent : "Je prendrais le contre-pied, en disant que l'on a bien débuté mais qu'ensuite cela a été plus difficile. Avec 20 points d'avance il est plus difficile de rester concentré sur le match, on se met ainsi en danger. Mais ce soir c'était un film américain qui se finit bien à la fin."

BOURGES-MONDEVILLE : 72-57
(25-13, 21-16, 9-12, 17-16)
Arbitres : MM. Vauthier et Milliot
Complexe sportif du Palacium
Environ 1200 spectateurs.
Bourges : Ngoyisa (19), Palau (15), Reghaïssia (12), Krawczyk (8), Godin (6), Dumerc (5), Melain (4), Jekabsone (3).
Mondeville : Podrug (18), Pochet (13), Bonnan (10), Matic (6), Legoupil (6), Badé (2), Daley (2), Koechlin (0), Jannault (0).

TOURNOI DE LA FEDERATION
 
Samedi 15 avril 2006
20h30 : VALENCIENNES - VILLENEUVE-D'ASCQ
BOURGES - MONDEVILLE : 72-57

Dimanche 16 avril 2006
13h30 : Match pour la troisième place
16h : Finale

Sur place, au Palacium, à Villeneuve-d'Ascq
Yann Kappes (texte) et Hervé Bellenger (Stadium/FFBB).

Samedi 15 et dimanche 16 avril 2006, le Complexe sportif du Palacium s'apprête à recevoir en grandes pompes, et pour la toute première fois de son histoire, le Top 4. C'est-à-dire les quatre meilleures équipes de la Ligue Féminine : Valenciennes, Bourges, Mondeville et l'hôte Villeneuve-d'Ascq.

Qui sera la tête de série n°1 ?
Outre les membres du Top 4, désormais tous connus, et contrairement à ce qu'on pourrait penser, les demi-finales ne sont pas encore fixées de manière certaine. L'ouverture Bourges-Mondeville et le derby du Nord entre Valenciennes et Villeneuve-d'Ascq, ne constituent qu'un scénario des demi-finales possibles. Explication...

Suite à l'étude attentive du classement avant la 26ème et dernière journée régulière de mercredi, Valenciennes (48 pts) mène les débats d'un petit point devant Bourges (47 pts). Mondeville (46 pts) et Villeneuve-d'Ascq (41 pts) sont elles décrochées. Mais si d'aventure, VO perdait à domicile face à Mondeville, et que Bourges l'emportait à Montpellier mercredi, alors Valenciennes et Bourges aurait le même nombre de points (49) mais les Tangos du Bourges Basket arracheraient in extremis la première place à Valenciennes en vertu d'un meilleur goal-average particulier (+2).

En effet, au match aller, Bourges avait battu VO au Prado (66-54, +12) alors que Valenciennes s'adjugeait la rencontre retour au Hainaut (74-64, +10). Outre cette incertitude, Mondeville (3ème) et Villeneuve-d'Ascq (4ème) sont elles certaines de finir dans leur position actuelle. Rappelons que, pour sa 16ème édition, la finale du Tournoi offre au vainqueur un ticket pour l'Euroligue 2006-07.

PROGRAMME DU TOURNOI 2006

Samedi 15 avril 2006
18h00 : Equipe classée 2ème contre Mondeville (3ème)
20h30 : Equipe classée 1ère contre Villeneuve-d'Ascq (4ème)

Dimanche 16 avril 2006
13h30 : Match pour la 3ème place
16h00 : Finale

Pour tout savoir sur l'édition 2006 du Tournoi de la Fédération.

Service de presse FFBB.