Dominatrices dans tous les domaines, les jeunes françaises ont littéralement surclassé la Grèce (81 à 42). Alors que l’on pouvait s’attendre à un match très disputé entre une équipe déjà qualifiée (la France) et une autre encore en course pour une place en quarts de finale. Après un premier quart-temps plutôt équilibré (21-12, 10’), Alexia Plaganard (12 points) et ses coéquipières passent la vitesse supérieure. La défense française est hermétique et permet aux Tricolores de récupérer de nombreux ballons (19 interceptions). Niki-Maria Tsakiridou, pourtant très en vue la veille face à la Croatie, et ses partenaires ne parviennent pas à trouver de solution. La France mène alors 48 à 17 après seulement 20 minutes de jeu.

En seconde période, la France se contente de gérer son avance, chose qu’elle fait très bien. La Grèce ne parvenant pas à revenir au score, Jérôme Fournier en profite pour faire tourner son effectif. Les remplaçantes s’avèrent tout aussi efficaces et maintiennent le cap. les Tricolores ne sont jamais réellement inquiétées par leurs homologues grecques et s’imposent largement 81 à 42. Invaincue en match de poule, la France retrouvera en quarts de finale dans le groupe E, la Biélorussie (2ème du groupe D), l’Espagne (1ère du groupe C) et la Serbie-Monténégro (2ème du groupe B).

France – Grèce : 81-42

SBC – Service de Presse FFBB

Dans une première mi-temps où les Françaises ont rapidement pris la mesure de leur adversaire dans le sillage du duo Fanny Cavallo et Maud Medenou qui s’est révélé très efficace (11 rebonds et 12 points à la mi-temps à elles deux). Avec un écart qui ne fluctue que très peu, rarement en dessous les huit points, Diandra Tchatchouang et ses coéquipières font preuve de beaucoup de maîtrise. Côté Croate, seules Tomica Bacic et Helena Huljev parviennent à trouver la faille en inscrivant respectivement 9 et 8 points en première mi-temps. Au moment de rejoindre les vestiaires, les Françaises mènent 30 à 21.

En seconde période, les joueuses coachées par Jérôme Fournier se montrent très agressives (12 interceptions) et font preuve de beaucoup de rigueur, le résultat de leurs efforts ne se fait pas attendre et l’écart au tableau d’affichage ne cesse d’augmenter (46-25, 25’). Un retour des Croates initié par Helena Huljev et Lenka Kusic en fin de troisième quart (48-32, 30’) laisse planer un léger doute. Lors de l’ultime période, les Françaises resserrent les rangs et étouffent complètement les Croates qui inscrivent seulement cinq points en 10’. Toutes les Tricolores participent à ce large succès (64-37), de quoi aborder la suite de la compétition avec beaucoup de confiance.

Demain la France jouera à 13H45 contre l’Ukraine qui s’est inclinée sur le fil (50 à 52) face à la Grèce lors de son premier match du Championnat d’Europe.

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SBC – Service de Presse FFBB

Le début de la 1ère rencontre était marqué par de nombreuses maladresses des Françaises (8 balles perdues dans le premier quart-temps). Petit à petit, les Tricolores trouvaient leur marque sous l’impulsion de Fanny Cavallo (11 points) et rentraient aux vestiaires avec 5 petites longueurs de retard (34-29). Mais dominées dans la gestion du rythme, les partenaires de Diandra Tchatchouang (9 points) ne pouvaient contrecarrer le jeu rapide développé par les Tchèques en deuxième mi-temps. Le dernier acte marquait cependant la révolte des Bleuettes qui auront la dernière possession pour égaliser. A l’image de la rencontre, l’ultime tentative des Françaises était vaine, la République Tchèque s’imposait finalement sur le score de 66 à 64.

Revanchardes suite à leur défaite subie deux jours plus tôt, les joueuses de Grégory Halin rentraient dans le deuxième match tambour battant. L’agressivité exprimée tant en attaque qu’en défense permettait aux jeunes Françaises de dominer leurs homologues Tchèques d’un bout à l’autre de la rencontre. Emmenées par Fanny Cavallo (16 points) et Laurie Datchy (14 points), les Tricolores enchaînaient les phases de jeu rapide, laissant leurs adversaires complètement impuissantes. L’Équipe de France Cadettes terminait sa préparation avec une victoire facile, sur le score de 73 à 48. De bonne augure pour l’Euro…

République Tchèque – France : 64-66
Les points des Françaises : Cavallo 11, Tchatchouang 9, Igoufe 8, Vernerey 8, Medenou 6, Ouardad 6, Datchy 5, Okou Zouzouo 4, Plagnard 4, Thizy 2, Barras 1, Lebouc 0.

