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Coupe de France

Mayele en majesté

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Les honneurs individuels auraient pu être pour Célaine Ricco (19 points), indispensable en début de rencontre pour mettre Mondeville sur les bons rails. Mais la partie livrée par Genesia Meyele a eclipsé celle de sa partenaire. Une ligne de statistiques garnie de 18 points (7/15 aux tirs), 16 rebonds, 4 passes décisives pour 21 d'évaluation. "C'est incroyable ! On a travaillé des semaines pour ça" confiait l'intérieure mondevillaise après la rencontre. 
 
Ultra dominatrice au rebond (54 prises, dont 21 offensives, à 36), l'équipe du Calvados n'avait pourtant pas les centimètres sur le papier pour rivaliser avec les gabarits lattois. Les longs segments de Mayele ont donc été décisifs dans la victoire normande. Un secteur qu'Axel Joly, le coach de l'USOM, avait érigé en priorité : "On ne peut passer outre la stat du rebond, si on gagne cette bataille, on une probabilité plus importante de gagner". Sa joueuse lui emboîtait le pas : "On savait qu'on gagnerait en verrouillant le rebond". Mission accomplie.
 
En fin de rencontre, alors que les mini Gazelles faisaient le forcing pour braquer la banque (elles n'ont jamais mené au score), les deux paniers consécutifs de Mayele ont fait le plus grand bien à Mondeville. "On a gagné avec le coeur. C'est ma dernière année, je n'avais plus rien à perdre et ça a payé" expliquait-elle. 
 
Taquinée en fin de conférence de presse par sa partenaire Daffa Cissoko, incognito au milieu des journalistes, Genesia Meyele a tenu à saluer ses copines de jeu : " Mes coéquipières sont comme mes soeurs. Quand je ne vais pas bien, elles sont toujours là à me relever". 

 

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Surtitre: 
MVP U18 féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 27. Avril 2024
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Catégorie 2: 
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Auteure d'une performance XXL contre Lattes Montpellier, l'intérieure de Mondeville Genesia Mayele a été désignée MVP de la finale de la Coupe de France U18 féminines.
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Antoine Rigaudeau et Genesia Mayele - Photo : Bellenger/IS/FFBB
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Le grand 8 de Mondeville

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Présente en finale de la Coupe de France U18 pour la 11e fois depuis l'an 2000, l'USO Mondeville s'avançait en habituée de l'épreuve. De son côté, Lattes Montpellier ne vivait que sa deuxième finale à l'Accor Arena dans cette catégorie. Les Normandes prenaient le meilleur départ, portées par l'activité de Celaine Ricco et Genesia Mayele (7 points chacune dans le 1er QT). Pour contrer les grands gabarits sudistes, Mondeville s'appuyait sa vélocité en un contre un et perturbait un BLMA qui mettait du temps à s'adapter. Talia Kavoka et ses copines retrouvaient leurs esprits en fin de quart-temps (20-17, 10').
 
Si les dix premières minutes avaient été disputées, celles qui suivaient rappellaient que cette finale parisienne avait débuté à un horaire plus propice à la grasse matinée qu'à une débauche d'énergie (22-20, 15'). Entre tirs ratés et balles perdues, les deux équipes ne montraient pas leur meilleur même si l'envie de bien faire était évidente. Le tir lointain de Ricco, avec la planche, avait le mérite de réveiller joueuses et spectateurs. Deux minutes un peu folle qui laissaient présager une deuxième mi-temps animée (31-28).
 
Mondeville revenait sur le terrain avec détermination à l'image de Mayele. Les Calvadosiennes traçaient leur chemin que Lattes Montpellier suivait à distance (38-31, 24'). En grande difficulté sur le jeu placé, le BLMA était sans solution mais restait dans le coup car l'USOM ne pas profitait des occasions pour se mettre au chaud. Fanta Keita et Anouk Brun ramenaient leur équipe au contact dans la dernière minute du troisième quart-temps (42-38, 30').
 
On ne sait pas ce s'était dit sur le banc lors du break mais les joueuses du BLMA affichaient un visage conquérant stimulé par une défense haute, loin de ce qu'elles avaient montré jusqu'à présent. Les Normandes ne paniquaient pas, allaient chercher des points sur la ligne pour garder la main (47-42, 35'). Kavoka puis Brun maintenaient la pression avant que Mayele n'apporte de l'air aux siennes avec deux paniers de suite. Brun, encore elle, plantait une flèche synonyme d'espoir qu'Odin puis Mayele enterraient dans la dernière minute. 
 
Mondeville - Lattes Montpellier 61-55
 

 

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Surtitre: 
Finale Coupe de France U18 féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 27. Avril 2024
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Catégorie 2: 
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Les jeunes pousses de l'USO Mondeville ont remporté ce samedi la Coupe de France U18 féminines pour la huitième fois de leur histoire. Devant du début à la fin, les Normandes ont battu Lattes Montpellier 61 à 55.
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Photo : Bellenger/IS/FFBB
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Choplin, un jour sans fin

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Une victoire en Trophée Coupe de France. Un titre de MVP. La routine pour Maxime Choplin. S’il n’a jamais retrouvé la magie de la toute première fois, lorsqu’il avait terrassé Toulouse sur un tir à trois-points sur un pied au buzzer, le meneur du Pays de Fougères a une nouvelle fois séduit les votants par sa maîtrise et son impact global : 18 points, 3 rebonds, 5 passes décisives pour une seule balle perdue en 35 minutes.

Comme à son habitude, le MVP n’a pas tiré la couverture à lui mais salué coéquipiers et staff, tout en ayant un regard ému pour les tribunes où 2 000 bretons ont mis une ambiance folle dans l’Accor Arena. "On est habitués mais il y a beaucoup de fierté. On a su rester solides et ensemble même si on a été bousculé et qu’à +10 on doit plier le match. Rassembler autant de monde pour un match amateur on ne se rend pas compte de l’exploit."

Il y a un an, Choplin, également sacré avec Le Mans en U17 en 2010, avait insisté sur la volonté de son club de décrocher la montée en N1. Objectif manqué en playoffs et plus que jamais d’actualité. Fougères n’a désormais qu’un but : ne pas faire le quadruplé en 2025. "J’espère juste ne pas revenir l’année prochaine", a-t-il conclu en quittant la conférence de presse.

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MVP Trophée Coupe de France masculins
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Avril 2024
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Pour la troisième fois consécutive, Maxime Choplin a été sacré MVP de la finale du Trophée Coupe de France.
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Bellenger/IS/FFBB
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Le triplé de Fougères

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Si Fougères a fait de l’Accor Arena sa résidence secondaire au printemps et que ses supporters déchaînés ont transformé l’enceinte parisienne en un petit coin de Bretagne, Gravenchon a parfaitement répondu à la pression que constitue une finale de Trophée Coupe de France. Sans une certaine fébrilité aux lancers-francs, les Normands auraient même pu virer en tête à l’issue du premier quart-temps. Mais un 3/7 malvenu offrait à Maxime Choplin, le maître des lieux jusqu’à nouvel ordre, la possibilité de conserver la maîtrise des opérations.

Dominateur dans sa poule de Nationale 2, Fougères n’a abandonné que trois rencontres cette saison. L’une d’elles fin octobre… à Gravenchon. Les prétendants à la Nationale 1 étaient donc prévenus du danger. Et ils ont été servis, bousculés par un Mattéo Cauwet intenable. Celui évolue également à Rouen, en Pro B, a porté les siens offensivement durant la première mi-temps. Un festival éblouissant entre tirs de loin et attaque du cercle. Bilan des opérations au moment de souffler aux vestiaires : 24 points, 4 rebonds et 4 passes décisives et +6 au tableau d’affichage.

Une domination totale et une mission claire pour Maël Lebrun, un ancien pro lancé aux trousses du jeune insolent. A 33 ans, celui qui a connu les Équipes de France en U18 et en U20 découvre la Nationale 2 et s’est parfaitement acquitté de sa tâche, contrôlant Cauwet, muet pendant près de sept minutes avant de rejoindre le banc. L’attaque de Gravenchon restait au point mort alors que la défense bretonne forçait balle perdue sur balle perdue. Plus équilibré que son adversaire du soir le collectif de Mathieu Lemercier offrait une belle alternance et semblait en mesure de se détacher. Mais en jouant des coudes sur Cauwet, Fougères se mettait à la faute et tout était à refaire à l’approche du money-time (61-60).

Si la réussite chutait des deux côtés, l’intensité, elle, était à son comble dans une Accor Arena remplie de 7 656 spectateurs. Le retour en jeu de Lebrun changeait de nouveau la donne défensivement, Gravenchon se trouvant repousser loin, trop loin du cercle. En face Choplin, bien que maladroit, réglait la mire au meilleur des moments, imité quelques instants plus tard par Lebrun. Le cercle devenait tout à coup plus grand pour Fougères, porté par un public en fusion. Parvenus à +10 à trois minutes du buzzer, les tenants du titre se faisaient pourtant une immense frayeur. Cauwet avait le tir l'égalisation au bout des doigts mais trouvait le cercle. 

Fougères bat Gravenchon 61-60 (103.57 Ko)

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Finale Trophée Coupe de France masculin
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Avril 2024
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2022, 2023, 2024. Pays de Fougères a réussi la passe de trois au terme d'un suspense haletant face à Gravenchon (77-76).
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Cluzeau dans le mille

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Elle n’a pas signé la meilleure évaluation de la soirée. Sa coéquipière américaine Ashunae Durant s’en est chargée (31). Mais son exceptionnelle réussite longue distance (6/8) a recueilli la majorité des suffrages à l’heure de choisir la MVP de la soirée. "Elle a un vrai bras", souriait son coach, Fayssal Rhennam. "Une shooteuse de haut niveau, sa première qualité c’est d’être froide. Et la qualité de l’équipe c’est de partager la balle sur les joueuses qui sont en feu."

Sa remarquable série dans le troisième quart-temps a fait la différence et à 20 ans seulement, la native de Tulle a savouré une victoire dans une salle qui lui réussit particulièrement. Formée à Mondeville, elle avait ainsi remporté la Coupe en 2019 et en 2022. "Collectivement c’est toujours incroyable de gagner ici. Personnellement j’ai un rôle totalement différent. Ma dernière finale ici, c’était particulier. Je n’étais pas censé la jouer. J’étais blessée. Je m’étais dit je défends et on verra."