République Tchèque – France : 48-73
Les points des Françaises : Cavallo 16, Datchy 14, Okou Zouzouo 9, Plagnard 8, Tchatchouang 6, Lebouc 5, Igoufe 4, Vernerey 4, Barras 2, Medenou 2, Ouardad 2, Thizy 1.

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NC – Service de Presse FFBB

Les 2,14 mètres d'Alexis Ajinça sortent en premier de la zone d'arrivée. Ses coéquipiers le suivent avec des yeux fatigués mais un grand sourire aux lèvres. Ils retrouvent avec joie leur famille et le comité d'accueil de la Fédération. Richard Billant, le coach, donne ses premières interviews par téléphone pendant que les autres trinquent en se remémorant déjà les bons moments. Les joueurs et le staff se prêtent ensuite au jeu des objectifs devant le drapeau français scotché au mur de l'aéroport. Le temps de se quitter est vite venu et l'on se promet de belles retrouvailles sur les parquets de ProA ou de l'INSEP.

NS, service de presse FFBB, sur place à Roissy.

1992 : Laurent Sciarra emmène les juniors français au titre suprême avec sur le banc Jean-Pierre De Vincenzi.

2000 : une génération au talent exceptionnel dont cinq joueurs évoluent aujourd'hui en NBA (Parker, Diaw, M.Pietrus, Turiaf, Diawara) et drivée par Pierre Vincent, domine la Croatie chez elle pour un deuxième sacre en juniors.

2006 : une génération déjà championne d'Europe cadets à Amaliada revient sur les lieux de son exploit pour accrocher une nouvelle médaille d'or à son palmarès.

Peut-être crispés par l'enjeu, les Français ont du mal à se mettre en action en début de rencontre. Peu attentifs, particulièrement au rebond, ils laissent Pranas Skurdauskas et ses 2,09 m se promener dans la raquette pour signer les six premiers points de son équipe. Fort heureusement, le pivot lituanien prend rapidement des fautes et doit rejoindre le banc. A la surprise générale, c'est le spécialiste défensif de Richard Billant, Jessie Begarin, qui fait office de pompier de service pour alimenter la marque et limiter les dégâts (9-13, 7e). La finale est lancée pour les juniors qui montrent enfin leur vrai visage. Nicolas Batum déploie ses gigantesques segments pour asséner deux contres qui lancent le jeu rapide. Alexis Ajinca gobe quant à lui tous les ballons qui passent à sa portée au rebond offensif et d'une claquette dunkée initie un 9-0 qui renverse la vapeur. Désormais, la France a les commandes et trouve en Abdoulaye M'Baye un scoreur venu du banc (20-17, 10e).

On sent les juniors en confiance et les intérieurs tricolores font un travail titanesque sous les panneaux, imposant leurs qualités athlétiques à l'image d'un Ludovic Vaty très présent et qui contribue pleinement à porter l'écart à +10 (37-27, 16e). Pour juguler le fabuleux jeu offfensif des Baltes, Richard Billant et son staff connaissaient l'importance de tenir en laisse le meneur gaucher Zygimantas Janavicius, grande révélation du tournoi et meilleur passeur de la compétition. Antoine Diot et Olivier Romain ont beau tenter de l'orienter sur sa "main faible", le feu-follet lituanien se joue de ses défenseurs et alimente remarquablement ses intérieurs en multipliant les pénétrations. C'est encore lui qui fait mouche à trois-points à deux secondes de la mi-temps pour rapprocher les siens à -4 (45-41).

Au retour des vestiaires, le terrain appartient à Adrien Moerman. Discret jusqu'à présent, le Roannais enclenche le turbo. Il enchaîne les sprints plein champ et Antoine Diot se fait un plaisir de lui délivrer les passes décisives. Moerman inscrit cinq paniers consécutifs pour faire le trou. Nicolas Batum endosse ensuite son costume de MVP. Le Manceau est un régal pour les yeux mais ne sacrifie jamais l'efficacité au profit de l'esthétisme. En défense, il terrorise ses adversaires directs et en attaque, il semble pouvoir déposer son défenseur comme bon lui semble. Sur une de ses inspirations, les juniors mènent 64-49 (27e). Mais les Lituaniens sont des battants et leur arme préférée, le tir extérieur, leur permet d'inscrire rapidement des points alors que la France bute sur une défense de zone. A dix minutes de la fin rien n'est joué (66-59).

Et alors que la rencontre avait été particulièrement enlevée et plaisante, le money-time est synonyme de crispation extrême. Les juniors ont toutes les peines du monde à augmenter leur capital point mais, une fois de plus, leur défense leur permet de ne pas s'effondrer. Les deux formations inscrivent 12 points en sept minutes et lorsque le redoutable Gecevicius, notre bourreau du match de poule, sort de sa boîte, un frisson parcourt l'échine des supporteurs français (72-68, 38e). Mais comme il l'a fait bien souvent dans les matches décisifs, Antoine Diot assume ses responsabilités et inscrit un panier primé capital à moins de deux minutes de la fin. Puis Vaty s'arrache au rebond offensif. 77-70, les Lituaniens tentent pressing mais rien n'y fait, la France est Championne d'Europe juniors 2006 !

France bat Lituanie   77-72
Les marqueurs : Moerman (16), Vaty (12), Batum (11), Diot (11), M'Baye (6), Begarin (6), Ajinca (5), Jackson (4), Tillie (3), Romain (3), Mangin (0), Casseus (n'a pas joué).

Nicolas Batum a été élu MVP de la compétition.

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Amaliada (Grèce)

Retrouver pour la deuxième fois un adversaire qui a déjà été le vôtre en poule est toujours particulier. Les deux équipes ont non seulement eu le temps de disséquer leur jeu respectif mais aussi leur manière de réagir aux différentes défenses qui lui ont été proposées. Les scenarios divergent donc bien souvent dans le déroulement de la rencontre et le France-Espagne de la demi-finale de l'Euro n'a pas dérogé à la règle. Alors que le premier face à face avait donné lieur à un festival offensif, le deuxième acte est cadenassé. La qualité des défenses bien sûr et le poids de l'enjeu.

58 points avaient été marqués dans le premier quart-temps il y a une semaine jour pour jour. Après cinq minutes, la France et l'Espagne ont réussi 6 tirs sur 18. Pour le show, on repassera. Mais pas pour l'intensité et le combat. Et à ce jeu, le duo de faux intérieurs tant redoutés par Richard Billant, Victor Claver et Pablo Aguilar, fait peser une menace constante, notamment au rebond offensif. Après un premier quart-temps légèrement à l'avantage des Ibères (12-15), un joueur va sortir du banc pour, enfin, aérer quelque peu le jeu. Alors que ses coéquipiers sont hésitants à tenter leur chance, Benoît Mangin prend crânement ses responsabilités. Il dégaine sans hésiter à trois-points, puis frappe en pénétration. De quoi s'offrir un petit écart (25-19, 15e). Mais les Bleus ne profitent pas pleinement des ratés espagnoles et de l'énervement de leur coach, sanctionné d'une faute technique. Ils gaspillent un nombre important de ballons (13 pertes de balle à la pause) et s'exposent à un retour de flamme.

C'est Marc Rubio qui se charge de la punition. Frère aîné de Ricky, le plus grand espoir du basket espagnol, Marc n'a pas le même talent mais est un vrai poison, un monstre d'énergie et de volonté qui joue comme un vétéran. Il inscrit 10 points en cinq minute et renverse le cours de la rencontre : 14-3 et cinq unités d'avance à la pause (28-33).

A la reprise, la France parvient enfin à se créer quelques situations de contre-attaques, chose rarissime. La menace vient de tous les côtés et sur une claquette dunkée gigantesque d'Alexis Ajinca, les juniors repassent devant (36-35, 24e). Les deux formations ne se quittent plus. Javier Forcada, notre principal tourmenteur en poule, refait des siennes grâce à ses drives saignants. C'est lui qui fait l'essentiel du jeu offensif espagnol alors que de l'autre côté du terrain, le manque d'adresse des Tricolores à trois-points les pénalisent (45-47, 30e).

Etincelant depuis le début de la deuxième phase, Nicolas Batum est de nouveau l'homme clé dans le dispositif de Richard Billant. C'est lui qui va chercher le panier de l'égalisation pour lancer le quart-temps. Il enchaîne sur un dunk à deux mains, sert Moerman sur l'aile puis intercepte pour un 2+1 que Moerman transforme en 2+2 au rebond offensif. Abdoulaye M'Baye, qui retrouve son shoot au meilleur moment, frappe à 6,25 m. L'Espagne est dans les cordes (58-50, 34e) d'autant qu'elle perd Aguilar sur blessure. Les parents des joueurs dans les tribunes sont debouts et l'enthousiasme gagne le camp des juniors. A trois minutes de la fin, dunk renversé de Kim Tillie pour le +10. Les Espagnols ne reviendront pas car les Français ont le bon goût de rentrer leurs lancers. Après s'être vengés de l'Espagne, les juniors auront l'occasion de doubler la mise face à la Lituanie en finale. Les Baltes s'étaient imposés 80-73 en poule.