Une approche qui lui a réussi. Deux ans plus tard, après un été passé avec l’Équipe de France U19 à la Coupe du Monde, Lisa Cluzeau poursuit sa montée en puissance dans la troisième division nationale, alors que nombre de ses anciennes coéquipières en jeunes ont alimenté les clubs de ce niveau ou de LF2. "Il faut garder la mentalité qu’on nous a inculquée à Mondeville : la détermination", estime-t-elle. "Ensuite les choses sont différentes pour chacune. J’ai trouvé un projet qui me correspondait à Alençon avec un coach qui me fait confiance. Je suis allée en NF1 pour prendre confiance, progresser et monter les échelons." Mission accomplie pour la jeune femme, étudiante en troisième année en STAPS à Caen et qui se tourne désormais vers les playoffs pour tenter d’accéder à l’antichambre de l’élite.

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MVP Trophée féminin
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Avril 2024
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Déjà titrée à deux reprises en U18 avec Mondeville, Lisa Cluzeau a remporté un nouveau titre à l’Accor Arena et été élue MVP de la rencontre.
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La leçon d'Alençon

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Toutes les deux encore en course pour la montée en LF2, les deux finalistes ont mal débuté la deuxième phase, décisive, de la saison de NF1 le week-end dernier. Les Monégasques ont décroché au Havre tandis qu’Alençon sombrait (-29) à l’ASVEL. Et les Normandes ont frisé le K.-O. d’entrée de jeu pour leur découverte de l’Accor Arena. Un 12-0 en trois minutes les laissait dans les cordes, Monaco déroulant tranquillement son basket. Fayssal Rhennam arrêtait en urgence l’hémorragie et ses joueuses, transfigurées, sortaient de son temps-mort avec une nouvelle énergie et une agressivité qui leur permettaient de totalement renverser la vapeur. Lisa Cluzeau de loin, Cassandra Vetu en mode dragster et Stacy Chovino dans la dureté modifiaient le rythme d’un match soudainement survolé par Alençon.

Les Azuréennes parvenaient toutefois à rester au contact en s’appuyant sur la maîtrise de Kimsy Demontoux. Utilisée plus de 20 minutes par match la saison passée en LF2, l’ancienne du centre de formation de Lyon n’a pas soufflé une seconde pendant la première mi-temps. Logique tant la meneuse dicte le tempo de son équipe.

Elle ne pourra cependant à elle seule contenir le coup chaud d’Alençon au retour des vestiaires. Cluzeau poursuivait un bombardement débuté dès les premières minutes et signait en parfait 3/3 au-delà des 6,75 m lors du troisième quart-temps. L’ancienne monégasque Ashunae Durant remplissait de son côté toutes les colonnes de la feuille de stats. La variété des options offensives normandes et leur écrasante domination au rebond faisaient irrémédiablement la différence. L’écart flirtait avec les 20 unités, alors que Demontoux tentait d’entretenir l’espoir. En vain. Comme un symbole, une nouvelle flèche de Cluzeau et un rebond offensif de Chovino ne laissaient plus de doute quant à l'identité du vainqueur.

Pour la première fois de son histoire l'Union Sportive Damigny Alençon 61 inscrit son nom au palmarès du Trophée Coupe de France après sa victoire 84-65.

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Surtitre: 
Finale Trophée Coupe de France
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Avril 2024
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Après un départ catastrophique, l'USB Damigny Alençon 61 a totalement renversé la tendance pour dominer Monaco BA et s'offrir le trophée Coupe de France féminin.
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Bellenger/IS/FFBB
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Les finales en direct sur L'Équipe

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Les Finales de la Coupe de France ce sont six matches, six finales, pour faire le plein de basket tout au long de deux journées riches en émotion et en spectacle. Au rythme des fanfares et des chants des supporters. L’ambiance est garantie dans les tribunes. Sur le terrain les joueurs et les joueuses vont tout donner pour décrocher un nouveau titre et offrir une performance de très haut niveau.

Ces finales sont aussi l'occasion pour la FFBB d'honorer plusieurs personnalités qui oeuvrent ou ont oeuvré pour le basket et/ou qui ont marqué ce sport. Cette année, la fédération remettra à Isabelle Yacoubou, Marion Ortis, Martial Bellon et Fédéric Sarre un Ballon de Cristal.

Pour ne rien manquer de cet évènement unique et vibrer avec les dizaines de milliers de supporters présents à l'Accor Arena, rendez-vous dès le vendredi 26 avril à partir de 18h00 devant votre écran.

Détail de la programmation TV des finales de la Coupe de France 2024 :

Vendredi 26 avril 2024

18h00 - Finale du Trophée féminin
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
Monaco BA (NF1) - USB Damigny Alençon 61 (NF1)

20h30 - Finale du Trophée masculin
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
Pays de Fougères (NM2) - CS Gravenchon (NM2)

Samedi 27 avril 2024

9h00 - Finale U18 Féminines
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
USO Mondeville - Lattes Montpellier

11h30 - Finale U17 masculins
En direct sur YouTube FFBB et Skweek
Cholet Basket - ASVEL Lyon Villeurbanne

14h00 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay)
En direct sur L'Équipe Live et Skweek
En différé à 21h08 sur La Chaine L'Équipe
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)

16h30 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel)
En driect sur La Chaine L'Équipe et Skweek
JDA Dijon (Betclic ELITE) - SIG Strasbourg (Betclic ELITE)

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Surtitre: 
Coupe de France 2024
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Avril 2024
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Chapeau: 
Alors que l'Accor Arena de Paris sera pleine à craquer, avec plus de 15 000 spectateurs attendus pour les finales de la Coupe de France de basket, vendredi et samedi, l'intégralité des 6 finales seront produites et retransmises dans le cadre d'une multidiffusion inédite. Les Finales pro féminine, Basket Landes - Bourges, et pro masculine, Dijon - Strasbourg, seront à suivre en direct sur L'Équipe et la plateforme Skweek.
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"Un moyen de remplir l’armoire à trophées"

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Voyez-vous le match de samedi comme une occasion rare pour le club ?

Clairement. J’ai lu pas mal de choses sur la formule de la Coupe de France, de commentaires. Mais pour moi elle est intéressante, il faut la conserver. J’aimerais juste qu’on puisse avoir une Coupe d’Europe au bout. Mais c’est un moyen de remplir l’armoire à trophées. Avec la formule, ça peut être délicat pour les grosses équipes. Au Top 8, Monaco est arrivé fatigué. Ils enchaînaient les matches et avaient des rendez-vous capitaux en EuroLeague. Paris n’a pas joué la Coupe par rapport au calendrier. L’ASVEL a affronté Monaco très tôt et ça nous arrange bien. Finalement on se retrouve, équipe du milieu de tableau, à pouvoir jouer pour un titre. Quand je suis arrivé à la SIG, en toute honnêteté c’était difficile d’envisager gagner le titre de champion mais je joue et je jouerai jusqu’à la fin de ma carrière pour essayer de gagner. Donc la Coupe c’est un véritable objectif.

30 points et 6 passes décisives en demi-finale contre Monaco. Comment expliquer votre réussite sur le top 8 de Trélazé ?

C’est un tout. Bonne période c’est indéniable. Quand on a appris le tirage et qu’on a vu qu’on jouerait Monaco ou Nanterre en demi-finale, je ne te cache pas que dans le bus c’était un peu compliqué. On s’est dit qu’on allait jouer Nancy sans pression en quart. Je me demandais si on avait les armes pour battre Monaco que je regarde jouer toute la saison en EuroLeague. Je me suis dit que j’allais juste prendre du plaisir et tout m’a réussi sur ce week-end-là.

A quel point la finale a-t-elle occupé votre esprit alors que la SIG était en difficulté en championnat ?

Peut-être qu’on ne va pas me croire mais pas tant que ça. Deux jours après le top 8 nous avions un match très important en BCL. Et nous étions presque largués en championnat donc pour ne pas rater le train des playoffs il fallait vite passer à autre chose. Tout en se disant qu’on avait cette finale assurée. Pour la SIG c’est très important de faire les playoffs et éventuellement une coupe d’Europe. Donc je suis très concentré là-dessus. Mais je suis bien conscient que ça peut constituer une de mes dernières chances de gagner un titre.

Après avoir éliminé Monaco, une défaite serait dure à encaisser…

Il n’y a pas de vérité. J’ai l’image du foot avec Marseille l’an passé qui élimine le PSG en Coupe de France. Et derrière perd contre Annecy. Une Ligue 2. Quand tu joues sur l’euphorie tu peux enchaîner. Là notre victoire sur Monaco est loin. Et Dijon nous a cognés deux fois. Et bien comme il faut. On verra le 27 avril.

La JDA en finale de Coupe de France doit vous rappeler de bons moments…

On est toujours un peu superstitieux. Donc j’y ai forcément pensé. Mais je n’ose pas trop en parler aux autres dans l’équipe. Ça m’évoque de bons souvenirs sauf que la finale contre eux avec l’ASVEL était à huis-clos et c’était une période délicate. Mais j’ai vraiment hâte d’y être.

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Finale Coupe de France
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Avril 2024
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Strasbourg vient de laisser passer deux opportunités de se rapprocher des playoffs. La SIG ne veut pas, en revanche, manquer son rendez-vous avec la Coupe de France, Paul Lacombe, irrésistible en demi-finale, en tête.
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Morillon/FFBB
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"L’histoire serait belle"

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Quel sentiment prédomine à 48 heures de la finale de la Coupe de France ?

C’est une chance. Dans une compétition avec des matches couperets on sait que tout est possible. On a eu un tirage favorable puisque, à Trélazé, on tombe sur deux bonnes équipes de Pro B alors que Monaco était encore en course. On peut ramener un titre au club et forcément ça donne envie de tout donner. Dès le début de saison c’était un objectif. On a eu une saison compliquée avec beaucoup de blessés, un changement de coach. Gagner la Coupe effacerait un peu cette impression.

Cette impression collective ressemble également à votre cas personnel…

J’ai eu des moments difficiles. Et le plateau Coupe de France à Trélazé m’a vraiment relancé (30 points en deux matches). J’espère être aussi performant en finale. Ça sera un contexte spécial mais il ne faut pas se mettre trop de pression et ne pas changer ses habitudes.

Vous avez battu Strasbourg de 17 points chez eux et de 12 à domicile en championnat. Que faut-il retenir de ces deux résultats ?

Une finale c’est tellement à part. Avoir gagné nous met en confiance mais cela peut aussi les révolter. Il ne faut pas trop prendre en compte ce qui s’est passé même si on a les clés pour les battre. Je ne crois pas que ce soit une question de matchups. Strasbourg est une très bonne équipe. Mais quand on est en place défensivement, c’est compliqué pour tout le monde d’attaquer face à nous.

Quelle valeur aurait une victoire samedi pour vous, l’enfant du club ?

J’ai passé beaucoup de temps dans les tribunes. Je me rappelle des matches de playoffs contre Limoges chez nous. J’ai vécu la Leaders Cup derrière ma télé. Gagner un titre avec le club dans lequel je joue depuis tout petit, ça serait fou. L’histoire serait belle.

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Surtitre: 
Finale Coupe de France
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Avril 2024
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Loin des meilleurs en championnat, la JDA Dijon a l’occasion de remporter un titre samedi soir à l’Accor Arena. Un rendez-vous que ne veut pas manquer l’enfant du club, Robin Ducoté (1,93 m, 23 ans), décisif lors du Top 8.
crédit: 
Morillon/FFBB
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Les finales à guichets fermés

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Depuis 1998, les Finales de la Coupe de France ont lieu à l'Accor Arena. Cette année, aucun siège de la prestigieuse salle parisienne ne sera libre, le samedi 27 avril, pour les finales pro et jeunes, et l'ambiance promet d'être chaude.

Dès le vendredi, ce sont près de 8 000 personnes, dont 1 750 supporters pour le seul club de Fougères, qui assiteront aux finales du Trophée. Pour les retardataires, il est encore possible d'acheter vos places pour le finales du vendredi en cliquant ici.

Cette édition 2024 est donc d'ores-et-déjà un succès populaire. Place désormais au spectacle, début des festivités, vendredi à partir de 18h00. 

Programme complet des finales de la Coupe de France 2024 :

Vendredi 26 avril 2024
18h00 - Finale du Trophée féminin
Monaco BA (NF1) - USB Damigny Alençon 61 (NF1)

20h30 - Finale du Trophée masculin
Pays de Fougères (NM2) - CS Gravenchon (NM2)

Samedi 27 avril 2024
9h00 - Finale U18 Féminines
USO Mondeville - Lattes Montpellier

11h30 - Finale U17 masculins
Cholet Basket - ASVEL Lyon Villeurbanne

14h00 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay)
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)

16h30 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel)
JDA Dijon (Betclic ELITE) - SIG Strasbourg (Betclic ELITE)

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Coupe de France 2024
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Avril 2024
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A l'occasion des finales de la Coupe de France qui se dérouleront ce vendredi et ce samedi, l'Accor Arena de Paris affichera complet. Pour les finales du samedi, plus de 15 000 places ont été vendues, et près 8 000 spectateurs sont attendus le vendredi pour les finales du Trophée, un record !
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"On sait qu’on va vivre un beau moment"

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Comment appréhendez-vous cette finale dans quelques jours à l’Accor Arena ?

On n'a pas trop pensé à la finale pour être totalement focus sur le quart de finale de championnat contre Tarbes (cette interview a été réalisé entre le match 1 et le match 2 des quarts de finale LFB). On sait qu’on a cette finale très importante qui arrive, mais d’un autre côté, on essaie de prendre match après match. C’est dans un coin de notre tête, et ça va devenir très concret rapidement.

En tant que joueuse, comment abordez-vous cette compétition et cette finale de Coupe de France ?

Pour nous c’est très important, on sait qu’il y a une qualification en Euroligue à la clé. Et c’est primordial pour chaque équipe, et plus particulièrement pour nous. On sait aussi que c’est un magnifique événement, il y a toujours beaucoup de monde à l’Accor Arena. C’est une belle exposition pour le basket féminin, je repense à notre finale il y a deux ans contre Basket Landes qui était mémorable, même si on avait perdu. On a en tête l’objectif de gagner le match bien sûr, mais on sait aussi qu’on va vivre un beau moment.

À titre personnel, la Coupe de France est le seul titre qu’il vous manque à votre palmarès…

Je n’ai pas encore gagné ce trophée, et ça me tiendrait forcément à cœur de le faire avec le club de Bourges. Il ne reste qu’un seul match pour y parvenir.

Bourges est le club le plus titre dans la compétition (11 succès). Mais n’a plus soulevé ce trophée depuis 2019. À quel point est-ce important pour le club ?

Chaque début de saison, on sait qu’à Bourges, la Coupe de France fait partie des objectifs. On est sur tous les fronts, on veut avoir tous les titres possibles, et ça en fait partie. Comme on a été éliminé de l’Eurocup il y a quelques temps, on s’est vraiment focalisé sur les compétitions restantes, dont la Coupe de France. Une victoire offrirait aussi un ticket en Euroligue, et le club a vraiment envie de retrouver ce haut niveau de compétition. En 2023, nous n’avons rien gagné, et à Bourges, on n’est pas habitué à ne pas avoir de titre. Même pour nous, c’est frustrant quand on travaille et qu’on finit sans trophée. On a à cœur de se rattraper cette année et de faire mieux, d’autant plus qu’on est près du but.

Les supporters berruyers sont aussi souvent très nombreux à se déplacer à Paris pour vous aider dans cette quête…

Je le dis à chaque fois, et même si c’est un peu cliché, c’est vraiment notre 6e homme. On sait que quand on joue au Prado, c’est complètement différent. Quand on sait qu’on a autant de monde qui va venir à l’Accor Arena pour nous supporter, avec nos familles et nos amis, ça nous pousse. Cette année encore il y aura du monde, on a aussi de les rendre fiers en gagnant ce titre.

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Surtitre: 
Finale Coupe de France
Auteur: 
Kévin Bosi
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Avril 2024
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Chapeau: 
La meneuse berruyère Pauline Astier (1,75 m, 22 ans) n’a jamais remporté la Coupe de France. Après une année 2023 sans trophée pour le club de Bourges, elle espère bien ramener un nouveau titre dans la vitrine des Tango.
crédit: 
Anne Perrinet
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"Un rêve qui m’a été transmis par Basket Landes"

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La Coupe de France est une compétition particulière avec un nombre réduit de match, qui offre rapidement un trophée, en plein milieu du championnat LFB. Comment appréhendez-vous cette compétition et cette finale ?

On a pris de bonnes habitudes collectives, on essaie de prendre match après match, et de progresser ainsi. C’est avec cette philosophie qu’on peut se permettre d’aborder plus facilement ces grands rendez-vous, en ayant la bonne approche et la bonne attitude. On a rapidement su qu’on avait sécurisé la 3e place du championnat, mais on savait aussi que les matches suivants étaient importants à gagner pour préparer les playoffs et la finale de la Coupe de France.

Vous qui avez déjà connu les succès en Coupe de France en 2022 et 2023, quelle a été l’approche du club au moment de disputer le premier tour de cette compétition en 2024 ?

C’est assez spécial. Quand tout Basket Landes vient à Paris, il y a une énergie spéciale, difficile à décrire. On a un train spécialement affrété qui vient nous soutenir à l’Accor Arena. Quand les nouvelles joueuses sont arrivées l’été dernier, elles nous ont directement parlé de la finale de la Coupe de France à Paris, du public qui remplit tout un virage de la salle, de la communion avec les supporters… Quand on a connu ça une fois, ça reste dans notre cœur à chacune. Être en finale, ça reste toujours un rêve, quelque chose de spécial pour Basket Landes. C’est un peu dans notre culture.

Est-ce un objectif prioritaire clairement affiché par le club en début de saison ?

Pas en tant que tel. On l’aborde au départ vraiment comme une envie d’y aller ou d’y retourner. On ne pensait pas vivre une aussi belle saison, et que la mayonnaise dans l’équipe allait prendre aussi rapidement. Il n’y avait pas d’objectif spécial, le but du club était de repartir sur de nouvelles bases et un nouveau cycle. Mais au bout d’un mois dans la saison, j’avais l’impression que ça faisait six mois qu’on évoluait ensemble.

Le public de Basket Landes est une de vos forces, que ce soit à l’Espace François Mitterrand ou à l’Accor Arena. Vous qui le connaissez parfaitement, est-il différent entre Mont de Marsan et Paris ?

La seule différence c’est qu’on les entend plus fort à Mont de Marsan, car la salle est plus petite. Mais sinon ce sont les mêmes ! La première fois en 2022 à l’Accor Arena, le club nous avait dit qu’on avait un virage de supporters qui allait être présent. Je pensais à une petite tribune, et c’est quand je suis entrée dans la salle que j’ai pris conscience des milliers de personnes qui étaient tous vêtus de blanc et bleu pour nous soutenir. Ils sont juste derrière le panier, du côté de notre banc, donc on les entend vraiment énormément dans l’Accor Arena. C’est spécial parce que même à Paris, avec tout le peuple landais dans les tribunes, on a quand même l’impression de jouer à domicile. C’est une force, et ça nous porte. Ils ne sont pas sur le terrain, mais ils font tout autant partie de l’équipe.

En tant que joueuse, qu’est-ce qu’une victoire en Coupe de France signifie dans votre carrière ?

Avant d’arriver à Basket Landes, ça aurait été une victoire et un trophée comme un autre. Mais le fait d’avoir gagné ce titre avec ce club, c’est quelque chose de spécial et de fort. Parce que c’est un rêve qui m’a été transmis par Basket Landes. En tant que compétitrice, on veut toujours gagner. Mais à Basket Landes c’était plus fort que ça, c’était vraiment un rêve ! En 2021-2022, juste après avoir été champions de France LFB, je me rappelle qu’au début de la saison, on nous avait dit : "On veut aller à Paris." Mais sans aucune pression, juste un rêve qu’on nous a donné. Quand on a pris le train pour la première finale de Coupe de France en 2022, certaines personnes m’ont dit qu’ils venaient à Paris pour la première fois de leur vie. J’ai trouvé ça dingue. En gagnant ces deux finales de Coupe de France en 2022 et 2023, j’avais aussi l’impression de réaliser le rêve de nombreuses personnes du club : des joueuses présentes depuis longtemps, des dirigeants et bénévoles investis depuis de nombreuses années, des supporters…

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale Coupe de France
Auteur: 
Kévin Bosi
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Avril 2024
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Kendra Chery est la seule joueuse de l’effectif landais, vainqueur des éditions 2022 et 2023 de la Coupe de France féminine, et qui peut soulever un troisième trophée de suite. Malgré un effectif largement remanié, Basket Landes est de retour à l’Accor Arena.
crédit: 
Julien Bacot/
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"Il va falloir qu’on les bouscule"

Corps: 

Comment s’est passé votre parcours ? Quels ont été les moments clés qui vont ont mené jusqu’en finale ?