France bat Espagne   80-67
Les marqueurs : Batum (24), M'Baye (16), Mangin (12), Moerman (10), Diot (5), Tillie (5), Ajinca (5), Romain (3), Vaty (-), Jackson (-), Begarin (-).

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Amaliada (Grèce)

Le vendredi 20 juillet, pour le premier match de ce tournoi amical, l’Équipe de France s’est imposée face à la Lettonie, sur le score 66 à 47. Dominateurs au rebond sur l’ensemble du match, les partenaires d’Enzo Tsonga (11 points) ont creusé l’écart lors du deuxième quart-temps grâce à une énorme pression défensive (45-23 à la mi-temps). Bien que bousculés au retour des vestiaires par une zone agressive des Lettons, les Français ont su contrôler la fin de partie pour finalement s’imposer de 19 longueurs.

Le lendemain, c’est la Lituanie qui se présentait sur la route des Tricolores. Au terme d’une rencontre très serrée, l’Équipe de France a finalement du s’incliner en prolongation sur le 66 à 74. Mis en difficulté par la défense de zone lituanienne, Christophe Leonard (19 points) et consorts ont tout de même fourni un bon match, dont le score final ne reflétait pas du tout la physionomie.

En clôture du tournoi, les joueurs de Tahar Assed Liegeon se voyaient opposés à leurs hôtes estoniens. Confrontés pour la troisième fois consécutive à une zone, les partenaires d’Andrew Albicy (19 points) ont rapidement fait la différence en 1ère mi-temps, grâce une bonne organisation et une défense intraitable (36-24 à la mi-temps). Le sursaut balte du troisième acte était facilement contrôlé par un excellent dernier quart-temps défensif des Français, les Estoniens n’inscrivant que 3 petits points en 10 minutes. Le Tournoi de la Baltique s’achevait donc sur une 2e victoire française, obtenue sur le score sans appel de 65 à 41.

France – Lettonie : 66-47
(20-16, 25-07, 12-13, 09-11)
Les points des Français : Ostric 5, Tsonga 11, Albicy 7, Koita 0, Faye 7, Leria 2, Porquier 0, Thibedore 8, Tanghe 9, Bonnelalbay 7, Leonard 10, Jacques 0.

France – Lithuanie : 66-74 (après prolongation)
(18-16, 10-15, 19-18, 17-15 et 2-10 en prolongation)
Les points des Français : Ostric 0, Tsonga 4, Albicy 12, Koita 2, Faye 2, Leria 5, Porquier 0, Thibedore 9, Tanghe 0, Bonnelalbay 11, Leonard 19, Jacques 2.

France – Estonie : 65-41
(25-15, 11-7, 10-14, 19-3)
Les points des Français : Ostric 4, Tsonga 0, Albicy 19, Koita 3, Faye 0, Leria 8, Porquier 2, Thibedore 10, Tanghe 2, Bonnelalbay 9, Leonard 6, Jacques 2.

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NC – Service de Presse FFBB

La France a définitivement retrouvé sa marque de fabrique : la défense. Alors que certaines séquences, face à l'Espagne notamment, avaient tout des journées portes ouvertes, la tenaille tricolore s'est refermée sur la Grèce lors de la deuxième journée des poules de quarts de finale (43 pts encaissés, 28,6% de réussite). Et dès le début du match, l'Italie est soumise au même traitement. Les Transalpins terminent le premier quart-temps à 5/17. De l'autre côté du terrain, Antoine Diot, peu en réussite la veille contre les Grecs (2/14), pousse le ballon sans relâche et parvient à se créer des shoots faciles en contre-attaque. Et comme depuis le début de la deuxième phase Nicolas Batum évolue à un très haut-niveau et offre de nouveau un aperçu de son immense répertoire offensif, la France se détache inexorablement (21-13, 10e).