Il faut savoir que nous sommes partis avec un groupe très jeune composé de beaucoup de première année. Je pense que le match contre l’Elan Chalon en 1/16e de finale (113-99) a été un premier moment clé, c’était une rencontre très compliquée où on était moins bien défensivement. Il y a eu ensuite un plateau extrêmement disputé avec deux rencontres face Roanne (88-85) et Antibes (84-74). Le groupe s’est construit au fur et à mesure, ce sont des rencontres qui ne se jouent pas à grand-chose. Les joueurs ont fait preuve de solidarité, d’engagement mais aussi de beaucoup d’envie.

Atteindre la finale de la Coupe de France était un objectif de début de saison ?

Oui, nous avions comme ambition cette Coupe de France depuis le début de l’année.

Votre parcours est très différent de celui de votre adversaire, Cholet, le fait d’avoir dû batailler et jouer des matchs serrés peut-il s’avérer être un atout en finale ?

C’est vrai qu’on a connu l’adversité et on a su renverser des rencontres. Cela peut jouer à un moment donné surtout qu’on arrive sur un match particulier puisque ce sera à Bercy et sur un match sec. Ces rencontres nous a fait créer des liens et se dire que même lorsque nous étions menés nous avons toujours mis beaucoup d’engagement et de cœur.

Jouer une finale de Coupe de France U17 c’est quelque chose d’important pour l’ASVEL ?

L’ASVEL est dans un club qui a souvent été mis en avant par ses pros et son histoire forte, le centre de formation continue de créer son identité. C’est évidemment important dans le sens où cela récompense le travail qui est fait au quotidien avec les joueurs. Le fait d’avoir une Académie qui fonctionne et permettre aux joueurs de s’épanouir et se développer est très important pour nous.

Jouer une finale de Coupe de France ou une finale de championnat est une étape importante dans le développement du joueur ?

Bien sûr. La Coupe de France est importante dans le sens où chaque match est à quitte ou double : soit tu gagnes et tu avances, soit tu perds et c’est terminé. Je pense que nos joueurs n’imaginent pas encore l’expérience qu’ils ont emmagasinée cette année en jouant des matchs en prolongations, en devant gérer une dernière possession ou changer de schéma tactique lors d’une rencontre. Je pense que jouer une finale à l'Accor Arena est unique, certains joueurs professionnels ne l’ont jamais fait . C’est une chance rare d’avoir la possibilité de gagner un titre pour un joueur. 

En tant qu’ancien joueur professionnel désormais passé de l’autre côté, c’est plus facile de jouer une finale en tant que joueur ou en tant que coach ?

C’est plus difficile à gérer en tant que coach parce que tu maitrises un peu moins ce qui se passe sur le terrain. Evidemment tu as ton schéma tactique mais te demandes toujours si cela va prendre et si les joueurs vont être connectés au bon moment.  

Y a-t-il un favori pour cette finale ? Qu’est ce qui peut faire la différence ?

Lorsqu’on regarde les deux parcours, on peut penser que Cholet part avec un avantage. Ils ont une identité de jeu très forte, c’est sûrement l’une des meilleures équipes de France. Après sur un match, en particulier une finale dans ce contexte, la donne peut changer très vite. Il faut qu’on arrive à les déstabiliser car ils n’ont pas eu l’habitude d’être en difficulté cette saison. Cholet possède un groupe très homogène et discipliné, il va falloir qu’on les bouscule et qu’on ait du répondant.

Comment prépare-t-on une finale de Coupe de France ?

On essaye de pas tout changer mais il va falloir faire des adaptations. On essaye de travailler sur les mêmes horaires que la finale par exemple car c’est une programmation un peu particulière. D’un point de vue global on ne va pas tout chambouler. C’est un évènement important mais il ne faut pas en faire trop pour ne pas bousculer l’équilibre de l’équipe et des joueurs. L’approche est différente mais le contenu est similaire, on ne va pas tout révolutionner.

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France U17 masculins
Auteur: 
Tom Thuillier
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Vainqueur du trophée en 2022, les U17 de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne retrouvent la finale de la Coupe de France au terme d’un parcours semé d’embuches. Entre excitation et appréhension, l’ancien joueur professionnel désormais entraîneur, Paccelis Morlende, livre ses impressions.
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"Il n’y a pas d’histoire de revanche"

Corps: 

Cholet a réalisé un parcours remarquable en rejoignant assez aisément la finale cette année. Comment s’est passé votre parcours ?

Plutôt bien. On a vu une équipe vraiment très soudée et déterminée tout au long de notre parcours ce qui nous a permis de faire des écarts importants sur le premier et le deuxième plateau (+39 en moyenne). Lors des quarts de finales et demi-finales nous avons fait la différence en deuxième période grâce à l’engagement qui a usé nos adversaires ce qui nous a permis de faire des écarts significatifs au final.

Qu’est ce qui fait la force de cette équipe de Cholet ?  

Je pense qu’il y a une vraie détermination de la part des joueurs et en même temps une très forte cohésion. Ils ont le même objectif, ils partagent cette envie collective de retrouver Bercy parce qu’une partie des joueurs était là l’année dernière lors de la défaite face à Roanne.

Retourner en finale de la Coupe de France et ramener ce trophée à la maison était un objectif de début de saison ?

Les objectifs collectifs sont fixés par les joueurs, nous nous sommes là pour les accompagner. Je pense que les joueurs ont de l’ambition et ils savent qu’il y a un groupe de qualité. Ce sont eux, très tôt, qui ont émis le souhait d’aller loin dans cette compétition. Cela fait aussi partie de l’ADN du club d’aller loin dans les compétitions nationales. On voit régulièrement les espoirs ou les U18 se qualifier pour des phases finales.

Seules deux équipes depuis 2006 sont parvenues à se qualifier deux fois de suite pour la finale de la Coupe de France U17 masculine (Strasbourg en 2015 et 2016 / Cholet en 2023 et 2024). C’est un gage de qualité ?

Cette statistique souligne que ce n’est pas donné à tout le monde d’accéder à la finale. Ce n’est pas aisé d’arriver à faire des parcours comme ça. Ce n’est pas anodin, derrière il y a une équipe soudée avec des jeunes qui travaillent dur pour atteindre cet objectif.

Comment prépare-t-on une finale de Coupe de France ?

C’est un peu particulier car la finale se situe entre notre quart de finale aller et retour du Championnat de France U18. On a un groupe d’entrainement assez homogènes donc on s’entraine régulièrement ensemble. Globalement on va garder notre fonctionnement habituel même si on aura des points de vigilance sur certains aspects du jeu de l’adversaire la semaine précédant la rencontre. Nous allons d’abord nous concentrer sur ce qui fait qu’on en est là aujourd’hui : être soudé, ensemble, mettre une grosse intensité sur le terrain et se partager le ballon. Le but c’est de rester dans les valeurs qui nous a permis d’aller jusque-là et le reproduire une dernière fois en finale.

Après la finale perdue face à Roanne l’année dernière, Cholet a une revanche à prendre ?

Il n’y a pas d’histoire de revanche, une finale perdue est perdue, on ne va pas réécrire l’histoire. C’est une nouvelle opportunité qui se présente et on va se donner à fond pour la saisir. L’important c’est de proposer notre jeu et être le plus cohérent possible avec nos valeurs.

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France U17 masculins
Auteur: 
Tom Thuillier
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
De retour à Bercy un an après sa défaite face à Roanne l’an passé, Cholet espère retourner à la maison avec le trophée cette année. Face à l’ASVEL, les joueurs de François Fiévet auront à cœur de remporter le 6e titre de l’histoire du club dans cette catégorie.
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La Coupe, spécialité normande

Corps: 

Mondeville est encore en finale de la Coupe de France. Est-ce un objectif chaque début de saison ?

Ça l’était avant. Nous sommes sur un nouveau projet où ça n’est plus la finalité, ça doit être la conséquence d’un travail dans la formation individuelle. C’est comme ça qu’on a présenté les choses en début d’année. La motivation intrinsèque des filles ça reste Bercy, le Final Four, mais nous en tant que formateur, le projet est axé sur la joueuse plutôt que sur la réussite collective.

La Coupe de France U18 reste une tradition dans l’histoire de Mondeville. Les joueuses en ont-elles conscience ?

C’est ancré bien sûr. Même quand il y a des nouveaux projets il faut prendre en considération l’histoire. Les joueuses savent que le palmarès de Mondeville fait qu’on est extrêmement rigoureux par rapport à ça. Quand les joueuses abordent les matchs, elles sont dans un état d’esprit où elles savent qu’il y a une histoire avant elles et qu’elles doivent inconsciemment la perpétuer. On en est satisfait car c’est toujours gratifiant pour un centre de formation, une ville, une région, d’avoir cette histoire.

Vous avez dû batailler pour gagner la demi-finale contre et à Charleville-Mézières. Quelles ont été vos forces pour arriver jusqu’en finale ?

Les filles sont conscientes que les grosses générations sont parties, qu’on n’a pas le même talent que les générations précédentes. Elles n’ont pas le choix que de passer par une force collective pour performer, l’individualité ne fera pas la différence. Pour se qualifier en quarts, elles ont un match très compliqué contre Landerneau en étant à -20 à la mi-temps. Mais elles ont trouvé la force mentale et collective pour répondre. Les filles font preuve d’une force de caractère depuis le début de l’année. Elles ont compris que c’est un sport collectif.

Que savez-vous de votre adversaire Lattes Montpellier ?