Mais contrairement aux Hellènes totalement intimidés par la puissance de dissuasion des Français, les Italiens ne baissent pas les bras. Leur réussite dans les tirs de loin leur permet petit à petit d'ouvrir la raquette puis leur jeu de passe se met en branle, offrant de bonnes positions aux shooteurs (23-22, 15e). Il faut toute la volonté de Ludovic Vaty et Kim Tillie près du cercle pour éviter que leurs adversaires du jour ne retournent la situation (37-32). En n'assommant pas l'Italie quand elle en avait l'occasion, la France reste en danger.

Au retour des vestiaires, les hommes de Richard Billant semblent décidés à ne pas ménager le suspense plus longtemps. Ils marquent sur leur cinq première possessions et punissent les intrus osant s'approcher du cercle. A 49-36 (24e) sur un coast to coast de Diot, on pense que la rencontre a basculé. Mais c'est sans compter sur la tenacité italienne, illustrée par Pietro Aradori. Le deuxième marqueur du tournoi (24,0 pts) est contré à trois reprises dans les premières minutes du quart-temps. Mais sans se démonter, il retourne au charbon pour signer 11 des 13 derniers points de son équipe qui recolle une nouvelle fois (59-53, 30e).

Le ton est donné, rien ne sera facile. Dans ces conditions, Antoine Diot assume à merveille son rôle de leader. Il enchaîne pénétrations tranchantes et caviars pour alimenter la marquer. Mais Aradori est lui aussi définitivement dans le rythme et sur une nouvelle de ses flèches lointaines, la peur s'installe (71-68, 35e). Médaillé à deux reprises en cadets, Diot vise la passe de trois et ne laisse à personne le soin de prendre les affaires en main. Il est remarquablement épaulé par un Adrien Moerman plus guerrier que jamais. Le Roannais s'arrache au rebond offensif pour une claquette suivie quelques secondes plus tard d'une passe décisive pour Batum à une minute de la fin. Le banc français peut faire la fête, l'Italie ne reviendra pas. Après un parcours particulièrement chaotique, la France est qualifiée pour les demi-finales mais également pour le Championnat du Monde juniors 2007, un rendez-vous planétaire qu'elle n'avait plus connu depuis 1995. Ceci vaut bien une Marseillaise chantée au milieu du parquet par les joueurs et le staff.

France bat Italie   82-72
Les marqueurs : Diot (20), Moerman (16), Batum (14), Ajinca (10), Vaty (9), M'Baye (6), Tillie (5), Mangin (2), Begarin (-), Romain (-), Jackson (-).

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Amaliada (Grèce)

La rencontre s’est jouée dans le premier acte. Motivées par l’enjeu, les jeunes Françaises infligeaient dès le départ un 11-0 à leurs adversaires (3e minute). Et les partenaires de Camille Aubert (10 points) ne s’en contentaient pas. A l’aide d’un collectif huilé en attaque (7 joueuses à plus de 7 points) et d’une défense de fer, les Tricolores s’envolaient littéralement pour finir le 1er quart-temps avec 18 longueurs d’avance (22-4).

La tâche semblait alors compliquée pour les Lituaniennes, d’autant plus que Carine Brossais (10 points) enfonçait le clou en début de 2e quart-temps, inscrivant 2 paniers consécutifs dont un tir primé (27-4 à la 12e minute). Mais les joueuses lituaniennes refusaient de rendre les armes. Combatives et en regain d’adresse, les équipières de Vitalija Vasciunaite (16 points) parvenaient à revenir un peu un score, même si elles accusaient toujours un retard de 14 points à la pause (41-27).

Les Françaises revenaient alors sur le parquet très concentrées sur leur sujet. Toujours bien en place en défense, elles effectuaient une deuxième mi-temps tout en contrôle, ne laissant jamais revenir les Lituaniennes à moins de 5 points. Les efforts de Rinkeviciute (11 points) et consorts en fin de rencontre n’y changeaient rien. L’Équipe de France Juniors féminines s’emparait de la 1ère place du groupe A, en s’imposant sur le score de 73 à 65.

Mardi à 14h45, Endène Miyem (11 points) et les siennes entreront dans le 2e tour de ce Championnat d’Europe 2006 face au 2e du groupe D, et tenteront d’accrocher, à l’issue des trois matches, l’une des 2 places qualificatives pour les demi-finales.

France - Lituanie : 73-65

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NC – Service de Presse FFBB

La première impression laissée par les tricolores est plutôt bonne après la surréaliste défaite de jeudi contre l'Islande. Si le déchet n'est pas absent de leur jeu avec quelques paniers manqués de près et des lancers-francs vendangés, l'intensité est bien présente. Antoine Diot a été  laissé sur le banc et c'est donc Benoît Mangin qui donne le ton. Grâce à l'abattage du duo Moerman-Ajinca sous les panneaux, la France se voit offrir des deuxièmes chances. Il faut toute cette combativité pour ne pas être distancé par le tir de barrage mis en place par le redoutable arrière Martynas Gecevicius qui profite du moindre espace pour dégainer de loin (16-21, 10e).

Le deuxième quart-temps est un parfait raccourci des forces des deux équipes. Pour la France, la solution passe impérativement par la course, la course et la course. C'est grâce à des rebonds bien maîtrisés, notamment par Kim Tillie, que le jeu rapide des juniors peut se développer. La cavalerie est lancée et signe un 11-0 prometteur (27-23, 14e) dans le sillage d'un Nicolas Batum omniprésent (11 pts, 9 rbds à la pause). Mais dès que le jeu s'installe sur demi-terrain, le résultat est moins convaincant, d'autant que le pourcentage aux lancers-francs des juniors demeure plus que suspect (9/17). Les Litunaniens, en revanche, n'ont aucune difficulté à trouver la mire. Ils n'obtiennent aucun lancer-franc mais inscrivent plus de la moitié de leurs points au-delà des 6,25 m. L'opposition de style est totale mais équilibrée (37-39, 20e).

Au retour des vestiaires la mitraillette Gecevicius devient vite un problème. Utilisant à merveille les écrans de ses partenaires, il enchaîne les shoots extérieurs. Après Begarin, Richard Billant tente l'option Batum pour le ralentir, mais rien n'y fait. La France reste au contact grâce à sa présence au rebond offensif et à l'excellente prestation de Batum. C'est d'ailleurs sur une contre-attaque ponctuée par une passe à terre de Diot pour un dunk surpuissant du Manceau que les juniors repassent en tête en toute fin de quart-temps. Mais un tir au buzzer, à huit mètres avec la planche, du meneur Janavicius renvoie les deux équipes dos à dos (58-58, 30e).

Les Bleuets prennent ensuite un coup derrière la tête lorsque, après à peine deux minutes de jeu dans le dernier quart-temps, Antoine Diot s'écroule, de nouveau touché à la cheville. Courageux, le joueur du Centre Fédéral fait rapidement son retour mais les Baltes ont mis la main sur la rencontre en se montrant très présents au rebond offensif (63-69, 36e). Richard Billant commande alors la zone de la dernière chance. Une défense qui perturbe un instant les Lituaniens mais pas ce diable de Gecevicius qui décoche une flèche longue distance alors que la France est revenue à deux points (71-73). Le coup est rude mais quelques secondes plus tard, les juniors, menés cette fois de trois unités, ont une dernière chance d'égaliser. Mais Antoine Diot perd le ballon et la Lituanie, après un ultime rebond offensif, crucifie la France avec un dernier tir pour le point-average, au buzzer, de l'inévitable Gecevicius (31 pts).

Les juniors sont donc déjà dos au mur et devront à tout prix s'imposer demain contre la Grèce pour continuer à espérer d'un billet pour les demi-finales.

Lituanie bat France   80-73
Les marqueurs : Batum (17), Moerman (16), Vaty (11), Begarin (6), Diot (6), M'Baye (6), Ajinca (4), Mangin (3), Jackson (2), Romain (-).

Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Amaliada (Grèce)

Concentrés sur leur sujet, les Espoirs français entraient dans la rencontre pied au plancher. Benoît Gillet (11 points) sonnait la charge par un tir à trois points et les Bleuets passaient un sévère 11-0 en 5 minutes à la défense hellène. Contrariés, les Grecs appuyaient alors sur l’accélérateur. Emmenés par leur ailier Antonios Mantzaris (12 points), ils infligeaient à leur tour un 12-2 aux Tricolores, qui ne menaient que d’un point à l’issue d’un 1er quart-temps très défensif (13-12).

Tout était donc à refaire, et les hommes de Philippe Ory s’y employaient. Dès la première minute du deuxième acte, Jason Bach et Aldo Curti permettaient à leur équipe de prendre 6 points d’avance (18-12 à la 11e minute). Mais les Grecs s’accrochaient. Une nouvelle fois, ils resserraient l’étau en défense et grignotaient peu à peu leur retard (27-25 à la 18e minute). En fin de quart-temps, 3 lancer-francs d’Aldo Curti (9 points) et un lay-up de Garry Florimont (12 points) redonnaient un peu d’air à leurs troupes. Les Français menaient de 7 longueurs à la pause sur le score de 32 à 25.