On a deux profils d’équipe différents. Montpellier fait un travail tactique très intéressant, avec un jeu plus structuré sur demi-terrain que nous. On est très jeunes alors qu’à Montpellier il y a plus de filles de dernière année, avec des profils plus grands, physiques. Si on schématise, elles sont un peu plus dans le jeu d’adultes. Nous on s’exprime plus dans l’agressivité, le jeu de relance, de transition.

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France U18 féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Depuis l’an 2000, l’USO Mondeville est apparue 10 fois en finale de la Coupe de France U18 féminines pour 7 victoires. Une tradition qu’Axel Joly, le coach normand, et ses joueuses comptent bien faire perdurer le 27 avril prochain à l’Accor Arena face à Lattes Montpellier.
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"Une génération qui arrive à maturité"

Corps: 

Voir le BLMA en finale U18 féminines est plutôt rare. Est-ce une surprise pour vous d’y être arrivé ?

Non ça faisait partie des objectifs de la saison. On est sur les plateaux des quarts et demi-finales depuis plusieurs saisons mais on n’avait pas réussi à franchir le cap. On est sur une génération qui arrive à maturité, on sait que ça n’est pas facile d’y arriver mais ça n’est pas une surprise, un exploit.

Quelles sont les qualités de votre groupe ?

C’est un groupe qui est plutôt complet où plusieurs jeunes filles peuvent prendre le lead sur le scoring. On a beaucoup de joueuses de qualité. L’avantage de ce groupe c’est qu’il y a toujours une ou deux filles sortent du lot en fonction des matchs. Sur le plateau, on a eu deux joueuses qui n’avaient pas montré autant de domination sur les autres matchs. C’est notre force, plusieurs filles peuvent ressortir à différents moments. C’est « à chaque match son leader ». On a travaillé sur ça, le leadership tournant, accepter qu’une joueuse puisse performer selon les jours pour ne pas s’appuyer sur une fille mais sur le groupe.

Lattes Montpellier n’a été qu’une seule fois en finale U18 dans son histoire. Comment allez-vous gérer le stress de l’événement face à un adversaire habitué à jouer des finales ?

On va déjà préparer les filles à vivre un match à 9h du matin, c’est particulier. On a la chance de travailler avec deux intervenants en préparation mentale depuis le début de la saison. L’idée de ce travail est de les amener à être prêtes le jour J. Il faut leur montrer qu’elles auront la capacité à performer ce jour-là, avoir confiance en leurs qualités.

Sur le terrain, à quel genre de match peut-on s’attendre contre Mondeville ?

On sait qu’il y a de très bonnes individualités dans cette équipe de Mondeville. C’est un club qui est habitué au plateau, qui a beaucoup d’expérience par rapport à ça. Je pense qu’elles auront leur identité habituelle des années précédentes avec beaucoup d’intensité défensive et dans le jeu de relance. A nous de pouvoir réussir à nous exprimer au travers de tout ça. Ça sera un match avec beaucoup d’intensité.

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France U18 féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Les jeunes Gazelles de Lattes Montpellier vivront, le samedi 27 avril prochain à l’Accor Arena contre Mondeville, la deuxième finale de Coupe de France U18 de leur histoire après celle perdue en 2016. Entretien avec leur coach, Damien Leroux.
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Fougères comme à la maison

Corps: 

Fougères est de retour pour la troisième année de suite à l’Accor Arena. Qu’avez-vous ressenti au moment de la qualification en finale ?

C’est un sentiment de joie et de fierté parce que l’on sait que ça n’a jamais été fait. C’était compliqué cette année encore même si le plateau était à domicile. Avant ça on a dû gagner un derby contre Rennes puis un match très difficile à Charleville. Quand le buzzer a retenti, on était vraiment heureux et on a pu partager ça avec les gens.

Quel est le secret qui vous a permis d’atteindre ce niveau de compétition trois fois de suite ?

Il y une part de chance, une part de magie surement. Il n’y a pas de solution miracle, on prend les matchs les uns après les autres à chaque fois. Quand on arrive au plateau, c’est un peu la pièce en l’air contre des bonnes équipes, il faut mettre tous les ingrédients sur le terrain pour que ça se passe bien et avoir cette part de chance qui fait que l’on se qualifie pour Bercy.

La finale à Paris est aussi un rendez-vous pour le public fougerais qui se déplace massivement depuis la Bretagne…

C’est génial de se sentir soutenu à ce point-là. Cet engouement est exceptionnel, on en profite et ça nous pousse à donner encore plus sur le terrain. Je suis certain qu’il y aura encore plus de monde que l’année dernière (1700 supporters sont attendus contre 1350 en 2022, ndlr). Quand on rentre sur le terrain et qu’on voit la tribune remplie qui crie pour nous, on n’a qu’une envie c’est de mouiller le maillot et de gagner. On fera tout pour les rendre fiers.

Ressent-on une pression au fait de pouvoir écrire une nouvelle page d’histoire de la compétition si vous remportez un troisième trophée de suite ?

Il y a un petit truc mais c’est une pression positive. Il faut se dire que ça sera une belle fête, quoi qu’il se passe. On va partager ça avec nos supporters, le groupe et les gens du club. Ça donne envie d’y être.

Vous allez retrouver Gravenchon qui est dans votre poule en NM2 (3e), chaque équipe a gagné une fois en championnat.  Ce troisième affrontement fera-t-il office de belle ?

On peut dire ça comme ça. On sait que c’est une équipe qui fait une super saison avec de très bons joueurs à tous les postes. A nous d’être très solides pour remporter le match. Ça va être compliqué mais on a les armes pour, on ne lâchera rien. Ça sera une belle bataille. Nos forces cette saison ce sont le collectif et la défense, ils nous permettent de gagner les matchs et d’être premiers de notre poule.

Est-ce qu’être déjà venu à l’Accor Arena sera une force ?

Le fait de ne pas être impressionné quand on arrive, parce que c’est une salle de 15 000 places, on connaît. Ça ne veut pas dire qu’on est à la maison mais on sait à quoi s’attendre.

Catégorie: 
Surtitre: 
Trophée Coupe de France masculin
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Pour la troisième année de suite, Pays de Fougères, leader incontesté de sa poule en NM2, débarque à l’Accor Arena pour y jouer la finale du Trophée masculin. Présent l’an passé pour le doublé, Kévin Bichard visera avec ses copains un three-peat jamais réalisé dans la compétition.
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"Ce n’était pas du tout attendu par le club"

Corps: 

Avec votre licence AST, vous pouvez jouer pour Rouen (Pro B) et Gravenchon (NM2) : est-ce qu’atteindre la finale du Trophée masculin se ressent aussi intensément quand on est partagé entre deux équipes ?

Oui parce que je suis attaché au coach, c’est lui qui m’a entraîné lorsque j’étais au Pôle espoirs. Le projet était surtout de me donner de la confiance et de me développer puis les résultats qu’on a atteint cette année c’est du bonus, ce n’était pas du tout attendu par le club. C’est également la dernière année de mon coach après 25 ans dans le même club donc je suis content pour moi, content pour le coach et puis pour le club.

Vous avez déjà pu jouer des finales de grandes compétitions en 3x3, est-ce une expérience qui servira pour une finale de 5x5 à Bercy ?

Oui je pense que cette expérience va me servir, sur la gestion du stress, des émotions, de la foule… Ma finale de NM1 l’année dernière m’aidera aussi à visualiser comment ce genre de finale se passe. Je pense que c’est du plus même si je sais que Fougères est une équipe d’habitués de cette finale du Trophée masculin.

Comment le vestiaire se prépare à affronter une équipe habituée à cette finale, en quête du premier triplé du Trophée ?

Nous jouons sans pression depuis le début de l’année. Notre jeu est basé sur peu de systèmes, de l’adresse, donc ça ne change rien pour nous et les entrainements restent les mêmes. J’espère que les gars de l’équipe ne vont pas stresser lors du match même si c’est évident que c’est un événement qui sort de l’habituel.

Gravenchon, Rouen, le 3x3, votre forte activité sur les réseaux sociaux, quand est-ce que vous prenez le temps de souffler ?

(il rigole) Je pense que je suis jeune et que c’est le moment de travailler. Je suis assez hyperactif et j’espère assez travailler pour que je puisse souffler dans quelques années.

Vous êtes supposé jouer le lendemain de la finale, à Antibes avec Rouen, vous accorderez-vous un peu de repos ?

Non je vais faire ce match ! En revanche, nous devons affronter Orléans avec Rouen deux jours avant la finale mais le coach m’a demandé d’être au repos pour éviter que je me blesse.

Vous avez déjà affronté Fougères en championnat avec une victoire partout à domicile, jouer en terrain neutre mais à Bercy changera la donne ?

Oui je pense que ça changera la donne puisqu’à la maison nous avions beaucoup de supporters, chez eux la ferveur est également très forte. Il y aura de la ferveur des deux côtés mais dans une si grande salle, je pense qu’il y aura moins d’impact du public et ce sera vraiment le jeu et voir quelle équipe gère mieux son stress…

Mentalement on arrive à passer de leader offensif à joueur de rôle entre Gravenchon et Rouen ?

Ça va, c’est justement le but de ma licence AST, pour que je puisse tenter des choses que je ne tente pas forcément à Rouen, et qu’au fur et à mesure du temps je puisse tenter de plus en plus de choses à Rouen puisque je les maîtrise à Gravenchon.

Catégorie: 
Surtitre: 
Trophée Coupe de France masculin
Auteur: 
Gustave Pitet
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Issu de la même poule de Nationale 2 que son adversaire en finale, Pays de Fougères, Gravenchon et Mathéo Cauwet savourent un voyage à l’Accor Arena que les Normands n’avaient pas prévu.
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"Je n’ai qu’une hâte, être là-bas"

Corps: 

Dans la course pour la montée en LF2 et qualifié pour la finale du Trophée Coupe de France, l’USBD Alençon vit une saison exceptionnelle. Comment vivez-vous cela de l’intérieur ?

Essayer de monter en Ligue Féminine 2 était l’objectif premier. On a beaucoup travaillé pour arriver jusque-là. On a eu des moments d’échec mais on a su se remettre dedans, je pense à une défaite contre Calais par exemple. Grâce à ça on a pu revenir plus fortes. On est fières de ce que l’on a fait depuis le début, on a hâte de commencer les échéances qui arrivent, playoffs et finale de Coupe de France.

Arriver en finale du Trophée Coupe de France est un long chemin. Racontez-nous un peu votre parcours dans la compétition.

Au départ, la Coupe de France n’était pas forcément dans nos projets. Mais on a gagné les matchs et on se retrouve à aller en finale, à Bercy, alors que ça n’était pas dans nos objectifs.

Vous avez déjà joué une finale et deux de vos coéquipières aussi (Stacy Chovino, Ashunae Durant). Quel sentiment avez-vous de retrouver le parquet de l’Accor Arena ?

J’ai la même sensation qu’il y a deux ans, le même sentiment. En fait je n’ai qu’une hâte, c’est d’être là-bas et d’avoir encore une victoire en Coupe de France avec une nouvelle équipe, des filles qui ont plus d’expérience que celles d’il y a deux ans.

Qu’est-ce que cet événement a de si spécial ?

C’est un moment incroyable que l’on ne va jamais oublier, quand on est sur le terrain c’est incroyable. C’est quand même une des plus grandes salles de France, il y a du public. Nous concernant, il y aura plus de 600 supporters d’Alençon et ça nous motive pour y arriver. C’est grâce à eux qu’on en est là.

Vous allez jouer Monaco, double vainqueur du Trophée (2017 et 2022) et qui a dominé, comme vous, sa poule en NF1 cette saison. Comment préparez-vous cette finale ?

Monaco a déjà fait les finales de Coupe de France et nous non, ça sera la première fois. Elles connaissent un peu. On se prépare comme d’habitude, le coach n’a rien changé. On reste sur les mêmes bases que l’on a depuis le début.

Quel est votre point fort qui pourrait faire la différence ?

C’est notre défense. Je pense que dans l’autre poule de NF1, Monaco n’a pas eu à jouer d’équipe qui défend fort comme la nôtre. Ça sera notre atout.

Catégorie: 
Surtitre: 
Trophée Coupe de France féminin
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Leader de la poule B de NF1, l’USBD Alençon jouera la première finale du Trophée féminin de son histoire. Lélia Lesueur, qui a remporté la Coupe de France U18 en 2022, retrouvera le parquet parisien de l’Accor Arena avec les couleurs du club ornais.
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"Entrer dans l’histoire du basket féminin"

Corps: 

Deux finales remportées en 2017 puis en 2022, des sacres suivis d’une saison en LF2 non-concluante et une redescente en Nationale Féminine 1. Leader de sa poule en première phase (la deuxième débute ce week-end), le club de la Principauté visera un nouveau titre vendredi 26 avril face à Alençon. L’équipe s’est renforcée l’été dernier avec la signature de Lysa Millavet, formée à Mondeville et ancienne internationale chez les jeunes.

Monaco peut devenir la première équipe à remporter trois Trophées Féminins, c’est une pression ou une motivation supplémentaire ?

C’est une motivation supplémentaire. Nous les joueuses nous n’étions pas là lors des derniers trophées donc nous la prenons comme une motivation d’entrer dans l’histoire du basket féminin.

Comment garder les pieds sur terre quand le club peut potentiellement remporter le Trophée Féminin ainsi que monter en LF2 ?

Les pieds sur terre on les a. Nous n’y sommes pas encore arrivées et nous n’avons encore rien accompli, nous ne sommes qu’en finale pour l’instant et le plus important est de la gagner et de monter en LF2. Mais pour l’instant : rien n’est fait.

Vous avez enregistré un triple-double cette saison, quelles sont les sensations pendant le match d’une telle performance ?

Pendant le match je ne m’en suis pas forcément rendu compte mais quand on m’a donné les statistiques à la fin du match… Cette année c’est vraiment personnellement une cohésion d’équipe et une alchimie qui font que je suis plus performante.

Vous avez également pu vous concentrer sur votre BPJEPS en dehors des parquets.

C’est vrai qu’en choisissan la NF1 j’ai pu effectuer ma formation et je cherchais un club compétitif qui voulait jouer les finales et les playoffs. Cette année les deux sont réussies. On va à Bercy et on se qualifie pour les playoffs de montée en LF2 : tout va bien !

Catégorie: 
Surtitre: 
Trophée Coupe de France féminin
Auteur: 
Gustave Pitet
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Avril 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Originaire de région parisienne, Lysa Millavet (29 ans) va évoluer à l’Accor Arena devant toute sa famille et ses amis avec Monaco, à la recherche d’un troisième titre en Trophée Coupe de France.
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Les finalistes 2024 sont connus !

Corps: 

Les finalistes ont franchi avec succès tour après tour les étapes clubs, départementales puis régionales en Métropôle et en Outre-Mer. Ces finalistes se retrouveront le vendredi 26 avril à Charenton-le-Pont à côté de Paris pour les 17èmes finales du Challenge ! Les vainqueurs seront récompensés samedi à l'Accor Arena devant plus 15 000 spectateurs et s'envelorent aux Etats-Unis pour assister à un match NBA !

Liste des finalistes

Alpes Ynelle HAMDANA
(BC112111)
Thibaut BRACONNIER
(BC110525)
Auvergne Anais JUILLARD
(BC115376)
Rafael PERRIN
(BC113838)
Lyonnais Elsa BERGER
(BC116534)
Amaury BERGER
(BC112458)
Bourgogne Camille YAYLARIAN
(BC114050)
Maxime ETIENNE
(BC115397)
Franche-Comté Julia VERNEREY
(BC117990)
Samuel PELLETIER
(BC117601)
Bretagne Nina GORSE
(BC117415)
Roméo GUZMAN
(BC119834)
Centre Romane VIOUX
(BC114752)
Nathan CHOLET
(BC113576)
Alsace Alice PORET
(BC110925)
Warren MODESTE
(BC112300)
Champagne-Ardenne Jeanne ISENBRANDT
(BC121032)
Niels DJOPMO KOMGUEP
(BC110864)
Lorraine Sarah DUVOID
(BC113999)
Abel KHUM
(BC113884)
Nord/Pas-de-Calais Eléna PIERRE JOSEPH
(BC111710)
Léo PETIT
(BC118336)
Picardie Adèle DEMELIER
(BC111834)
Lucas FERREIRA
(BC117446)
Île-de-France Nora LEBRET
(BC119214)
Arthur REVERET
(BC117244)
Basse-Normandie Anaé CATTENOY
(BC119804)
Elvyn DADEKE
(BC115740)
Haute-Normandie Maëlys MAURICE
(BC128985)
Johan CAHARD
(BC113915)
Aquitaine
(Sud)
Maiwenn TEYSSEDRE
(BC111808)
Sacha PRADAYROL
(BC118071)
Limousin
(Est)
Manon FRADIN
(BC112783)
Ruben GERMANY
(BC112885)
Poitou-Charentes
(Nord)
Mathilde CAMBOS
(BC115100)
Julio SYLLA
(BC122566)
Languedoc-Roussillon
(Méditerranée)
Olwenn DELMAS
(BC111637)
Tony GRAND
(BC119892)
Pyrénées Sarah DUBOS
(BC112108)
Enzo PEROTTO
(BC111078)
Pays-de-la-Loire Klair LEFEUVRE
(BC111944)
Joshua CALVEZ
(BC126325)
Côte-d'Azur
(Est)
Lola LACHEVRE
(BC123965)
Evan DEBLANGY
(BC115027)
Provence
(Ouest)
Inaya EL MOUCHOUI
(BC127579)
Matthew AUDIBERT
(BC120433)
Corse Pauline PONZEVERA
(BC122584)
Noam DYREIT DONNEN
(BC116126)
Guadeloupe Wideline BAZAR
(BC110104)
Jayson EMILIEN
(BC126252)
Guyane Leehane FLORENTINE
(BC110910)
Warren AHAMADI
(BC128824)
La Réunion Camille BOULANGER
(BC113624)
Alexis DELMAS
(BC119368)
Martinique Loïss LARAIRIE
(BC110160)
Tao MONPLAISIR
(BC113414)
Mayotte Shella BOURHANE
(BC118728)
Jaden ADINA
(BC124117)
Nouvelle-Calédonie Anaïs TUI
(BC119713)
Brandon TOKAVA
(BC116869)
Polynésie Kimie KAU-TAI
(BC118068)
Teanua GOULARD
(BC122987)

Pour tout savoir sur le Challenge Benjamin(e)s.

Catégorie: 
Surtitre: 
Challenge Benjamin(e)s
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Avril 2024
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
15 980 jeunes licenciés de la FFBB de 11 et 12 ans ont participé cette année au Challenge Benjamin(e)s, organisé par la FFBB en partenariat avec le programme Jr. NBA. A une semaine des finales nationales qui se dérouleront en marge des Finales de la Coupe de France, découvrez la liste des 62 finalistes.
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Surtitre: 
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Date d’écriture: 
Mardi, 16. Avril 2024
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Fédération Française de BasketBall a conclu un accord de partenariat avec la chaine L’Équipe qui diffusera, le samedi 27 avril, en direct les Finales de la Coupe de France de Basket 2024. Dans le cadre de cet accord, profitez d’une offre spéciale licenciés FFBB : -50% sur votre abonnement annuel à L’Équipe.
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Des finales exceptionnelles

Corps: 

Les Finales de la Coupe de France ce sont six matches, six finales, pour faire le plein de basket tout au long d’une journée riche en émotion et en spectacle.

Depuis 1998, l’Accor Arena de Paris accueille les finales de la Coupe de France et ses 15 000 fans déchainés. Au rythme des fanfares et des chants des supporters, l’ambiance est garantie dans les tribunes. Sur le terrain les joueurs et les joueuses vont tout donner pour décrocher un nouveau titre et offrir une performance de très haut niveau.