Au retour des vestiaires, les deux formations se rendaient pour coup pour coup. L’écart n’évoluait pas jusqu’à la 27e minute (42-35), moment choisi par les Bleuets pour prendre le pas sur leurs adversaires. Grâce une adresse retrouvée, Souarata Cissé (16 points) et consorts faisaient sauter le verrou grec, tout en maintenant leur défense de fer. Dans la dernière minute du troisième acte, les artilleurs Cissé et Gillet repoussaient définitivement les ambitions des Hellènes en inscrivant tour à tour un tir primé (57-40 à la fin du 3e quart-temps).

Le dernier acte était alors une formalité. Les partenaires de Mickaël Mokongo (16 points) enfonçaient un peu plus la Grèce et s’imposaient largement sur le score de 76 à 50. Demain à 14h45, les Bleuets tenteront de décrocher la 5e place de ce Championnat d’Europe 2006, face à la Croatie.

France - Grèce : 76-50

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NC – Service de Presse FFBB

Demain samedi, les compteurs seront remis à zéro pour toutes les équipes encore en course pour le podium du Championnat d’Europe juniors. La France en fait partie malgré son incroyable défaite face à l’Islande lors de la première phase de poule. Un revers impensable et qui a bien évidemment marqué l’ensemble des joueurs.

Quasiment assurés de passer le tour, les Français avaient pourtant attaqué la rencontre le couteau entre les dents, le staff ayant décidé de ne pas les mettre au courant du résultat entre la Croatie et l’Espagne. Est-ce ce surplus de pression que les Bleus ont mal géré ? Peut-être, même si l’insolente réussite islandaise à trois-points dans le dernier quart-temps n’a en rien arrangé les choses. Le pire ayant été évité grâce à la qualification, la France se voit offrir une chance de se rattraper. Elle doit impérativement la saisir.

"L'humiliation est bien là et pour laver l’affront maintenant, il faut ramener une médaille", insiste Richard Billant. "On ne peut pas rater un rendez-vous comme celui-là alors que pour certains, nous sommes ensemble depuis deux ans et que la préparation a été une des meilleures que j’ai connue." La journée de repos a donc été le théâtre d’un entraînement musclé et l’après-midi consacrée à une série d’entretiens, individuels et collectifs, avec les joueurs. Une mise à plat indispensable avant d’affronter la Lituanie, invaincue dans cet Euro. "Nous les connaissons bien puisque nous les avons joués trois fois en préparation avec deux victoires et une défaite. En pleine possession de nos moyens, je serais plutôt optimiste", estime le coach tricolore qui veut évacuer au plus vite le traumatisme islandais. Il pourra compter pour ce faire sur le retour d’Antoine Diot, suivi par les kinés toute la journée et qui tentera de jouer face aux Baltes.

Poule E : Lituanie, Grèce, France, Italie
Poule F : Serbie, Espagne, Turquie, Bulgarie

Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Amaliada (Grèce)

Du fait de la victoire de l'Espagne sur la Croatie à 19h00, la France était assurée, à moins d'une défaite sur un écart conséquent, de se qualifier pour la poule de quarts de finale. Mais après le revers subi face aux Ibères, il fallait impérativement se rassurer contre de faibles islandais.

A cet effet, Richard Billant choisit d'entrée de laisser quatre titulaires des deux premiers matches sur le banc. Une entreprise pas vraiment couronnée de succès. Après trois tirs ratés et trois ballons perdus, les hommes des glaces sont devant 5-0. Une entame ratée rapidement corrigée par un 12-0 en l'espace de trois minutes. Punie de 43 points puis 34 points par l'Espagne puis la Croatie, l'Islande s'accroche pourtant dans le sillage de son brouillon mais virevoltant meneur Hordur Vilhjalmsson (21-17, 10e).

Il faut la rentrée de la triplette Moerman-Ajinca-Batum pour que les juniors se donnent de l'air. Mais les Insulaires et leur basket déroutant fait de prises de risques et de shoots rapides censés compenser les carences physiques d'une formation qui affiche une moyenne de taille d'1,93 m. Et à la surprise générale, la recette fonctionne jusqu'à la mi-temps face à des Français sans adresse (1/6 à trois-points, 7/13 aux lancers-francs) et peu inspirés (10 balles perdues). Résultat des courses, l'écart est infime entre un prétendant au titre et un autre au maintien en première division (36-34).