Programme des finales de la Coupe de France 2024* :

Vendredi 26 avril 2024

18h00 - Finale du Trophée féminin
Monaco BA (NF1) - USB Damigny Alençon 61 (NF1)

20h30 - Finale du Trophée masculin
Pays de Fougères (NM2) - CS Gravenchon (NM2)

Samedi 27 avril 2024

9h00 - Finale U18 Féminines
USO Mondeville - Lattes Montpellier

11h30 - Finale U17 masculins
Cholet Basket - ASVEL Lyon Villeurbanne

14h00 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay)
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)

16h30 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel)
JDA Dijon (Betclic ELITE) - SIG Strasbourg (Betclic ELITE)

*Sous réserve de procédure en cours

Réservez vos places

Catégorie: 
Surtitre: 
Finales Coupe de France 2024
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
A l'issue du Top 8 qui s'est déroulé ce week-end à l'Arena Loire de Trélazé (49), la JDA Dijon et la SIG Strasbourg ont décroché leur place pour la finale. D'autres équipes ont également validé ce dimanche leur billet pour l'Accor Arena. Découvrez le programme complet des finales de la Coupe de France 2024 qui auront lieu les 26 et 27 avril à Paris.
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Strasbourg à la folie

Corps: 
Monaco et Strasbourg, qui avaient livré un dur combat la veille face à Nanterre et Nancy, retrouvaient le parquet de l'Arena Loire en sachant que le vainqueur affronterait Dijon en finale à Paris le 27 avril. Auteur de 17 points en quarts, Paul Lacombe en avait encore sous la semelle pour faire décoller la SIG qui menait 13-0 après 3 minutes. Il en fallait plus pour inquiéter l'ASM qui ne paniquait pas devant le show de l'arrière alsacien (16 points à 6/6). Eblouissant en attaque avec près de 60% de réussite, Strasbourg réalisait un départ canon (18-29, 10').
 
Une euphorie qui n'allait pas durer puisque la SIG restait en panne sèche pendant près de trois minutes mais Elie Okobo et ses copains n'en profitaient pas. Pire, les Monégasques étaient repoussés à 15 longueurs au coeur du 2e QT (21-36, 15'). Mike James ne ménageait pas ses efforts pour garder son équipe dans le match et il était récompensé puisqu'à la pause, l'écart avait un peu diminué (37-48).
 
Auteur d'une première mi-temps solide, Strasbourg allait devoir confirmer. Monaco revenait fort, passait sous la barre des 10 points grâce à Tarpey puis l'indispensable James. Egalement dans un grand jour, Tyrus McGee éteignait la fougue monégasque de loin (49-62, 25') puis la SIG reprenait le large sur un triple de Paul Lacombe. La tension montait d'un cran sur le parquet : Sasa Obradovic était renvoyé aux vestiaires tout comme Blossomgame quelques instants plus tard. Une indiscipline que la formation du Rocher payait cher (60-78, 30'). 
 
Malgré la confusion, Monaco n'abdiquait pas à l'image d'un Elie Okobo en mission pour sauver la Principauté (27 points au final comme Mike James). Strazel puis Hall s'illustraient, l'écart avait fondu de moitié en à peine quatre minutes (75-84, 34'). Poussée par le public, l'ASM collait encore plus de pression sur une SIG au bord de l'évanouissement (81-88, 85-88). L'affaire allait se jouer aux lancers après le 2+1 de Terry Tarpey (89-90, 30s à jouer). Hooker et McGee ne tremblaient pas et permettaient à Strasbourg de réaliser l'impensable exploit de faire tomber Monaco. Finaliste en 2022 et vainqueur en 2015 et 2018, le club alsacien sera de retour à l'Accor Arena.
 
Monaco (Betclic ELITE) - Strasbourg (Betclic ELITE) 89-93
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Devant au score du début à la fin avec une avance qui est montée jusqu'à 18 unités, Strasbourg s'est fait peur mais a réussi l'exploit de faire tomber le tenant du titre, Monaco. Dans une ambiance surchauffée sur le terrain comme dans les gradins, la SIG d'un Paul Lacombe stratosphérique (30 points) s'est qualifiée pour la finale de la Coupe de France (93-89).
crédit: 
La joie de Paul Lacombe, homme du match - Photo : Morillon/FFBB
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Oui

Dijon de retour en finale

Corps: 
Tombeur la veille d'une formation de l'élite, Vichy s'attaquait à un autre pensionnaire de première division, Dijon, qui avait lui-même éliminé...une équipe de Pro B, Pau. La partie débutait par des ratés improbabales des deux côtés. Giovan Oniangue prenait les choses en mains pour mettre la JDA aux commandes, Vichy s'accrochait avec son collectif et huit marqueurs différents dans le premier quart-temps (11-12, 5'). Après 10 minutes de jeu, le petit poucet faisait mieux que résister puisqu'il menait (16-14).
 
Empêtré dans la défense compacte de la JAV, Dijon avait les pires difficultés à trouver un accès clair au cercle. Plus entreprenant et poussé par le public de l'Arena Loire, Vichy prenait confiance à l'image d'Ilias Kamardine qui envoyait deux flèches (25-18, 16'). Mais en basket tout va très vite et les Bourguignons le prouvaient avec 12-0 express qui inversait totalement le cours des choses (28-35 à la pause). 
 
Le repos avait fait du bien aux joueurs de Guillaume Vizade. En place défensivement, ils trouvaient du jeu rapide par Mike Ertel mais la quatrième faute de Kamardine allait forcément peser dans la balance. Sous l'impulsion d'Oniangue, Dijon mettait un nouveau coup d'accélérateur et prenait ses aises (36-47, 25'). Un matelas que la formation bourguignonne allait faire fructifier pour se mettre un peu plus à l'abri (45-58, 30').
 
Dans les cordes, les Auvergnats allaient devoir tenter des choses pour espérer voir l'Accor Arena. Le retour de Kamardine (15 points) en faisait évidemment partie sauf que Ducote (18 points), de loin, maintenait la JAV à bonne distance (52-64, 33'). Vichy tentait le tout pour le tout avec notamment une défense très haute, de l'énergie au rebond offensif mais lâchait, comme hier, trop de lancers-francs (18/29). A une minute du terme, l'espoir demeurait toujours (65-71). Dijon parvenait à éviter le pire pour décrocher sa place en finale.
 
Vichy (Pro B) - Dijon (Betclic ELITE) 68-73
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Trois ans après sa dernière apparition en finale de la Coupe de France, qu'elle avait perdue, la JDA Dijon retrouvera l'Accor Arena après avoir dominé Vichy ce dimanche à Trélazé (73-68).
crédit: 
Photo : Morillon/FFBB
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Oui

Monaco s'en sort de justesse

Corps: 
Tenant du titre et favori de l'épreuve, Monaco voulait à tout prix éviter le piège que Nanterre, spécialiste en la matière, allait lui tendre. Les Franciliens prenaient le meilleur départ mais Mike James veillait au grain côté ASM (6-5, 3'). Motiejunas par deux fois puis Strazel de loin créaient un premier écart intéressant en faveur du Rocher (17-11) que les Monégasques ne parvenaient pas à garder face à la fougue de Benjamin Sene mais aussi une certaine maladresse (21-20, 10').
 
Intenable, le meneur nanterrien se montrait sous son meilleur jour face à l'une des meilleures équipes du continent (20 points en première mi-temps, 24 au final). Lucas Dussoulier puis Yakuba Ouattara animaient les débats avant que Fall Faye n'oblige coach Obradovic à rappeler ses troupes pour un recadrage (34-37, 15'). Les flèches des Hauts-de-Seine faisaient mal aux Monégasques en retard sur les rotations défensives mais à l'aise offensivement avec 9 marqueurs différents (48-47, 20').
 
Revenus avec un visage plus conquérant, les partenaires de Terry Tarpey n'arrivaient pas à lâcher un Nanterre accrocheur à l'image de Benjamin Sene que la pause n'avait pas refroidi. En utilisant les centimètres de Hall, Motiejunas et Brown, Monaco prenait néanmoins un peu d'air (61-55, 24') mais restait sous la menace francilienne symbolisée par Bibbins (24 points). A 10 minutes du terme, tout restait à faire (76-70, 30').
 
Ouattara sortait du bois au meilleur moment avec huit points en 3 minutes. On sentait l'ASM prendre doucement le dessus mais Justin Bibbins enchaînait les actions de classe pour garder l'espoir (88-83, 35'). L'écart de 5 unités allait se tenir jusqu'à l'orée d'un money time évidemment indécis. Bastien Pinault décochait une flèche à longue distance qui relançait tout (94-90 à 1' du buzzer). Bibbins ne tremblait pas sur la ligne (94-92) mais la possession qui suivait la faute antisportive ne donnait rien. Donta Hall, auteur d'un double-double (12 points, 11 rebonds), et ses coéquipiers pouvaient pousser un grand ouf de soulagement.
 
Monaco (Betclic ELITE) - Nanterre (Betclic ELITE) 94-92
 
Programme des demi-finales
 
Dimanche 17 mars 2024
14h30 : Vichy (Pro B) - Dijon (Betclic ELITE)
17h00 : Strasbourg (Betclic ELITE) - Monaco (Betclic ELITE)
 
Tous les matchs seront retransmis en direct et en exclusivité sur Skweek
 
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 16. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Tenu en respect jusque dans les dernières secondes par un Nanterre héroïque, l'AS Monaco Basket s'est en sortie de justesse (94-92). Les joueurs du Rocher affronteront Strasbourg dimanche en demi-finale.
crédit: 
Matthew Strazel (Monaco) - Photo : Morillon/FFBB
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Oui

Strasbourg file en demi-finale

Corps: 
Une semaine après un affrontement en Betclic ELITE remporté à domicile par le SLUC, les voisins de l'Est Strasbourg et Nancy se retrouvaient dans l'Ouest pour un derby en quart de finale de la Coupe de France. Les Lorrains frappaient les premiers de loin et avec du jeu rapide parfaitement exécuté par Clemons et Omenaka (6-14, 4'). Côté strasbourgeois, Paul Lacombe tenait la baraque avec 8 points dans un premier quart-temps animé offensivement et équilibré au tableau d'affichage (25-27).
 
Le match reprenait comme dans un rêve pour la SIG. La paire Hooker - Dallo passait un 8-0 à une défense nancéenne qui payait cher ses approximations en attaque. Le temps-mort de Sylvain Lautié freinait la déferlante puis un trois points d'équilibriste signé Mérédis Houmounou rapprochait le SLUC (39-37, 15'). Duels rugueux, contacts appuyés et intox, tous les ingrédients d'un derby sortaient un à un. Plus lucide, Strasbourg et l'intenable Lacombe finissaient mieux et regagnaient les vestiares à +7 (52-45, 20').
 