Comme pour démontrer leurs bonnes intentions après la pause, les Bleus marquent après quatre secondes sur un dunk de Ludovic Vaty. Mais un ressort s'est visiblement cassé. Celui de la confiance sans doute. Les tirs ne rentrent toujours pas, les ballons s'échappent et les Islandais commencent à y croire et bombardent sans relâche au-delà des 6,25 m. L'impensable se produit. L'Islande se détache et atteint même la barre des 10 points d'avance ! (55-65, 34e). Surréaliste. Les juniors ne reviendront pas, sont supplantés 73-61 et se qualifient seulement grâce à un point-average positif sur leur adversaire du jour et les Croates.

La France a bien évidemment toujours les moyens de ses ambitions. Elle n'a pas perdu en deux jours un basket craint par toutes les équipes engagées dans le tournoi. Mais pour viser les demi-finales, il lui faudra retrouver un Nicolas Batum qui, pour le moment, est très loin de l'ailier MVP du tournoi de Mannheim. Retrouver également un Antoine Diot qui n'a pas joué contre l'Islande pour préserver sa cheville touchée contre l'Espagne. Les juniors ont beau avoir une vraie profondeur de banc, le leadership et la vista du meneur du Centre Fédéral est indispensable à la bonne marche de l'équipe. Compte tenu de la démonstration de force réalisée par la Serbie et l'Espagne lors de cette première phase, passer la vitesse supérieure est impératif.

Vendredi, les juniors vont prendre leur quartier dans leur nouvel hôtel, près d'Amaliada, où se disputera la poule de quarts de finale. La France sera opposée à la Lituanie, invaincue jusqu'à présent, la Grèce, qui évolue à domicile et l'Italie.

Islande bat France  73-61
Les marqueurs : Batum (11), Vaty (11), Begarin (9), M'Baye (8), Moerman (5), Tillie (5), Ajinça (4), Romain (4), Mangin (2), Casseus (2), Jackson (-).

Julien Guérineau, service de presse FFBB.

Pour leur deuxième match des quarts de finale de l’Euro à Izmir, l’Équipe de France 20 ans et moins masculins est déjà dos au mur suite à sa courte défaite de la veille face à la Slovénie. Pourtant, ce sont les Serbes qui sont les premiers à prendre les choses en main sous l’impulsion du duo Pekovic-Maras (8 points chacun à la mi-temps). Les Bleuets semblent alors mal partis et accusent déjà un retard de 11 longueurs après seulement 15 minutes de jeu. Les Français ne se découragent pas et reprennent rapidement des couleurs en infligeant un terrible 17 à 0 à leurs homologues Serbes avant de rejoindre les vestiaires.

On pense alors que le match a complètement changer de physionomie, mais les Serbes reviennent sur le parquet avec de bien meilleures intentions. L’intérieur Ivan Maras (17 points et 2 rebonds) donne le ton bien soutenu par l’arrière Milenko Tepic (11 points et 2 rebonds),  en moins de cinq minutes les joueurs de Miroslav Nicolic refont leur retard et prennent même l’avantage (39 à 40, 24’). Pendant ce temps, les Français sont à la peine, Souarata Cissé (21 points et 5 rebonds) est sanctionné d’un passage en force et dans la foulée Michel Ipouck (8 points et 9 rebonds) prend sa quatrième faute. Les Serbes profitent de ce mauvais passage tricolore pour accentuer leur avance (45-51, 28’).

Mickaël Mokongo (12 points et 4 passes) est le premier à sonner le réveil tricolore, mais les deux équipes se maîtrisent littéralement, le score reste inchangé pendant près de cinq minutes (54-59 jusqu à la 39’). Dans la dernière minute, Souarata Cissé inscrit quatre lancers-francs consécutifs et permet à son équipe d’y croire de nouveau (58-59). En face Ivan Paunic (9 points, 9rebonds et 4 passes) inscrit un seul de ses deux lancers. Il reste alors 19 secondes à jouer, Benoît Gillet, tout juste entré en jeu à la place de Michel Ipouck, prend ses responsabilité mais malheureusement sont tir primé ne fait pas mouche. La France s’incline sur le fil 58 à 60.

Pour la deuxième année consécutive, l’Équipe de France 20 ans masculine ne parvient pas atteindre le stade des demi-finales de l’Euro. Demain à 12h30, la France a rendez-vous avec Lituanie pour éviter la dernière place du groupe.

France - Serbie Monténégro : 58-60

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SBC – Service de Presse FFBB