Joué sur un rythme effréné en première mi-temps, la rencontre perdait un peu d'intensité avec le repos. Christopher Clemons faisait parler son adresse à longue distance avec trois flèches qui réduisaient l'écart à une unité (57-56, 24'). La maison alsacienne résistait grâce à Hugo Invernizzi et Tyrus McGee. Les tirs derrière l'arc s'enchaînaient d'un côté comme de l'autre pour faire gonfler le score mais surtout maintenir un suspense intact avant les dix dernières minutes (72-70).
 
Toujours indécise, la rencontre changeait de leader pour la première fois depuis un long moment. La cinquième faute de Paul Lacombe pénalisait les Alsaciens qui allaient devoir faire sans leur meilleur marqueur du moment. Léopold Cavalière enfilait sa cape et sur deux erreurs défensives des Nancéens, Strasbourg les punissait pour prendre 5 longueurs d'avance (92-87, 37'). Tyrus McGee (22 points) terminait le travail seul en contre-attaque pour envoyer la SIG en demi-finale. 
 
Strasbourg (Betclic ELITE) - Nancy (Betclic ELITE) 102-88
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 16. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
A l'issue d'une rencontre enlevée et indécise jusqu'au bout face à son voisin Nancy, Strasbourg a décroché son ticket pour la demi-finale de la Coupe de France (102-88). Les Alsaciens affronteront dimanche le vainqueur de Nanterre - Monaco.
crédit: 
Paul Lacombe (Strasbourg) - Photo : Morillon/FFBB
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Oui

Dijon qualifié sans trembler

Corps: 
Après avoir vu tomber une formation de Betclic ELITE, Le Portel, face à une équipe de Pro B, Vichy, les spectateurs de l'Arena Loire allaient-ils assister à un deuxième upset entre la JDA Dijon et l'Elan Béarnais ? Porté par deux anciens de la maison paloise, Giovan Oniangue et Gregor Hrovat, Dijon créait un premier écart (15-9) que Pau comblait aussitôt grâce au duo Sané-Masters. Un Oniangue de feu dans le premier quart-temps (9 points) maintenait son équipe aux commandes (21-17, 10').
 
Le Slovène Hrovat (15 points, tous en première mi-temps) permettait à la JDA de faire la course en tête. L'EBPLO restait toutefois menaçante avec des tirs lointains signés Munnings et Affo Mama. Un dunk tout en férocité de ce dernier obligeait Laurent Legname à rappeler ses joueurs (31-26, 15'). Le message était reçu 5 sur 5 puisque les Dijonnais retrouvaient immédiatement l'accélérateur pour atteindre la barre des 10 points. A la pause, ils l'avaient même dépassée (41-29, 20').
 
Sur sa lancée, Dijon ne desserait pas l'étreinte. Dokossi et Hunt s'occupaient de mettre la tête sous l'eau d'une formation paloise un peu juste malgré une volonté de bien faire (47-30, 23'). Tout allait dans le sens de la JDA, autoritaire sous le cercle avec notamment 20 rebonds offensifs sur la rencontre. Le capitaine Jacques Alingue salait un peu plus l'addition en faveur des joueurs de la Côte d'Or qui coulaient complètement leurs adversaires dans ce 3e quart-temps remporté 26-8 (67-37, 30').
 
Il n'y avait évidemment plus aucun suspense dans ce quart de finale que Dijon a pris avec sérieux pour s'éviter la sortie de route. Robin Ducote faisait le show à longue distance pendant que Vitalis Chikoko, le troisième ex-béarnais de la JDA Dijon, gonflait ses stats. Après Pau Orthez, les Bourguignons retrouveront une autre formation de Pro B sur la route de l'Accor Arena : Vichy (dimanche à 14h30).
 
Dijon (Betclic ELITE) - Pau-Lacq-Orthez (Pro B) 90-58
 

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 16. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
La JDA Dijon sera au rendez-vous des demi-finales de la Coupe de France. Porté par un grand Gregor Hrovat en première mi-temps, la formation bourguignonne n'a laissé aucune chance à l'Élan Béarnais, club de Pro B, ce samedi à Trélazé (90-58).
crédit: 
Giovan Oniangue (Dijon) - Photo : Morillon/FFBB
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Oui

Vichy c'est l'extase

Corps: 
Vainqueur de la Leaders Cup Pro B et en lice pour une montée dans l'élite, la JA Vichy allait pouvoir se mesurer un adversaire d'un plus gros calibre grâce à la Coupe. Bastien Vautier prenait les choses pour Le Portel en marquant les 8 premiers points de son équipe alors qu'Emmanuel Omogbo assurait le scoring côté vichyssois (8-8, 5'). La partie ronronnait puis s'emballait sur des tirs primés de Moulare qui répondait à Washington (18-15, 10').
 
L'ESSM retrouvait des couleurs et un 9-0 lui permettait de passer en tête. Dans le dur, Vichy s'accrochait par Ibrahim Djambo mais la machine portelloise semblait lancée (23-33, 15'). Maxhuni, Dileo et Diawara s'illustraient face à une défense auvergnate en souffrance. La JAV laissait passer l'orage pour mieux repartir. Elle finissait fort le deuxième quart-temps avec un 9-0 qui relançait complètement le match et sans une adresse suspecte aux lancers (6/15), la bande à Vizade serait devant (34-36 à la mi-temps).
 
Piqué au vif par ce retour éclair, Le Portel repartait au combat avec ses guerriers Vautier et Maxhuni. Le Finlandais enquillait deux paniers lointains qui mettaient encore le pensionnaire de Pro B dans les cordes (34-45). Cette nouvelle claque réveillait un Vichy décidemment à réaction cet après-midi (44-48, 26'). Ertel allumait la mèche, Moulare le suivait au cours d'une période euphorique côté JAV (56-51, 30').
 
Mike Ertel poursuivait sur sa lancée alors que Dileo s'employait pour garder l'ESSM dans le match. La défense vichyssoise montait d'un cran permettant ainsi d'avoir des attaques idéales pour Cape ou Penda (65-55, 34'). Edon Maxhuni ne lâchait pas l'affaire et punissait la naïveté adverse d'un tir primé pour entretenir l'espoir (72-64, 38'). Cédric Bah sur contre-attaque mettait fin au suspense et envoyait son équipe en demi-finale de la Coupe de France.
 
Vichy (Pro B) - Le Portel (Betclic ELITE) 77-67
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Top 8 Arena Loire
Auteur: 
A Trélazé, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 16. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Pensionnaire de deuxième division et porté par sa jeunesse décomplexée, Vichy a battu Le Portel ce samedi en ouverture du Top 8 Arena Loire (77-67). Les joueurs de Guillaume Vizade joueront une demi-finale de Coupe de France dimanche contre Pau ou Dijon.
crédit: 
Mike Ertel (Vichy) - Photo : Morillon/FFBB
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Grand 8 à Trélazé

Corps: 
Pour la cinquième fois, l'Arena Loire de Trélazé reçoit les quarts et les demi-finales masculines où l'on devrait assister à des rencontres disputées au coeur de l'Anjou. En jeu, deux billets pour la grande finale masculine de la Coupe de France prévue le samedi 27 avril à l'Accor Arena.
 
Vainqueur de la Leaders Cup Pro B il y a un mois, Vichy et ses jeunes loups menés par Ilias Kamardine ouvriront le bal face au Portel samedi. Une opposition de style et une bataille tactique sont attendues entre deux générations de coaches : Guillaume Vizade d'un côté et Eric Girard de l'autre. Le technicien de l'ESSM, orginiaire de Jallais, sera le régional de l'étape.
 
L'autre pensionnaire de Pro B, Pau-Lacq-Orthez, défiera la JDA Dijon pour une place dans le dernier carré. Vainqueur de la compétition en 2022, l'Élan Béarnais ne partira pas avec la faveur des pronostics face aux Bourguignons, finalistes en 2021.
 
La troisième rencontre offrira un derby de l'Est aux spectateurs de l'Arena Loire. Hasard du calendrier, la SIG Strasbourg et le SLUC Nancy se sont affrontés dimancher dernier en Betclic ELITE avec au final une victoire lorraine à domicile (79-75). Paul Lacombe et ses copains voudront évidemment prendre leur revanche sur leurs voisins.
 
Enfin, le tenant du titre monégasque entrera en piste pour le dernier quart de finale contre Nanterre. Fin février, le club des Hauts-de-Seine avait fait trembler Monaco à La Défense Arena lors d'un match de championnat (80-86). Mike James et ses coéquipers sont donc prévenus.
 
Programme du Top 8 Coupe de France - Arena Loire (Trélazé - 49)
 
Samedi 16 mars 2024
13h00 : Vichy (Pro B) - Le Portel (Betclic ELITE)
Arbitres : BOUBERT Maxime / SOARES José / CARIMENTRAND Baptiste
15h30 : Dijon (Betclic ELITE) - Pau-Lacq-Orthez (Pro B)
Arbitres : THEPENIER Hugues / MARET Alexandre / ALOUAHABI Youssef 
18h00 : Strasbourg (Betclic ELITE) - Nancy (Betclic ELITE)
Arbitres : BISSUEL Thomas / LANDY Pierre / CECCARELLI Edgard
20h30 : Monaco (Betclic ELITE) - Nanterre (Betclic ELITE)
Arbitres : BOUBERT Maxime / OLIOT Valentin / FOUCAULT Jérémy
 
Dimanche 17 mars 2024
14h30 : Demi-finale n°1
Vichy (Pro B) ou Le Portel (Betclic ELITE) - Dijon (Betclic ELITE) ou Pau-Lacq-Orthez (Pro B)
17h00 : Demi-finale n°2
Monaco (Betclic ELITE) ou Nanterre (Betclic ELITE) - Strasbourg (Betclic ELITE) ou Nancy (Betclic ELITE)
 
Tous les matchs seront retransmis en direct et en exclusivité sur Skweek.
 
 
 
 
Catégorie: 
Surtitre: 
Coupe de France - Trophée Robert Busnel
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mars 2024
Vignette: 
Chapeau: 
Ce weekend, l'Arena Loire de Trélazé accueillera les huit équipes masculines encore en lice dans le trophée Robert Busnel. Six formations de Betclic ELITE et deux de Pro B se disputeront les tickets en jeu pour la finale de la Coupe de France à l'Accor Arena.
crédit: 
L'Arena Loire de Trélazé - Photo : Hervé Bellenger/IS/FFBB
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